1
es sur l’agora, sur le forum, ou sur la place des
communes
, lieu du peuple vivant qu’entourent les monuments signifiants de la v
2
latif, leur tribunal ; et à la base, plus de 3000
communes
avec leur maire, syndic, ou président de commune, et leur conseil mun
3
communes avec leur maire, syndic, ou président de
commune
, et leur conseil municipal — là encore, des dizaines de milliers d’él
4
riente plus aucune conduite. Dissolution de toute
commune
mesure16 et règne, bientôt arrogant, de l’arbitraire, de l’antisocial
5
achines de siège du Moyen Âge féodal ; canons des
communes
contre la cavalerie des barons, ou l’infanterie bien alignée des prin
6
striel ne peut le respecter qu’en rejetant sur la
commune
ou sur l’État ses « coûts externes », de manière à garder « privés »
7
(L’Express, 13 oct. 1974.) 16. Sur le concept de
commune
mesure, voir mon livre Penser avec les mains , 1re partie, publié en
8
s qu’ils en débattent et fondent leur paix sur un
commun
programme de recherches. Ou bien l’un des partis poursuit un dessein
9
a fois) en vue de la guerre, crise de la religion
commune
aux trois systèmes. Son moteur n’est pas le profit comme on voudrait
10
plus de roi pour incarner l’unité du royaume : la
Commune
de Paris commande. Elle a tué le roi et pris sa place à la tête de la
11
’histoire : à la tribu correspond la flèche, à la
commune
l’arquebuse, à la féodalité la lance et l’armure, aux royaumes absolu
12
Paris, p. 177 de l’édition de 1973. 78. Rien de
commun
avec la formation fasciste intitulée « Ordre nouveau » (sans article)
13
s de mon peuple ! Je ne suis qu’un petit homme du
commun
! Si je perds mon prestige, je perds tout ! Vous, Monsieur Burckhardt
14
! » Ce prolétaire en uniforme, ce petit homme du
commun
, Charlot soldat l’avait représenté d’avance — gesticulation saccadée
15
aussi aberrant que l’on voudra. C’était un idéal
commun
, et terriblement effectif. La faiblesse frappante de la critique marx
16
et national-socialiste qui avait su mêler dans un
commun
vertige la droite et la gauche activistes. (Les communistes allemands
17
; — enfin, du sens d’habiter notre Terre, maison
commune
de l’humanité. Notre maison — qu’il s’agisse de famille, de milieu d
18
litaires de toutes couleurs — ont toutes ce trait
commun
de désarmer l’individu devant la collectivité, c’est-à-dire en fin de
19
convive » (selon le latin), participant d’une vie
commune
, et destiné à vivre en « convivialité » — consociatio symbiotica, ain
20
» Universitas, au Moyen Âge, c’était le nom des
communes
au sens municipal, mais aussi au sens académique. La Sorbonne était,
21
démique. La Sorbonne était, dans Paris, une libre
commune
relevant de la papauté, non du roi de France ni de la Commune parisie
22
vant de la papauté, non du roi de France ni de la
Commune
parisienne. Quant aux autorités choisies pour chaque commune ou compa
23
isienne. Quant aux autorités choisies pour chaque
commune
ou compagnie, elles consistent en « collèges », dont le chef — présid
24
préside et dont les avis l’obligent ». Plusieurs
communes
réunies par cette même sphère d’intérêts, bien plus que par un même t
25
is, la diète des ligues suisses, les conseils des
communes
urbaines et des villes d’empire subsistantes. Althusius qualifie les
26
politique d’aujourd’hui ont à peu près toutes en
commun
la sacralisation de cet appareil. Elles le confondent au surplus avec
27
les moyens de son pouvoir se substituent aux fins
communes
. Il est temps de redire ce qu’est l’État, selon la grande tradition d
28
une fonction étatique nécessaire au niveau de la
commune
et de l’entreprise, de la région, et des fédérations de régions super
29
de décider si tel ou tel moyen convient aux fins
communes
, ce n’est plus à l’État de juger mais au pouvoir politique, à savoir
30
anations du souverain réel, qui est le peuple des
communes
autogérées et fédérées, selon le modèle de la personne à la fois auto
