1 1938, Articles divers (1938-1940). Le seul espoir (juin 1938)
1 de sa vocation unique, mais cependant relié à la communauté par l’exercice de cette vocation. L’homme libre et relié, c’est le ch
2 on. L’homme libre et relié, c’est le chrétien des communautés primitives : c’est le chevalier des légendes médiévales ; c’est l’art
3 petites nations. Nous sommes une Confédération de communautés régionales. C’est dans la mesure où nous voulons rester cela, et le d
2 1939, Articles divers (1938-1940). Un quart d’heure avec M. Denis de Rougemont : Hitler, grand-prêtre de l’Allemagne (11 janvier 1939)
4 phénomène fondamental de la reconstruction d’une communauté autour d’un sentiment sacré. Et ce n’est pas la soif d’une tyrannie,
3 1939, Articles divers (1938-1940). Il y a toujours des directeurs de conscience en Occident (juin 1939)
5 eux ou trois » d’entre nous ; l’Église : la seule communauté qui ait son fondement au-delà du monde, dans l’Éternel qu’elle espère
4 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
6 pire des morts, ce mouvement de dissolution de la communauté primitive, c’est la naissance même de la Grèce. Sur le fond indistinc
7 ndividus se groupent pour constituer de nouvelles communautés (les thiases) comparables à la cité au sens moderne. Alors que la tri
8 tefois, ce mouvement centrifuge, par rapport à la communauté d’origine, s’il se confond d’abord, soulignons-le, avec l’intelligenc
9 sorte d’angoisse diffuse d’où naît l’appel à une communauté nouvelle et plus solide, où l’individu isolé retrouve des contraintes
10 istoire. La Grèce individualiste a triomphé de la communauté barbare du sang. Mais plus tard elle a sombré dans l’anarchie. Et à s
11 orme un vide social, une angoisse, un appel à une communauté . L’anarchie et la tyrannie, successivement, ont fait faillite. Quelle
12 sent possibles. Ou bien l’on cherche à recréer la communauté primitive, à base de sang et de liens sacrés : c’est une régression v
13 raintes sacrées. C’est là ce que j’appellerai une communauté régressive. L’autre possibilité de communauté, c’est celle qu’imagine
14 une communauté régressive. L’autre possibilité de communauté , c’est celle qu’imagine l’être spirituel. C’est l’espoir d’une sociét
15 élation inouïe. Il s’agit donc de l’attente d’une communauté progressive. La réalisation historique de la première possibilité s’e
16 e demeure persuadé que la seule possibilité d’une communauté progressive n’eût pas suffi à éveiller la volonté de la réaliser et d
17 e vue sociologique où je me place ici ? C’est une communauté spirituelle formée d’un grand nombre de petites communautés locales,
18 é spirituelle formée d’un grand nombre de petites communautés locales, que l’on pourrait appeler d’un terme moderne : des cellules.
19 it appeler d’un terme moderne : des cellules. Ces communautés ne sont pas fondées sur le passé ni sur des origines communes. « Il n
20 endent, c’est la fin des temps. Et cependant, ces communautés étranges constituent bel et bien les germes d’une société véritable.
21 spirituellement et socialement, l’Église est une communauté d’hommes qui sont à la fois libres et engagés. Libérés par Celui qui
22 , recréa, tout au long du Moyen Âge, une sorte de communauté sacrée, de société sacrale d’allure collectiviste. Il fallait le prév
23 Si la foi venait à disparaître ou à s’altérer, la communauté fondée sur la personne courait le danger d’une double déviation : d’u
24 réaction inévitable à la déviation romaine de la communauté catholique. Entre ces deux déviations, contre l’oppression collective
25 oi serait confuse. » L’Église primitive était une communauté spirituelle de personnes, d’hommes nouveaux, à la fois libres et enga
26 s libres et engagés, constituant une multitude de communautés locales. Telles seront à nouveau les Églises réformées. Point de cent
27 é, autonome et pourtant responsable au sein de la communauté . Ainsi le citoyen calviniste, qui vit profondément et quotidiennement
28 a plus de recours, plus de pardon à espérer : la communauté spirituelle ne peut pas en appeler à une instance supérieure à l’État
29 ’il n’existe rien au-delà. Pour définir une telle communauté , reprenons une des catégories que nous définissions en débutant. La r
30 religieuse du fascisme, a créé le type même d’une communauté régressive, c’est-à-dire d’une communauté fondée sur le passé : le sa
31 e d’une communauté régressive, c’est-à-dire d’une communauté fondée sur le passé : le sang, la race, la tradition, les morts. Voil
5 1939, Articles divers (1938-1940). Le théâtre communautaire en Suisse (1939)
32 r des forces individuelles mais engagées dans une communauté réelle. J’ai cherché, en second lieu, à tenir compte des conditions d
33 arce qu’un jour il a tout sacrifié au salut de la communauté . Le paradoxe central d’une pièce sur Nicolas, sa tension créatrice, r
34 drame de la personne à ses répercussions dans la communauté . Le dialogue est simplifié à l’extrême de manière à pouvoir supporter
6 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. III : Pourquoi nous devons rester neutres (9 mars 1940)
35 que, et surtout en allemand : Eid-Genossenschaft, communauté de ceux qui ont fait serment. Mais ici encore, il nous faut bien voir
36 chef ; au nom de la mission de la Suisse dans la communauté européenne. Non, la neutralité de la Suisse ne saurait être un privil
37 es, dont nous sommes responsables vis-à-vis de la communauté européenne. Je voudrais marquer d’une devise ce point central. Au Moy
7 1940, Articles divers (1938-1940). D’un journal d’attente (pages démodées) (avril 1940)
38 ge sur les valeurs d’opposition que sur celles de communauté . Car s’il n’est de communion vraie que dans la Vérité elle-même, cett
39 t violée par le voisin ; d’une nostalgie de cette communauté qu’ils disent avoir réinventée, dont nous ne sommes pas, et dont nous
8 1940, Articles divers (1938-1940). Autocritique de la Suisse (août 1940)
40 même souci de la personne et de son rôle dans la communauté  ; et tous ils s’adressent à des Suisses. Par une série de cercles con