1 1974, Articles divers (1974-1977). Recherche pour un modèle de société européenne (février 1974)
1 position morale dominante, en se transformant en communauté modèle. Vingt ans plus tard, me voici à la recherche d’une troisième
2 destruction finale du lien social, du sens de la communauté , et simplement de l’amour du prochain, remplacé par la loi de la jung
3 nstitués depuis cent-cinquante ans aux dépens des communautés réelles qu’ils ont enfermées dans leurs frontières, mises au pas, uni
4 au grand appel qui monte de leur peuple vers une communauté nouvelle. Cette réponse est mauvaise, voire atroce, mais c’est une ré
5 t aller : celle qui nous permettra de refaire une communauté , des communautés, au-delà de l’État-nation, et en deçà. Comme il conv
6 qui nous permettra de refaire une communauté, des communautés , au-delà de l’État-nation, et en deçà. Comme il convient quand on pré
7 rsonne, elle implique la valorisation des petites communautés . Là seulement l’homme peut être vraiment libre, car là seulement il e
8 f ou dictateur. Participation des personnes à des communautés de toute espèce, aussi nombreuses et variées que possible, pluralité
2 1974, Articles divers (1974-1977). L’Europe des régions (juin-juillet 1974)
9 ire des régions ? J’ai dit l’avantage des petites communautés , mais personne n’a jamais voulu faire une région pour faire une chose
10 tre : ni une atteinte à l’unité nationale, ni une communauté autonome, ni une pierre d’attente de l’Europe fédérale. Quand diront-
11 l’un que l’autre. Contre cela il faut recréer des communautés , et voilà le principal motif de faire des régions. Je dis que les Éta
12 les jacobins ont commencé par écraser toutes les communautés traditionnelles, systématiquement, consciemment. Il fallait que « le
13 militaire, mais cela revient à écraser toutes les communautés locales, réelles, affectives et spontanées. Cet État-là, non seulemen
14 einer, les forcer à s’intégrer ou à respecter des communautés humaines qu’elles bafouent ouvertement aujourd’hui. Il y en aurait de
15 née par l’angoisse des hommes devant l’absence de communautés . Devant l’absence de possibilités d’intervenir et d’avoir une efficac
16 Mussolini, il ne faut pas essayer de recréer une communauté par en haut, par un seul parti, une seule idéologie, beaucoup trop si
17 faire le contraire, c’est-à-dire faire sortir la communauté du sol comme on fait pousser un arbre, au lieu de planter, comme le f
18 uelque part et il a besoin de circuler. Besoin de communauté et besoin de solitude. Est-ce que la région, reposant sur la commune,
19 eurs professions. Ils étaient mis à l’écart de la communauté , celle-ci était alors gérée par un nombre décroissant de gens, finale
20 que. Donc, la participation est maximale dans une communauté minimale, et inversement… Aujourd’hui, nous nous trouvons dans la sit
21 t : « il y a deux types d’ateliers : l’atelier de communauté , l’atelier de municipalité ». Je suis tout à fait d’accord, je pense
22 ue » l’aménagement des rapports humains, dans une communauté donnée, l’équilibre entre la hiérarchie des besoins… c’est cela la po
23 faire coïncider ces dimensions avec celles de la communauté . Il faut trouver une adéquation de la dimension des tâches et de la d
24 de la dimension des tâches et de la dimension des communautés qui sont amenées à prendre des décisions. C’est cela le fédéralisme :
3 1974, Articles divers (1974-1977). La personne comme fondement des valeurs européennes (19 septembre 1974)
25 u réellement respecté et généralement obéi par la communauté dans laquelle nous sommes nés ? Devant ces problèmes de destin, notre
26 qui n’en est pas une, puisqu’elle n’est plus une communauté  ? Que vaut son fameux niveau de vie ? Vers quoi nous conduit-elle ? E
27 perpétuelle interaction de l’union et des petites communautés , de l’unité globale et des autonomies locales — cette pensée en tensi
28 s’ajouter les valeurs germaniques de fidélité, de communauté , de biens communs, les valeurs celtes d’aventure initiatique courue p