31
de nos voisins ; — ou bien nous recréerons notre
commune
mesure originale, à la faveur d’une révolution qui nous apporte au mo
32
ont fondé des religions dont le but est la force
commune
. Ils ont su se créer des symboles grandioses. Ces symboles nous parai
33
ie, des empires, des principautés féodales et des
communes
, puis de la nation étatisée, est entrée avec nous dans sa crise décis
34
rurale et artisanale. Parmi les caractéristiques
communes
moins importantes : le végétarisme, le refus de la médecine officiell
35
envers l’éducation scolaire. Or, ces traits sont
communs
également à la plupart des sectes, écoles mystiques, ordres secrets e
36
sont nées d’une inspiration millénariste, ont en
commun
ce trait supplémentaire d’avoir échoué dans de rapides débâcles, comm
37
ble : toute communauté fermée (ordre religieux ou
commune
de hippies) est par définition une exception à la vie quotidienne et
38
nfinie. Quant aux tentatives libertaires et aux «
communes
» du genre hippie fondées sur la spontanéité, le non-conformisme et l
39
ondée en 1848 (biens et personnes mis et mises en
commun
) : c’est Oneida Community ; la société coopérative, Oneida Community
40
fondateurs. Toutefois, cette durée limitée des
communes
librement constituées n’entraîne aucune critique de la formule, ni de
41
ire des communautés : a) Pour que chacune de ses
communes
conserve une taille optimale, donc petite, la communauté primitive es
42
t xxe siècles, des phalanstères fouriéristes aux
communes
hippies. Il se peut que Longo Maï et Taizé aient inventé le modèle de
43
ssaire pour servir au-delà d’elles-mêmes des fins
communes
; enfin, cette « dialectique du provisoire » qu’aime invoquer le prie
44
itale nécessité de restaurer le sens de la vie en
commun
, sans lequel l’Occident court à sa perte, évoque immédiatement l’idée
45
n de la solitude érémitique, assumée désormais en
commun
, et c’est le paradoxe génial du monastère. Les codes d’honneur jouent
46
lle) à la voie des Ordres réglés ou à celle des «
communes
» agricoles ou hippies. Car, loin de les exclure, elle en procède et
47
comme l’étaient les paroisses et l’Église, ou les
communes
et l’empire. Ou comme le seront demain les régions et l’Europe. Au-d
48
n. Rien n’unit mieux les hommes que leurs efforts
communs
: qu’ils aient abouti ou raté, ce seront leurs meilleurs souvenirs. L
49
blée dans un même lieu physique où tout serait en
commun
— couvent, « commune » — mais dispersée sur toute la Terre, aussi lon
50
eu physique où tout serait en commun — couvent, «
commune
» — mais dispersée sur toute la Terre, aussi longtemps que ses motiva
51
tions, ses valeurs, ses finalités seront vraiment
communes
et partagées. Car ce qu’il faut attendre d’une communauté, particuliè
52
au local et régional, c’est pratiquement dans les
communes
, au sens municipal du terme, que la petite association devient active
53
ie douce et porteuse de vie. C’est là, dans les
communes
, que tout se joue, et que va se jouer le sort de notre société occide
54
sur la vitalité ni le bonheur de la nation. La
commune
, unité de base de la participation civique 1. — Village ou bourg,
55
uisses, la Rhénanie, le Benelux, la tradition des
communes
médiévales et renaissantes réveille encore certains réflexes de vital
56
andes villes, il est patent que la notion même de
commune
s’y est perdue, dissoute dans la démesure des distances, des hauteurs
57
la quasi-totalité du genre humain. Les notions de
commune
, de municipalité, sont donc à repenser, à recréer, non point sur les
58
lement cette monarchie de fait qui empêcherait la
commune
d’être par excellence le lieu de la démocratie en exercice. (On a vu
59
égial, le maire (syndic, échevin, ou président de
commune
) fonctionne pour un an, désigné par roulement au sein d’un petit cons
60
ndant, monarchique ou collégial, le pouvoir d’une
commune
ne sera démocratique que s’il est transparent et pratiquement public
