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Byzance. Dans les deux cas, on propose une armée
commune
, un parlement européen, un tribunal d’arbitrage supranational, le tou
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t il place le problème sur le plan « des intérêts
communs
et des engagements solides ». C’est déjà le Marché commun de Jean Mon
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toute réunion d’hommes, il faut des institutions
communes
, il faut une organisation : hors de là, tout se décide par la force.
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t du canal de Panama. Ni la lutte contre l’ennemi
commun
ou contre les tyrans, ni le désir de paix, ni même la recherche de la
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euf pays européens. Ils élaborent une déclaration
commune
, constatant la solidarité qui unit les peuples en lutte contre l’oppr
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onomique avait demandé la création d’institutions
communes
, permettant la fusion des intérêts essentiels de nos nations : produc
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e réveiller et d’entretenir le sentiment de notre
commune
appartenance à l’aventure spirituelle de l’Europe. ⁂ Cependant, l’ent
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pas de l’occasion pour placer le cliché du « sort
commun
des idéaux au contact de la réalité » ! Car ce n’est pas notre idéal
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— si le mot n’est pas trop fort — d’une politique
commune
dans l’industrie, l’agriculture et les transports, mais tout cela ne
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t aujourd’hui faibles ou nuls, grâce aux mises en
commun
économiques, gouvernementales et privées, mais surtout grâce à notre
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naissance au Pacte du Grütli, conclu par trois «
communes
de vallées » en 1291. Cette alliance « excluait » à peu près les neuf
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firment en nous confondant tous dans une méfiance
commune
, qui va souvent jusqu’au mépris si elle ne s’arrête pas à l’envie. Vu
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dres, nous ne voyons que des différences. Quoi de
commun
entre anciens et modernes, croyants et incroyants, conservateurs et p
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érents cantons, nous n’aurions pas grand-chose de
commun
, pas assez, à tout le moins, pour former une entité reconnaissable à
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une première définition de l’Europe. Rien de plus
commun
en effet à tous les Européens que leur goût de différer les uns des a
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ensemble, qui n’a jamais encore connu de culture
commune
, s’il est vrai qu’elle essaie d’en confectionner une au moyen d’éléme
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end sens et saveur dans le passé de notre culture
commune
. L’option fondamentale de toute recherche humaine conditionne non seu
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t du monde et suppose une foi dans leur fondement
commun
, « fondement de l’être dans le monde, à savoir Dieu », comme l’écri
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isses autonomes et fédérées, où tout était mis en
commun
, prend corps dans les formes sociales et les structures communautaire
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es ordres monastiques et chevaleresques, puis les
communes
urbaines et rurales, avec leurs conseils et leurs ligues, et leurs pr
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e affectif le plus généralement européen, le plus
commun
à tous les hommes de notre continent, et l’on peut voir en lui le plu
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Saint-Empire, la Table ronde du roi Arthur et les
communes
, toutes leurs valeurs, tous leurs conflits et parfois leurs complicit
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t du moi. Quant aux Américains, ils ont certes en
commun
avec nous l’héritage de la littérature, vulgarisé par Hollywood. Mais
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ersités La pluralité des sources de la culture
commune
des Européens et les relations d’exclusion, de complémentarité ou d’i
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. Il en résulterait autant de clans, de gangs, de
communes
ou de petits États. De fait, et très souvent, une cité, une région ou
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ns les grandes nations, les valeurs de l’héritage
commun
ne cessent jamais d’être présentes, actuelles ou potentielles en méla
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es conflits permanents constituent notre histoire
commune
. La première oppose des termes tout à la fois antinomiques et valabl
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on de l’Europe et à la formation d’une conscience
commune
— condition préalable de tout civisme européen — c’est le nationalism
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qui ne résulte de mille échanges, tissant l’œuvre
commune
des Européens ; et il n’en est pas une seule que l’on puisse étudier
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t d’une différenciation (souvent tardive) du fond
commun
de la littérature européenne. Les agents formateurs et spécifiants de
