1 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. Avertissement
1 ’elle doit jouer dans le monde. La première tâche commune proposée au Groupe a été l’élaboration d’un Rapport au peuple europ
2 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. Introduction
2 leurs espoirs, tels que douze siècles d’histoire commune et trois millénaires de cultures mêlées les ont formés, de l’Ibérie a
3 lan de premiers secours mutuels, aucune politique commune à moyen et à long terme, et très peu de volonté solidaire, peu de sag
4 reconnaître qu’elles ne peuvent être prises qu’en commun . Il n’est pas sain que la survie abusive (en Europe comme en Amérique
5 nève, à quatre reprises, et rédigent un manifeste commun réclamant une union fédérale de l’Europe dès la fin des hostilités. I
6 à l’échelle continentale, et faute d’institutions communes de type fédéral, nos États-nations, retranchés dans leurs souverainet
7 roits de l’individu comme un patrimoine juridique commun engageant notre puissance étatique, et nous soumettons par conséquent
8 un. Elle nécessite la mise en œuvre de politiques communes aux neuf pays membres, et ce n’est pas là tâche aisée. Dès ses débuts
9 é européenne s’est dotée d’une politique agricole commune . Elle est certes controversée, et sans nul doute devra connaître des
10 té ainsi constituée a pu développer une politique commune à l’égard des pays qui n’en font pas partie. Elle parle désormais d’u
11 les « solidarités de fait » et les « institutions communes  » dans le domaine économique entraîneraient l’unité politique des Eur
12 re, représenté par ces deux Chambres ; ni monnaie commune  ; ni défense militaire commune ; ni plan commun pour faire face aux c
13 mbres ; ni monnaie commune ; ni défense militaire commune  ; ni plan commun pour faire face aux crises énergétiques comme celle
14 commune ; ni défense militaire commune ; ni plan commun pour faire face aux crises énergétiques comme celle de 1973 ; ni poli
15 s énergétiques comme celle de 1973 ; ni politique commune contre l’inflation sans augmenter le chômage, et vice versa. Rien d’a
16 ant mais sans violence, de croire en notre avenir commun . Cette Europe fédérée des communes, des régions, des nations et des p
17 en notre avenir commun. Cette Europe fédérée des communes , des régions, des nations et des peuples (et non plus des bureaux) co
3 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. L’économie
18 plus immédiats, les plus proches de la vie de la commune . De l’ère industrielle, nous devons passer à l’ère des ressources h
19 ui trouve ici ses applications : « Développons en commun ce qui est neuf. Laissons de côté les héritages du passé dont l’unifi
4 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. L’énergie
20 et de charbon. D’où l’on déduit qu’une politique commune s’impose dans le secteur de l’énergie plus encore que dans n’importe
21 généraux et régionaux en France, de cantons et de communes en Suisse, de Länder en RFA, de l’Autriche entière fin 1978 ; — l’opp
22 ergie. 5. Élaborer une politique de transports en commun dans les villes et dans les campagnes. 6. Mettre à l’étude de toute u
5 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. L’environnement
23 s certains projets de gestion des eaux, d’intérêt commun pour plusieurs États. L’une des premières tâches européennes est en e
6 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. Les régions
24 ions. Ces régions sont définies par des réactions communes à certains « défis » socioéconomiques ou à certaines menaces sur leur
25 s frontaliers, de créer un aéroport international commun , et de résister à l’implantation autour du coude du Rhin de seize cen
26 dizaine d’entre elles chevauchent les frontières communes avec l’Allemagne du Danemark, de la Hollande, de la Belgique, du Luxe
27 doute la motivation la plus fondamentale qui soit commune à tous les types de régions. Ce besoin peut suffire à lui seul, en l’
28 uant aux transports publics ; —quant à la mise en commun des instruments de culture des terres, des corps et des esprits, lors
29 ssibilités de l’individu, de la famille, ou de la commune . De telles régions, définies comme espaces de participation civique,
30 ubsistent réellement que les motivations d’action commune sur le plan civique sur un territoire donné. Il en va de même pour la
31 st, alimentation du bétail, banques locales : les communes (neighborhoods) commencent à retrouver le sens de leur autonomie, à r
7 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. La défense de l’Europe
32 s’unir au moins assez pour organiser une défense commune dans toute la profondeur du continent — et le reste viendrait par la
33 ns nos populations quant à une éventuelle défense commune d’on ne sait trop quelle Europe ; cependant que la défense isolée d’u
34 éens que si ces derniers manifestent leur volonté commune de se défendre. « Démographie, héritage culturel commun, puissance in
35 de se défendre. « Démographie, héritage culturel commun , puissance industrielle et technologique », tout les y pousse. Mais s
8 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. Programme pour les Européens
36 se des pouvoirs fédéraux européens. 2. Donner aux communes et aux régions le droit de se prononcer sur les sources, la nature et
9 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. Annexes
37 imposant de députés autonomistes à la Chambre des communes , cependant que le pays de Galles a déjà un représentant accrédité aup
38 éclare à l’article 137 que « l’État se compose de communes , de provinces et des Communautés autonomes qui seront constituées. To
39 ouvoir étatique à des « sous-régions » formées de communes associées, et que l’on a proposé d’appeler des « fédérations de pays 
40 proposé d’appeler des « fédérations de pays », de communes , de mini-régions. Jamais constitution d’un pays d’Europe n’aura propo
41 ésion dans la poursuite d’objectifs et d’intérêts communs . C’est cette cohésion, autour d’un certain nombre de critères variabl