29 mer son prochain comme soi-même, et cela fonde la communauté  ! Non sur un sentiment, mais sur un acte ! Sur l’amour qui agit, l’am
30 e proximité géographique. Si le principe de toute communauté est de nature spirituelle et touche l’élément transcendant dans la pe
31 que de la personne appelle la création de petites communautés qui, pour défendre leur autonomie, seront amenées à se fédérer et don
32 étages, d’aventure personnelle à courir dans une communauté retrouvée. Voilà le but. L’atteindrons-nous ? J’ai toujours estimé qu
4 1974, Articles divers (1974-1977). Alexandre Marc et l’invention du personnalisme (1974)
33 ectivité, la nation représente au contraire « une communauté de culture », une réalité spirituelle, élective et non native. Elle e
34 nsister là-dessus. (ON 22-23) Distinction entre communauté et société, la communauté étant formée de personnes, « non d’individu
35 23) Distinction entre communauté et société, la communauté étant formée de personnes, « non d’individus ou d’organismes étatique
36 e et libre — de la personne humaine, créatrice de communautés . (ON 37) L’état totalitaire n’est pas autre chose que l’erreur moni
37 de proche en proche des relations sociales et des communautés , des cités, puis leurs fédérations : et c’est en route vers l’univers
5 1974, Articles divers (1974-1977). Un modèle pour l’Europe ? (1974)
38 en fin de compte à une loi des plus simples : les communautés de tous ordres qui ont peu à peu formé la fédération suisse ont été m
39 es pouvoirs de décision aux différents niveaux de communautés (municipalité, région, fédération) correspondant aux dimensions des t
40 veut alors que ces tâches soient attribuées à des communautés de niveau supérieur, continentales le plus souvent, parfois mondiale.
41 ste, c’est-à-dire l’attribution des décisions aux communautés dont la taille correspond aux dimensions des tâches, elle se comporte
42 l, celui qui attribue le pouvoir de décision à la communauté dont les dimensions correspondent aux dimensions des tâches à entrepr
6 1975, Articles divers (1974-1977). « Le sort des écrivains emprisonnés constitue un drame et un avertissement » (juin 1975)
43 é que j’oppose à tous les États-nations l’idée de communauté régionale. Même si la voix porte aujourd’hui beaucoup plus loin je su
7 1975, Articles divers (1974-1977). « L’État-nation, voilà l’ennemi » (1er juillet 1975)
44 ommerce, entassement mégalopolite, destructeur de communautés , terreur permanente au sein de la paix des lâches. Beau résultat, bri
45 é personnelle, non de puissance collective, et de communauté vivante, non de prestige, en fin de compte militaire. Je ne propose p
46 r destin collectif, et de la dissolution de toute communauté à laquelle ils pourraient participer ? Recréer une communauté où l’h
47 laquelle ils pourraient participer ? Recréer une communauté où l’homme puisse recouvrer la dimension civique sans laquelle il n’e
48 rcher sa propre voie vers des formes nouvelles de communauté . Pour l’Europe de l’Est comme pour l’Europe de l’Ouest, la solution m
8 1975, Articles divers (1974-1977). « Il ne s’agit pas de créer des régions qui soient de petits États-nations » (septembre 1975)
49 ipation du citoyen aux affaires publiques, pas de communauté  ! Et c’est la nostalgie d’une communauté humaine restaurée, d’un lien
50 , pas de communauté ! Et c’est la nostalgie d’une communauté humaine restaurée, d’un lien de participation réelle, de luttes commu
9 1975, Articles divers (1974-1977). Notre complexe de culpabilité (1975)
51 pas ailleurs que dans les raisons d’être de leur communauté peu croyable mais vraie — ce miracle qu’il faut traduire en formules
10 1975, Articles divers (1974-1977). Suisse 1975 (1975)
52 te à accorder la dimension des tâches à celle des communautés capables de les gérer, il devient évident que les Suisses ne peuvent
11 1975, Articles divers (1974-1977). Le Morgarten du xxe siècle (1975)
53 e guère : l’essentiel, c’est la forme concrète de communauté qu’ils défendent. Je retrouve, chez les partisans de l’autogestion au
