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— car c’en est un — qui exprimait les convictions
communes
de toute l’équipe de l’Ordre nouveau servît aussi de conclusion à un
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autés, communesa 1. Les sources de l’idée de
commune
20 février 1970 La commune urbaine ou cité-État qui se manifeste a
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ources de l’idée de commune 20 février 1970 La
commune
urbaine ou cité-État qui se manifeste au Moyen Âge a plusieurs source
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nction dans la cité. 14 janvier 1977 L’esprit des
communes
germaniques, c’est d’une part la volonté de se gouverner soi-même, ce
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, mais par un collège ou un conseil. L’esprit des
communes
, c’est d’autre part un certain esprit frondeur contre toute espèce de
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ait tenté de faire main basse sur la cité, sur la
commune
. C’est aussi un esprit hiérarchisé, en somme très peu égalitaire. On
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27 février 1970 Dans toute l’Europe, l’esprit des
communes
, c’est d’abord une volonté de se gouverner soi-même. C’est donc un es
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u, je crois qu’il faudrait l’appeler l’époque des
communes
, des communautés de manière plus générale. Toute la vie de l’homme du
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ronde, connue par les romans bretons, qui est une
commune
, une communauté autour du roi Arthur ; — puis, naturellement, viennen
10
roi Arthur ; — puis, naturellement, viennent les
communes
proprement dites, les municipalités. 25 octobre 1968 Puisqu’elle est
11
x étrangers la qualité d’hommes véritables. 2.
communes
, communautés, universités 20 février 1970 Deux types de communauté
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ès typiques du Moyen Âge : les universités et les
communes
urbaines. Les universités sont des communautés qui sont plus proches
13
pe au xiie siècle. Le terme universitas signifie
commune
, communauté. Les premières universités sont des unités autonomes, con
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sont des unités autonomes, constituées comme des
communes
politiques, qui ont leur propre administration, assurent leur propre
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tonomes correspond aux abbayes d’une part, et aux
communes
d’autre part. Il faut noter surtout que le terme universitas désigne
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orps. On le traduisait à l’époque en français par
commune
, en allemand par Gemeinde. Ces trois termes étaient complètement syno
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as été fait entre trois cantons, mais entre trois
communes
qui y sont désignées dans ce texte latin comme des universitates, dés
18
exte latin comme des universitates, désignant les
communes
qui s’étaient établies dans les trois vallées autour du Gothard. C’es
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est absolument contemporaine de la naissance des
communes
et des corporations au Moyen Âge ; ce n’est pas par hasard, puisque l
20
rd, puisque les premières universités ont été des
communes
et des corporations : les communes, au début, cherchaient à garantir
21
és ont été des communes et des corporations : les
communes
, au début, cherchaient à garantir leur autonomie en se faisant donner
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’est exactement le même mouvement qui a amené les
communes
politiques à chercher l’immédiateté impériale, qui a conduit les tout
23
ord historiquement puisqu’elles ont été de vraies
communes
; ensuite, il se trouve qu’elles pourraient être le lieu où la questi
24
’elles pourraient être le lieu où la question des
communes
serait non seulement étudiée théoriquement et scientifiquement, mais
25
xpérimentalement. Les problèmes qui se posent aux
communes
aujourd’hui, problèmes de dimensions, problèmes de participation, pro
26
sont les problèmes qui se posent spécialement aux
communes
et aux universités. Ils sont des problèmes par nature interdisciplina
27
u syndic, du président de conseil municipal d’une
commune
d’aujourd’hui, est aussi difficile que celui d’un homme cultivé qui v
28
nt que personne ne peut participer à la vie d’une
commune