61
minuent pratiquement dans la mesure exacte où les
communes
attendent davantage de l’État. Si bien que l’on peut écrire en France
62
ernement. C’est aujourd’hui le sort de toutes les
communes
de France153. » 4. — Les constatations qui précèdent valent plus ou
63
des villes. La condition première de la vie d’une
commune
étant le respect des petites dimensions, on a choisi pour unité de ba
64
Mais si les attributs classiques et formels de la
commune
rurale ou du bourg font défaut — traditions, familles d’origine, plac
65
posent à l’établissement d’une industrie ou d’une
commune
qui risquerait de bouleverser l’équilibre socioéconomique du quartier
66
our le quartier, comment va-t-on le faire devenir
commune
? Si le peuple n’a plus où se réunir, si le dialogue n’a pas lieu, si
67
iscuter en vidéo les problèmes quotidiens de leur
commune
, d’assister aux séances du conseil municipal « comme s’ils y étaient
68
vraiment lieu, reste une approche… 8. — Dans les
communes
villageoises et les bourgs, un mouvement parallèle se prononce. Qu’il
69
ressant. Et l’on pourrait penser que les affaires
communes
, depuis longtemps ne comportent plus d’options proprement politiques
70
blèmes font intrusion dans la plus écartée de nos
communes
rurales, posés, qu’on le veuille ou non, par des projets d’autoroute,
71
si mon Penser avec les mains , pour la notion de
commune
mesure, qui peut seule qualifier les singularités, et gager leur sens
72
12, Paris, 1972. 157. Pour plusieurs dizaines de
communes
en bordure d’une rivière ou d’un fleuve, il arrive que ce soit la con
73
2Que tout appelle les régions L’autonomie des
communes
appelle les régions Pour devenir, enfin, l’école de la liberté que
74
de la liberté que Tocqueville voyait en elle, la
commune
doit se rendre autonome. Mais les moyens de cette autonomie — savoir,
75
res et nos rues, le problème est le même pour les
communes
voisines, et la solution qui s’impose est celle du syndicat intermuni
76
i, en première approximation, comme une grappe de
communes
, puis, avec un peu plus de précision, comme l’ensemble de plusieurs s
77
ision, comme l’ensemble de plusieurs syndicats de
communes
, répondant chacun aux nécessités d’un domaine spécifique — écoles, en
78
t du territoire, etc., chacun groupant celles des
communes
qui le désirent, qui en ont besoin, sans obligation pour les autres.
79
ation étatisée. Pour l’Occident moderne, c’est la
commune
. Ce sont alors les besoins de la commune qui nous amènent à voir dans
80
c’est la commune. Ce sont alors les besoins de la
commune
qui nous amènent à voir dans la région l’aire des communes fédérées e
81
qui nous amènent à voir dans la région l’aire des
communes
fédérées en vue d’une tâche qui est vitale pour chacune mais qui excè
82
t que lieu de la coopération grâce à laquelle les
communes
vont trouver les moyens qui leur manquent pour traiter effectivement
83
ement de nos affaires. En d’autres termes, si les
communes
assurent la possibilité de la communauté générale, c’est la région qu
84
rectement par lui, comme on peut le faire dans la
commune
et la région ; là où l’État central s’avère sans pouvoir, créer l’Aut
85
est fait reconnaître par un complexe de problèmes
communs
, dans un paysage de vallée fluviale borné par le Jura au sud, les Vos
86
positions concrètes ont été faites. Peu d’actions
communes
à ce jour : la frontière bloque tout. On nous disait : Votre région n
87
mortelle pour votre terre. Elle vient d’un ennemi
commun
à vos voisins badois et alsaciens et à vous-mêmes. Cet ennemi, c’est
88
e la communauté pour s’actualiser, de même que la
commune
appelle la région, la région appelle la fédération continentale. Je c
89
rritoire ne peut être que celui de l’ensemble des
communes
intéressées à l’exercice de telle fonction — enseignement, environnem
90
voltée qui en appelle à l’Europe, comme jadis les
communes
