1
e d’amour, et même ils ne s’en lassent jamais, si
commun
que soit le discours ; mais ils redoutent que l’on définisse la passi
2
yme de réalités collectives, ou plus exactement :
communes
. L’œuvre d’art — poème, conte ou roman — se distingue donc radicaleme
3
e philtre cesse d’agir (selon Béroul et l’ancêtre
commun
des cinq versions). Alors seulement Tristan se repent, Iseut se met à
4
effort d’abstraction, à l’extérieur du phénomène
commun
au romancier et au lecteur, pour qui assiste à leur dialogue intime,
5
le mal », dans une sorte de transcendance de nos
communes
conditions, dans un absolu indicible, incompatible avec les lois du m
6
eureuse dans le malheur d’amour que dans leur vie
commune
du Morois… ⁂ On sait d’ailleurs que par la suite, et bien que le phil
7
uer l’autre, ou de se tuer, ou de sombrer dans un
commun
naufrage. Ô vents, clamait encore Isolde, secouez la léthargie de ce
8
ortance est appréciable — mais dont la conscience
commune
doit renier l’intime évidence. Que la sécheresse d’une description ré
9
’autre soit cause ou effet, ou qu’elles aient une
commune
origine — ces deux « passions » parlent un même langage, et chantent
10
ne institution en quelque sorte internationale »,
commune
à tous les peuples d’origine celtique, du fond de la Bretagne et de l
11
romanistes dans leur conclusion unanime : rien de
commun
entre cathares et troubadours ! Mais l’irrépressible intuition des «
12
mystiques qui s’entendent dans une idéalisation,
commune
» et fondent ainsi une communauté — comparable à l’Église d’Amour des
13
e la Mère. L’apothéose religieuse de la femme est
commune
d’ailleurs à tous les courants mystiques du Moyen Âge indien… Le tant
14
gendes religieuses — d’ailleurs très anciennement
commun
au Midi languedocien et ibérique et au Nord irlandais et breton ; des
15
schenbach, « le roi Pescière » chez Chrétien) est
commun
aux orphiques, aux manichéens, et même aux premiers chrétiens ; la pi
16
Non seulement son Agapè n’a pas le moindre trait
commun
avec l’Éros platonicien ou plotinien, mais encore elle figure la pure
17
13, bornons-nous à énumérer les principaux thèmes
communs
aux troubadours et aux mystiques orthodoxes : « Mourir de ne pas mou
18
a créée, passe dans les mœurs, et devient langage
commun
. Maintenant, quand un mystique veut exprimer ses expériences ineffabl
19
ont les traits constants témoignent d’une origine
commune
, d’une tradition fidèlement conservée. Toutes ces sectes en effet son
20
e et le matérialisme ont d’importants présupposés
communs
. L’extrême de la luxure touche parfois l’extrême de la chasteté exalt
21
de la mort lumineuse. Je ne leur vois qu’un trait
commun
: tous deux ont l’épée à la main. ⁂ De la Régence à Louis XVI, Don Ju
22
eut-être aussi qu’elle ne lui donne que des idées
communes
. » Et plus loin : « Il y a peu de peines morales dans la vie qui ne s
23
à des lois tout à fait distinctes, et privées de
commune
mesure. Il n’en va plus de même dans notre histoire à partir des xiie
24
oque. Il ne s’agit plus, désormais, d’une origine
commune
plus ou moins obscurément ressentie, mais bien d’un minutieux parallé
25
’existence au Moyen Âge d’une règle effectivement
commune
à l’art d’aimer et à l’art militaire, et qui s’appelle la chevalerie.
26
ée individuelle du bonheur, idée que l’on suppose
commune
aux deux conjoints dans le cas le plus favorable. Or s’il est assez d
27
tiviste. Gemeinnutz geht vor Eigennutz ! (Le bien
commun
prime l’intérêt particulier.) Et par tous les moyens spectaculaires,
28
rte d’un patrimoine de souvenirs et d’expériences
communes
, l’Américain a plutôt l’impression qu’il met de l’ordre dans sa vie e
29
vous privez pas l’un de l’autre, si ce n’est d’un
commun
accord pour un temps, afin de vaquer à la prière ; puis retournez ens
30
lus profond non-conformisme. Elle nie la croyance
commune
en la valeur révélatrice du spontané et de la multiplicité des expéri
31
lisation du xiie siècle », ayant tout au plus en
commun
quelques figures de langage. Je souscris sans réserve à ce jugement.
32
stances plus ou moins magiques (p. 253) Quoi de
commun
à ces deux vieilles nations annexées au Domaine par la force et la ru
33
tous deux condamnés par l’Église, n’ont « rien de
commun
», c’est à vous de le prouver. Voyons les preuves, ou à leur défaut l
34
a courtoisie et l’hérésie aient jamais eu rien de
commun
, même pas les lieux géographiques. Nous ne mentionnerons que pour mé
35
ela étaient orthodoxes ? Je retiens qu’ils ont en
commun
quelque chose de plus essentiel que ne le feraient croire les jugemen
36
l’un des traits qui nous paraissent constituer la
commune
substance de l’amour arabe et de l’amour provençal. » Et certes, si l
37
dre au salut, aller à Dieu, n’est-ce pas un thème
commun
aux troubadours, aux mystiques arabes, et sans nul doute à plus d’une
38
qu’elle savait bien qui avait toujours fait cause
commune
avec lui » (p. 236). Et si l’on me dit que l’Église se trompait en fa
39
isciples, qui le rejoignent dans sa retraite. Des
communes
— dirions-nous — se forment autour d’eux. On leur octroie des terres
40
formule où je retrouve la lettre de notre maître
commun
, Rudolf Kassner : « Bewusstwerdung ist identisch mit Formwerdung ». C
41
ie et d’une certaine conception du monde qui sont
communs
à toute une classe ou à toute une époque et que son évolution n’est p
42
fantile ou tribale — drogue, communautés hippies,
communes
sexuelles. À la lumière de cette dernière observation, on comprendra