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que les États, tel est sans aucun doute le thème
commun
à tous les textes ici réunis par le prétexte d’un anniversaire : le C
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une entité européenne bien vivante, un sentiment
commun
auquel il soit possible de faire appel dès maintenant, une civilisati
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rit partisan. Il est incontestable que la volonté
commune
à tous nos États souverains de « développer la conscience nationale »
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Europe. Toutes nos cultures sont nées d’un fonds
commun
, qu’elles ont progressivement diversifié. Elles se sont nourries les
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e fait que, si le sentiment d’un destin spirituel
commun
, et l’énergie créatrice des Européens ne sont pas réveillés, les État
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s de culture, et cette éducation d’une conscience
commune
de l’Europe ? La question doit être posée. Elle est d’ailleurs spécif
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du sens civique, d’une part, l’absence d’un idéal
commun
, d’autre part, minent la résistance spirituelle et politique, prépara
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sa ruine. Nécessité de réveiller un sentiment
commun
des Européens Il est donc évident que le nœud du problème est dans
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orte. Si au contraire le sentiment de leur destin
commun
se réveille chez les Européens, la plupart des obstacles existant auj
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mmunauté de destin historique, et de leur mission
commune
dans un monde transformé par leur faute et par leur mérite. Voilà déf
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en favorisant leurs échanges et leurs opérations
communes
; d’autre part, de donner à l’ensemble ses meilleures chances de rayo
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chrétienne, critique et scientifique, et qui est
commune
à tous nos peuples, se trouve cloisonnée par des barrières de préjugé
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lieu où l’on se préoccupe de poser les problèmes
communs
et de grouper ceux qui peuvent les résoudre. Cinq ans plus tard, 1955
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isme formulée par Louis Armand : « Développons en
commun
ce qui est neuf. Laissons de côté les héritages du passé, dont l’unif
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aux intérêts multiples articulés par une finalité
commune
, surtout si cette institution se trouve avoir pour vocation, précisém
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e, il faut enfin la désigner comme la perte d’une
commune
mesure entre la pensée et l’action, comme la dissociation profonde en
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Heidegger, d’autre part, il n’y a plus de langage
commun
, de vision ou d’estimation commune des buts de la vie et de la sociét
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plus de langage commun, de vision ou d’estimation
commune
des buts de la vie et de la société. Il n’y a plus en commun que des
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buts de la vie et de la société. Il n’y a plus en
commun
que des mots vagues, comme liberté, besoin, justice, auxquels chacun
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plus en mesure de « dire le vrai », d’énoncer la
commune
mesure. Presque tout ce qui se fait, en Europe, contredit en quelque
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s au vide social créé par la dissolution de toute
commune
mesure vivante, de tout principe d’intégration11. L’insécurité de
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ient-ils, qu’il faut aller demander de recréer la
commune
mesure évanouie. Et ce n’est pas non plus aux partis politiques démo-
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ule qui ait réussi à soumettre l’économie au bien
commun
, sans qu’on puisse dire si cet échec tient aux doctrines, au fait que
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et échec tient aux doctrines, au fait que le bien
commun
n’était plus défini, ou au fait que la politique a négligé de soumett
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olide majorité des Européens, et de recréer cette
commune
mesure, faute de laquelle une civilisation ne peut durer. Ni le trava
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de cette paralysie en dépit du danger immédiat et
commun
, c’est que l’esprit européen n’est pas encore assez vivace ou exigean
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assez vivace ou exigeant, c’est que la conscience
commune
des Européens n’est pas encore réveillée, malgré tous les éclats de v
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s de la culture européenne, il y a trois éléments
communs
, Athènes, Rome, et Jérusalem, qui ont été conjugués pendant les premi
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écisément dans le goût et la passion de différer,
communs
à toutes nos élites, et plus qu’on ne le croit aux individus qui form
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Europe du xxe siècle, c’est la dissolution de la
commune
mesure. Qui pourrait dire que l’Amérique n’en souffre pas ? Celui-là
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a. Mais plusieurs des symptômes européens du mal
commun
se retrouvent en Amérique : l’isolement croissant de l’élite créatric
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é vers la restitution d’un classicisme vif, d’une
commune
mesure élargie ? Ces problèmes et bien d’autres se trouvent posés, pa
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gs, opposons à la discipline totalitaire un front
commun
, et à sa propagande une propagande au moins aussi brutale ou insinuan
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rd d’où nous venons. Cette recherche des origines
communes
à tous les peuples de l’Europe, nous l’avons faite sous la conduite m
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, dans notre chair et notre sang, dans la mémoire
commune
de notre vieille famille européenne, si profondément unie en deçà et
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t devant le monde, et nous avons formulé les buts
communs
qui peuvent unir les Européens. Car ce sont beaucoup moins leurs orig
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r les principes d’une morale civique, européenne,
commune
aux deux familles d’esprit. Devant la contradiction apparente entre l
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onales d’un type nouveau, permettant de mettre en
commun
ce qui doit l’être pour bien marcher, afin de mieux faire vivre et de
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l exemple : le nationalisme a été notre invention
commune
. Nous l’avons communiqué, « donné » au monde entier et cette liqueur
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ives, et de créer un type nouveau de souveraineté
commune
, à l’échelle de notre fédération. Et certes, de telles créations entr
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nés ». Les richesses de Byzance, enfin « mises en
commun
» furent emportées par l’occupant. Il dépend de vous. Messieurs de la
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iculièrement de la littérature, par exemple, sont
communes
à tous les Européens. La division de la culture est apparue avec l’éc