comme celle de New York, qui groupe huit à neuf millions d’habitants,
29
on des choses publiques, c’est la destruction des
communes
, et c’est la dépolitisation, au pire sens du mot, au sens étymologiqu
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politique signifiait s’occuper des affaires de la
commune
. Étymologiquement, dépolitisation veut dire : désintérêt des affaires
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ire : désintérêt des affaires de la cité et de la
commune
. 15 novembre 1968 Dans la première cité grecque, dans les petits cant
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la ville, c’est-à-dire de la rencontre, de la vie
commune
. Dans les banlieues, chacun vit pour soi, dans son coin, dans de gran
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taudis, et qui ne sont pas vraiment de nouvelles
communes
ajoutées aux anciennes villes, mais de simples entassements de solitu
34
s le xviie , xviiie siècle surtout, la place des
communes
, qui était la manifestation même de la démocratie, devient tout à fai
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1967 Je ne préconise absolument pas le retour aux
communes
anciennes. Je ne préconise pas une restauration des libertés communal
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par de grandes associations comme le Conseil des
communes
d’Europe, ou l’Union des villes et des pouvoirs locaux, qui me semble
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on. Pour une quantité de services, les tâches des
communes
sont déjà régionales, dépassent les limites de la commune. Pensez à l
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sont déjà régionales, dépassent les limites de la
commune
. Pensez à l’eau : il est très rare qu’une commune puisse avoir son ea
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commune. Pensez à l’eau : il est très rare qu’une
commune
puisse avoir son eau ; en général, elle vient d’ailleurs, car des que
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istribution d’eau, d’épuration d’eau obligent les
communes
à coopérer. Les questions d’électricité, la vie culturelle, la vie de
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es, demandent quelque chose de plus grand que les
communes
anciennes. Le système des hôpitaux également est trop cher pour une c
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ème des hôpitaux également est trop cher pour une
commune
, et il demande la mise en coopérative de plusieurs communes. Une des
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et il demande la mise en coopérative de plusieurs
communes
. Une des choses principales qui manquent aujourd’hui à la commune, c’
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choses principales qui manquent aujourd’hui à la
commune
, c’est la possibilité de prévision : toutes les études de prospective
45
e. Tous ces services débordent la dimension de la
commune
, et on ne peut rien y faire. Le cadre communal est dépassé en fait, e
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ersible. On en vient à la notion de groupement de
communes
: quelque chose d’assez grand pour la liberté culturelle et quelque c
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ue ne peut être obtenu qu’en groupant des petites
communes
. 3 février 1967 Les variations de dimensions et de formes des cités c
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européenne — Res publica europea — fondée sur les
communes
et les régions librement fédérées du continent, peut en offrir le mod
49
Avec l’introduction suivante des éditeurs : « Les
communes
ont constitué un élément particulièrement important de l’histoire eur
50
on fédérale pour maintenant et pour l’avenir. Les
communes
se sont nourries des apports grecs avec la polis, romains avec la civ
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(fondés sur les droits personnels). L’esprit des
communes
est une caractéristique majeure du Moyen Âge : c’est un esprit fronde
52
e terme universitas qui s’applique aussi bien aux
communes
qu’aux universités. Actuellement, selon Denis de Rougemont, il faudra
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rté et la puissance, à travers des groupements de
communes
qui se fédèrent volontairement pour réaliser en commun des tâches qu’
54
s qui se fédèrent volontairement pour réaliser en
commun
des tâches qu’aucune d’entre elles ne pourrait effectuer seule. De mê
55