12 1976, Articles divers (1974-1977). Changer de cap (novembre 1976)
54 on responsable des citoyens aux affaires de leurs communautés autonomes. Je vais donc considérer quelques-uns des arguments échangé
55 urvivre, qui détruisent à la fois la nature et la Communauté des hommes, au nom du prestige de l’État — vanité collective et surpr
56 ge progressive et insensible des individus et des communautés locales. Personne, je le sais, ne viendra dire devant un parlement ou
13 1976, Articles divers (1974-1977). Message de M. Denis de Rougemont (1976)
57 militaire ou une entité politique, doit être une communauté culturelle. Et dans ce même chapitre, je souligne cette phrase : L’
14 1976, Articles divers (1974-1977). L’Europe, l’été [préface] (1976)
58 re encore étroit des membres à part entière de la Communauté , puisqu’elle englobe déjà seize pays d’Europe et que ses plus grands
59 a musique à son milieu d’origine et d’usage, à la communauté dont elle fut l’expression ou qu’elle reconstitue dans les esprits ch
60 naux ou municipaux, chacun d’eux correspond à une communauté réelle, dont la ville où ils se jouent forme le foyer rayonnant. Chac
61 l’acte exceptionnel, symbolique et mémorial d’une communauté . Il est beau que ce soit à la musique, plutôt qu’à quelque mascarade
15 1977, Articles divers (1974-1977). La puissance et les choix (mai 1977)
62 s par un besoin de responsabilité assumée dans la communauté . Comment se sentir libre si l’on n’est responsable de rien ? Et comme
63 part l’aménagement des relations humaines dans la communauté (polis, donne politique, civitas donne civisme), d’autre part l’art d
64 -à-dire de « gouverner » au sens étymologique une communauté — locale, régionale, nationale — vers des fins choisies par un chef,
16 1977, Articles divers (1974-1977). Du passé à l’avenir d’une région (27 juin 1977)
65 autés Pour donner une idée de la diversité des communautés qui formeront plus tard la Romandie, prenons à titre d’exemple l’état
66 ont contribuer à former peu à peu un sentiment de communauté entre ces cinq pays, principautés et républiques : ce sont la Réforme
67 c’est-à-dire de la libre alliance de très petites communautés , « seul système, écrit-il, qui réunisse les avantages des grands et d
68 et des accidents de l’histoire répercutés sur nos communautés  : l’horlogerie par exemple dans l’arc jurassien, et la banque à Genèv
69 ive des frontières a provoqué les réactions de la Communauté économique de Bruxelles, puis de sa contrepartie, l’AELE, dont la Sui
17 1977, Articles divers (1974-1977). « Il faut changer de cap » (27 septembre 1977)
70 où la Suisse est née de la fédération de petites communautés , car la petite communauté permet seule à la voix d’un citoyen d’être
71 fédération de petites communautés, car la petite communauté permet seule à la voix d’un citoyen d’être entendue, donc aux citoyen
72 it, lentement mais sûrement et méthodiquement les communautés traditionnelles, et par suite le sens civique dans l’Hexagone. Mais l
73 autre chose que les seules ethnies : ce sont les communautés qu’il s’agit de reconnaître, comme le disait Vidal de la Blache, et n
18 1977, Articles divers (1974-1977). Denis de Rougemont : le retour d’un hérétique (3 octobre 1977)
74 doctrines du moment. Cette jeunesse avait faim de communauté , de rassemblement, voire de religion, et Hitler, Staline ou Mussolini
19 1977, Articles divers (1974-1977). Pierre Desgraupes fait le point avec Denis de Rougemont (10 octobre 1977)
75 liste. Mais que peut-on substituer à l’État ? Des communautés vivantes ayant d’autres fins que leur propre puissance. Un tel substi
76 tous en décidaient. Et je connais aujourd’hui des communautés non nationales, par exemple, la communauté de Longo Maï en Haute-Prov
77 i des communautés non nationales, par exemple, la communauté de Longo Maï en Haute-Provence, qui, sans du tout connaître l’exemple
78 é à essaimer ; ils ont aujourd’hui une dizaine de communautés répandues sur quatre pays qui restent plus ou moins en relation ; par