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st la participation active de l’individu à la vie
commune
, qu’il s’agisse du cercle familial, professionnel et communal pour co
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cole. Donc d’une part initier l’enfant aux règles
communes
, d’autre part le préparer à la libre initiative personnelle. Ces deux
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our un Européen, c’est sa participation au trésor
commun
des œuvres créées depuis des siècles par l’esprit des Européens. Mais
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on de l’Europe et à la formation d’une conscience
commune
— condition préalable de tout civisme européen — c’est le nationalism
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qui ne résulte de mille échanges, tissant l’œuvre
commune
des Européens, pas une seule que l’on puisse étudier sérieusement dan
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de Babel : la disparition rapide de toute langue
commune
, remplacée par une multiplicité de langages spéciaux de moins en moin
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évanouissement progressif de la conscience du but
commun
, des fins dernières de l’entreprise, qui se perdent dans les nuées de
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ées de l’inconcevable. Mais dire que tout langage
commun
se perd, entre les branches sans cesse multipliées du savoir, c’est d
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ns cesse multipliées du savoir, c’est dire que la
commune
mesure d’une civilisation est en train de s’évanouir — j’entends par
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, qu’il n’y ait plus, ou presque plus, de langage
commun
, et que les buts finaux s’obscurcissent, voilà qui signifie, très con
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disciplines diverses n’ont souvent plus guère en
commun
que des platitudes quotidiennes ou des préjugés mutuels hérités de co
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existence communautaire et de tout bon travail en
commun
, l’on sera conduit à préférer la multiplication de petites université
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nt la bibliothèque et les salles de colloques. La
commune
, gouvernée par le recteur, jouit d’un statut spécial d’exterritoriali
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’impose pas une image du monde : on la cherche en
commun
, librement. Au sein des colloques règne une liberté spontanément disc
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tais jugé digne de participer aux activités de la
commune
: 1. Les options fondamentales des grandes cultures, notamment de la
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mmes qui méditaient sur la nécessité d’un langage
commun
aux sciences exactes, aux arts et à la théologie, ainsi Descartes dès
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es buts que je viens d’indiquer. Ce qu’ils ont en
commun
, du fait même qu’ils sont hommes et non pas simples animaux, c’est le
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ens élèves de l’EPUL, on a gardé ici les éléments
communs
et quelques vues complémentaires. Dialogue occidental de la cultur
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s’ils sont simplement conservateurs. Leur erreur
commune
consiste à ne pas voir à quel point la technique résulte de la cultur
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s oléoducs, les matières fissiles une fois mis en
commun
, avec quoi se battrait-on, au bout de quelques semaines ? Avec des bâ
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dantes et au surplus rivales. Leurs sources sont
communes
, elles jaillissent du même fonds et s’alimentent aux mêmes nappes pro
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la culture et à l’économie, qui trouvent là leur
commune
responsabilité. Le moyen de nos passions et de nos rêves Tantôt
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c’est supposer quelque manière d’école, de style
commun
, de ton d’époque dont je n’aperçois pas de témoignages concluants au
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dodécaphonistes, mais justement ils n’ont rien de
commun
, ne veulent rien garder de commun avec les autres musiciens de l’époq
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s n’ont rien de commun, ne veulent rien garder de
commun
avec les autres musiciens de l’époque. La célèbre querelle qui opposa
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n le paradoxe. S’il est tout de même un caractère
commun
aux compositeurs d’aujourd’hui, c’est qu’ils sont justement moins « m
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si des premiers qui aient pris conscience de leur
commune
appartenance au grand ensemble culturel qu’est en réalité l’Europe, e
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cette réalité de demain, la région, héritière des
communes
médiévales, la région, élément organique d’un monde qui ne connaîtra
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cueillir la musique d’hier et d’aujourd’hui, bien
commun
et œuvre commune de la culture européenne. « L’art est l’état d’espri
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que d’hier et d’aujourd’hui, bien commun et œuvre
commune
de la culture européenne. « L’art est l’état d’esprit d’un jour de fê
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le dialogue n’est possible qu’à partir d’éléments
communs
de langage, au sens large, ou d’attitudes d’esprit, qui sont les élém
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rise de conscience m’apparaît comme une nécessité
commune
à tous les peuples de la Terre. Or, j’y reviens, un homme ou une cul
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du Nord, l’Amérique latine et la Russie. Éléments
communs
: la race blanche dominante, les traditions chrétiennes, l’origine cu
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deux fois ; elle n’a donc pas encore de politique
commune
, répondant à sa vocation, à l’égard des régions différentes de la pla
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nent. Il est difficile de trouver un dénominateur
commun
aux problèmes de l’Inde et à ceux de la Chine, par exemple, ou encore
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mes apparaîtront clairement comme étant d’intérêt
commun
à l’échelle du genre humain. Je citerai : la prise de conscience des
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crivant la nature propre, l’histoire, les valeurs
communes
et les problèmes nouveaux de chacune de nos grandes unités de culture
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e des unités plus restreintes que la nation, — la
commune
, la région. Enfin, par rapport aux tâches de dimension mondiale, l’Ét
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ignantes) les courants d’échanges, les travaux en
commun
à travers l’Europe, en négligeant les frontières et sans devoir recou
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nt signer des contrats économiques, se charger en
commun
de quantité de tâches diverses : formation professionnelle, tourisme,
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auté, libre association conclue au nom d’un idéal
commun
qui la garantit, en vue de sauvegarder les autonomies particulières.
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iques et des communautés qui leur correspondent :
commune
et entreprise, région, groupe de régions (national ou sectoriel), féd