rit : c’est la disparition rapide de tout langage
commun
, remplacé par une quantité de langages spéciaux, de moins en moins tr
56
re part, l’évanouissement de la conscience du but
commun
, des fins dernières de l’entreprise humaine, qui se perdent dans les
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inconcevable. Cependant, si on dit que le langage
commun
se perd entre les différentes branches du savoir, cela veut dire auss
58
s branches du savoir, cela veut dire aussi que la
commune
mesure de notre civilisation est en train de se perdre. J’entends par
59
lisation est en train de se perdre. J’entends par
commune
mesure, par exemple, une conception commune de l’homme, de ce qu’il d
60
s par commune mesure, par exemple, une conception
commune
de l’homme, de ce qu’il devrait être dans la société, de l’homme univ
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tout le continent et dans tous les sens, qui sont
communs
à presque tous les peuples du continent ; et les foyers locaux de cré
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ditions judéo-chrétiennes naturellement, qui sont
communes
à tous nos peuples. Donc, à la fois grande diversité et parenté fonda
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alisation qui se traduit par une perte du langage
commun
et, au-delà, une perte de conscience des finalités par rapport à une
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, spirituel, ethnique, moral, des réalités de but
commun
, ou parfois des réalités d’origine commune. La nation est beaucoup pl
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de but commun, ou parfois des réalités d’origine
commune
. La nation est beaucoup plus vague, et pas nécessairement délimitée p
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un centre sacré, qui était, pour les jacobins, la
commune
de Paris (chez Anacharsis Cloots, par exemple). 25 octobre 1968 L’Éta
67
aditions des provinces, contre les traditions des
communes
, contre les traditions dans le monde germanique des principautés souv
68
ntre les mains d’un chef, elle oblige à mettre en
commun
toutes les forces physiques, économiques et morales. L’État a sa sour
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comme l’avait fait, par exemple, cette entreprise
commune
qu’étaient les croisades. 1er novembre 1968 Il importe de rappeler la
70
aut Moyen Âge, mais aussi les corporations et les
communes
, qui étaient opposées au régime féodal, mais étaient le même genre de
71
dit avoir été inspirés à Lénine par l’exemple des
communes
suisses. Bien que publié plusieurs fois, cela est absolument faux ; l
72
ouplesse, il fait confiance à des règles d’action
commune
souples, tandis que l’un ne fait confiance qu’au règlement uniforme,
73
ons. J’ai montré que les sources de notre culture
commune
sont nombreuses, souvent contradictoires entre elles, ce qui donne un
74
olues. 26 novembre 1976 Ce que nous avons de plus
commun
en Europe, c’est notre goût de différer du voisin, et ceci nous diffé
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t-être aussi l’absence de perception de finalités
communes
, qui permettraient d’aller au-delà de ces souverainetés, de ces natio
76
pouvoir supranational, l’établissement de règles
communes
, mises au point par un groupe de spécialistes, d’experts. En face de
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sent absolument inadéquats à l’ampleur des tâches
communes
qui s’offrent maintenant à l’Europe ? Il faut éviter ces deux extrême
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22 avril 1966 L’unité, c’est à la fois le fond
commun
, la base de départ, et le but dernier, l’idéal à rejoindre. Pour les
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véritables. Et la Cité européenne, fondée sur les
communes
et les régions librement fédérées du continent, peut seule en offrir
80
ité autonome et concrète d’autre part, il faut un
commun
accord, au sens littéral, engageant des volontés. Ainsi, le pacte féd
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ontinuer à vivre à sa manière, c’est de mettre en
commun
certaines fonctions vitales, non seulement la défense contre l’étrang
82
au moment où des conflits se multiplient entre la
commune
de Paris (où règne le Club des jacobins) et les provinces. La résista
83
t les provinces. La résistance des provinces à la
commune
de Paris, aux extrémistes jacobins, prend le nom de « fédéralisme ».