d’Italie, ou des Alpes, du Rhin ou des Flandres en appelaient au Sain
91
il n’y avait plus d’États-nations, et une monnaie
commune
pour l’Europe, les multinationales deviendraient des sociétés de prod
92
ou rageuses, quelquefois désintéressées, quoi de
commun
? Je vois la peur croissante d’une nature imprévisible, et périssable
93
ivait. « Notre fédération à nous, c’est celle des
communes
socialistes organisées fédérativement dans chaque lieu par les associ
94
nçu la région à partir de l’État central, non des
communes
. On l’a conçue comme un petit État mis en tutelle, non comme une grap
95
etit État mis en tutelle, non comme une grappe de
communes
autonomes. Comme un pouvoir de plus, non pas comme un service nouveau
96
montant et l’ordonnancement des ressources d’une
commune
seraient décidés dans une ville moins éloignée que la ville capitale
97
ques passionnants de l’autonomie, au nom des fins
communes
à tous les hommes. Il y a là, sans doute, un choix moral, mais plus s
98
de direct, qu’à l’échelle des régions, grappes de
communes
; et pour les tâches de dimensions plus vastes, à l’échelle de la féd
99
mme un ensemble de syndicats (ou coopératives) de
communes
, chacun répondant à une fonction déterminée : écoles, environnement e
100
tion d’énergie, hygiène publique, etc. Certaines
communes
jugent de leur intérêt de se rattacher à tous les syndicats, d’autres
101
que nationalistes. Supposons maintenant que telle
commune
, ou tel syndicat de communes estime qu’une proportion plus grande des
102
maintenant que telle commune, ou tel syndicat de
communes
estime qu’une proportion plus grande des ressources financières de la
103
l dans lequel chaque fonction, chaque syndicat de
communes
ait ses représentants élus. Ce pouvoir régional, émanation du peuple
104
n. Mais si les vraies régions sont des grappes de
communes
, il faudra qu’une vraie fédération de l’Europe soit une grappe de rég
105
tir des hommes non des États, et pratiquement des
communes
de base en lesquelles l’homme assume sa vocation, j’entends : devient
106
ant huit à douze ans, selon les cantons, dans une
commune
de son choix. (Il y en avait trois-mille-soixante-douze en 1975.) Apr
107
communauté confédérale, à travers le canton de sa
commune
. Chaque nouveau Suisse se voit ainsi tenu de refaire le parcours hist
108
me on le pourra et sans délai, vers les objectifs
communs
aux deux principales expériences historiques du fédéralisme. Le but e
109
ormation de Groupes autonomes de taille réduite —
communes
, régions — où l’individu puisse agir en tant que personne responsable
110
est pas un, puisqu’il n’a pas encore de politique
commune
ni d’organes gouvernementaux ? Point d’Europe sans citoyens européens
111
a religion et de ses superstitions rigoureusement
communes
d’ailleurs aux Soviétiques et aux capitalistes libéraux, en dépit de
112
il a vite fait de les réduire à leur dénominateur
commun
: la bureaucratie du Parti régnant. Lénine se définit comme « un jac
113
e. Ce ne sont donc là qu’étapes vers le grand but
commun
, qui reste le pouvoir sur soi et d’être soi parmi les autres à sa faç
114
s au plan européen, débattront de leurs problèmes
communs
, et arrêteront d’un commun accord les mesures correspondant à leurs c
115
nt de leurs problèmes communs, et arrêteront d’un
commun
accord les mesures correspondant à leurs circonstances propres, mais
116
s régionales. Or, les régions sont des grappes de
communes
. C’est donc au niveau de la commune que se formeront leurs décisions.
117
s grappes de communes. C’est donc au niveau de la
commune
que se formeront leurs décisions. C’est donc là qu’il s’agit de lutte
118
os mains, dans nos bourgs et villages et dans les
communes
de quartier qu’il nous faut instituer les moyens de la construire, et
119
construire, et ils sont simples : le droit de la
commune
à se rattacher aux syndicats régionaux de son choix, qu’il s’agisse d