79 tissus. Le début de la puissance… Est-ce que ces communautés sont vos modèles ? Non, mais elles montrent, expérimentalement, une p
80 on assez poussée entre le petit État ou la petite communauté et le grand État, et je montre assez facilement (après beaucoup d’aut
20 1977, Articles divers (1974-1977). L’Avenir est votre affaire (11 octobre 1977)
81 les thèmes de l’écologie, du régionalisme, de la communauté . Une expérience comme Longo Maï me paraît hautement positive et je l’
21 1977, Articles divers (1974-1977). « Je suis un pessimiste actif » (17 octobre 1977)
82 ilité. Mais ce n’est possible que dans de petites communautés . C’est pour cela que je crois aux régions, contre l’État centralisate
22 1977, Articles divers (1974-1977). « L’avenir, c’est notre affaire ! » (18 octobre 1977)
83 réait de faux besoins, où la disparition de toute communauté véritable conduirait à des désastres politiques. Nous avons pris le p
84 l faut bien appeler l’âme de la foule. Une fausse communauté née de la grisaille et de l’anonymat. Quand j’en ai parlé en France,
85 ipation de plus en plus active aux intérêts de la communauté immédiate permettra de modifier la situation. Justement : l’avenir es
23 1977, Articles divers (1974-1977). Au tableau d’honneur de Parents : L’Avenir est notre affaire (octobre 1977)
86 cles, dans toutes ses activités. Le sens de la communauté humaine doit renaître Et pourtant ! les occasions ne lui ont pas m
87 ique. Dans l’Europe du xxe siècle, le sens de la communauté est en train de disparaître, mais le besoin « d’être ensemble » demeu
88 a jeunesse à la délinquance. La dissolution de la communauté dans la société actuelle a fait perdre à l’homme le sentiment de resp
24 1977, Articles divers (1974-1977). Demain le soleil (20 décembre 1977)
89 jeune âge, je crois à une forme de société où une communauté entre les hommes serait possible. Dès les années 1930, j’ai fondé le
90 iste, les hommes avaient un besoin fondamental de communauté . Nos sociétés n’avaient pas de raison à ce besoin et Hitler a apporté
25 1977, Articles divers (1974-1977). La fonction et la structure de la ville future (décembre 1977)
91 umaine, c’est-à-dire la personne réalisée dans la communauté . 2. Pourquoi des villes ? Parce que les hommes ont besoin de vi
92 besoin de vivre ensemble et tendent vers la libre communauté des personnes. Mais que signifie vivre ensemble ? C’est : dialoguer,
93 duit nombre-étendue, limité de telle sorte que la communauté civique puisse fonctionner. Car une fois dépassées les mesures optima
94 s sont aujourd’hui des machines à dissocier toute communauté vivante pour en faire une collectivité inerte ; à remplacer la solida
26 1977, Articles divers (1974-1977). Souvenir de 1938 (1977)
95 ieuse, perd à coup sûr : les raisons d’être d’une communauté d’hommes libres. Au surplus, la musique d’Honegger reste en dehors —
27 1977, Articles divers (1974-1977). Les débuts de la construction européenne (1977)
96 and se présente comme un réflexe de défense de la communauté européenne qui s’éprouve obscurément menacée, ainsi que Dante va l’éc
97 at national naissant, et qui essaie de rallier la communauté chrétienne contre les infidèles. De siècle en siècle, l’idée renaît à
98 les intérêts mesurables des peuples. L’idée d’une Communauté de défense européenne, écartée de la discussion des congrès, s’était
28 1977, Articles divers (1974-1977). Robert Schuman (1886-1963) : l’homme de la frontière (1977)
99 militaire ou une entité politique, doit être une Communauté culturelle. Et dans ce même chapitre, je souligne cette phrase : L’
29 1977, Articles divers (1974-1977). Hérétiques de toutes les religions, unissez-vous ! (1977)
100 sies qui se constituent en doctrine imposée à une communauté dont elles deviennent alors l’orthodoxie ; et les systèmes dogmatique
101 te cohérente m’incite à tenir balance égale entre communauté et vocation, entre universel et unique. Mais ce n’est peut-être qu’un
102 era porté à privilégier soit la personne, soit la communauté . Il existe au surplus certaines correspondances entre ces types psych