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donc spécifiquement européen. Quant aux éléments
communs
, relevons : a) Les civilisations que nous continuons. — Égypte, Mésop
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procédés rhétoriques, structures. — Là, tout est
commun
: l’épopée, le roman d’aventures, puis d’amour ; la ballade, le sonne
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es, je veux dire : sans racines ou « antiquités »
communes
. Trois Indiens dont l’un parle l’urdu, l’autre le kanada, un troisièm
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, il y avait déjà la littérature, et les éléments
communs
énumérés plus haut suffisent à constituer son unité, tant structurale
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nullement à ne plus avoir qu’une seule allégeance
commune
; elle signifie bien au contraire une pluralité des allégeances. Il e
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gnifiant ici toute communauté sociale effective :
commune
et entreprise, région, nation, fédération continentale…) Les problème
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qu’ils relèvent de l’initiative privée, ou de la
commune
et de la région, d’un plan national, de groupes de régions transnatio
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t… Le niveau éducatif s’abaisse jusqu’au plus bas
commun
dénominateur, et voici l’ironie : personne n’en tire bénéfice, même p
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unité paradoxale consistant dans la seule volonté
commune
à tous de refuser l’uniformité. 24. Où sont les candidats à la rel
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rent pour le rassemblement de la population de la
commune
Spoutnik. Un quart d’heure après, les travailleurs étaient alignés. S
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si hautement diversifiée que fonde notre culture
commune
, je répondrai que la solution se trouve dans les termes mêmes du prob
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mps, multiplication des jumelages européens entre
communes
de ces mêmes régions, création d’organismes de coopérations multinati
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séparatisme, au mépris de l’union dans l’intérêt
commun
. Tel est le malentendu tragique et ridicule qui bloque tous les effor
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éralisme était une des formes politiques les plus
communes
employées par les sauvages » (Chateaubriand,, Amérique, Gouvernement)
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is vitaux d’autonomie locale et de grands espaces
communs
, de participation efficace à la vie d’un groupe concret et d’horizons
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teurs, à Göttingen, en 1964. L’université fut une
commune
libre au Moyen Âge. Toute vie civique, depuis la cité grecque, est co
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ble assez vaste pour pouvoir se charger de tâches
communes
(telles que la défense, les affaires étrangères et la politique écono
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op lâches : elles ne permettaient pas une défense
commune
efficace. Tout le monde admettait que les péages et douanes entre les
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té rendue à l’usage de l’homme. Il faut mettre en
commun
à l’échelle fédérale continentale tout ce qui est nécessaire pour gar
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des régions anglaises, bénéficiant d’institutions
communes
(comme les cantons suisses), sinon de voix distinctes aux Nations uni
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surer le développement de toutes leurs régions et
communes
— trop grands pour que leurs citoyens puissent y exercer normalement
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ve ici son application majeure : Développons en
commun
ce qui est neuf. Laissons de côté les héritages du passé dont l’unifi
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de régions « immédiates à l’Europe » — comme les
communes
libres médiévales étaient « immédiates à l’Empire » et tiraient de là
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t-cinq États et installation d’un cordon douanier
commun
, par exemple.) Il n’y a jamais qu’une transition du projet au succès
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es praticables en ce domaine (unité d’habitation,
commune
ou entreprise, région, groupe de régions) et les moyens requis pour l
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uelles ou affectives, qui n’ont pas de frontières
communes
, et la plupart du temps pas de frontières du tout. Si l’on exigeait q
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ement d’un pays, c’est entre les provinces et les
communes
: faute de quoi la vie politique abandonne les extrémités pour le cen
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ion du pouvoir entre les échelons géographiques :
commune
, province (région), fédérations restreintes, enfin fédération de fédé
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r ; distribuer et répartir l’État du niveau de la
commune
et de l’entreprise jusqu’au niveau continental : là, des Agences fédé
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véritables. Et la Cité européenne, fondée sur les
communes
et les régions librement fédérées du continent, peut seule en offrir