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té rendue à l’usage de l’homme. Il faut mettre en
commun
, à l’échelle fédérale continentale, tout ce qui est nécessaire pour g
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est authentique, c’est-à-dire liant par pacte des
communes
diverses, la fédération est condamnée à la neutralité, donc à la paix
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us proche réunissant librement les individus : la
commune
, l’entreprise (pas la famille, car celle-ci s’identifie au clan, et l
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ets, de tâches, dépassent par leurs dimensions la
commune
et la petite entreprise. Alors, il faut passer aux régions (définies
88
e où les provinces, les régions, les cantons, les
communes
autonomes forment entre elles librement un pouvoir commun, doté de ce
89
utonomes forment entre elles librement un pouvoir
commun
, doté de certaines compétences parfaitement délimitées, qui correspon
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rien à voir dans les affaires des régions ou des
communes
autonomes ; il est au contraire là pour assurer cette autonomie, pour
91
édérale basée sur les États-nations, mais sur les
communes
et les régions. Dans une fédération, le critère de la répartition des
92
s se voient confier uniquement les tâches que les
communes
ne peuvent valablement entreprendre. On sait que d’après Proudhon, le
93
nnaissons bien aujourd’hui ; les unes étaient les
communes
, les communes et leurs ligues ou confédérations, qui vont se multipli
94
aujourd’hui ; les unes étaient les communes, les
communes
et leurs ligues ou confédérations, qui vont se multiplier pendant le
95
, on peut dire que la plupart des choses les plus
communes
et les plus importantes de la vie allaient de soi, c’est-à-dire ne po
96
tion des communautés qui soient liées par une foi
commune
ou des espoirs communs. Cela revient finalement à ce très vieux dilem
97
i soient liées par une foi commune ou des espoirs
communs
. Cela revient finalement à ce très vieux dilemme qui est dans l’Évang
98
ence, on se laissait déterminer par les conduites
communes
. Aujourd’hui, tout est libre, mais tout devient problème, occasion de
99
s de ces chiffres. Par exemple, quand on dit : la
commune
de x n’a pas autant de moyens financiers que la petite commune de y p
100
n’a pas autant de moyens financiers que la petite
commune
de y pour l’hygiène mentale des enfants des écoles, on dit en réalité
101
le des enfants des écoles, on dit en réalité : la
commune
de x, quoique plus riche que celle de y, n’a pas les mêmes objectifs
102
on exacte non seulement de l’absence de finalités
communes
et créatrices de communautés structurées, mais de la mise en œuvre, h
103
sont presque des synonymes, et que leur condition
commune
est précisément ce passage du sacré au profane, qu’on appelle « sécul
104
autant d’instruments de réalisation de cet idéal
commun
que constitue la personne. Ainsi, par-delà toutes les différences qui
105
notion du civisme, de la vie politique, de la vie
commune
, qui traduisait bien cette notion de l’individu. Dans le monde romain
106
re romain, se reforment, au Moyen Âge, les cités,
communes
et communautés, où ce type d’homme nouveau, bipolaire, se manifeste.
107
à la nécessité de décider librement notre avenir
commun
dans la cité, de le prévoir en fonction de finalités déclarées, dont
108
dhon l’avait discerné, ce sont des fédérations de
communes
, puis de régions, qui constitueront la fédération européenne dans un
109
tte autonomie. Au Moyen Âge, la cité, en tant que
commune
, est une auto-nomie. Mais les communes n’ont pu subsister autonomes q
110
en tant que commune, est une auto-nomie. Mais les
communes
n’ont pu subsister autonomes que là où elles étaient liguées (la Suis
111
pation civique (elle tue le civisme en vidant les
communes
et les provinces de leur vie propre, autonome). Elle est trop petite
112
iques et des communautés qui leur correspondent :
commune
et entreprise, région, groupe de régions (national ou sectoriel), féd
113
ueville écrit que l’école de la liberté, c’est la
commune
. On a oublié tout cela jusque très récemment, quand on a redécouvert
114
ar l’usager, distribuer et répartir l’État, de la
commune
et de l’entreprise à la région et aux groupements de régions jusqu’au
115
auté, libre association conclue au nom d’un idéal
commun
qui la garantit, en vue de sauvegarder les autonomies particulières.
116
le”. Ainsi définie, elle constitue, au-delà de la
commune
, le cadre de participation civique le plus adapté à l’exercice de la
117
sait dans les cités italiennes qui devenaient des
communes
contre les seigneurs environnants : il désignait, comme le mot « nati