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dans la vie ? À quoi doit servir une société, une
communauté
? Quelle est sa fin ? Est-ce que c’est la puissance ou est-ce que c’e
2
, c’est-à-dire du pilotage, du gouvernement d’une
communauté
dans une certaine direction en tâchant de la rendre acceptable par le
3
uez même qu’il est impossible d’espérer bâtir une
communauté
libre si nous commençons par « rater le couple ». Votre exemple de l’
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apables de devenir les éléments d’une cité, d’une
communauté
libre. L’État, de nos jours, est comparable à la passion parce qu’il
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— ne fût-ce que quelques jours — un sentiment de
communauté
. À l’heure actuelle, face à ce laminage des États centralisés conduis
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nverser, mais le créer par en bas : revenir à des
communautés
de petites tailles, à des municipalités, à des entreprises, à des rég
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ons-nous ? et marque la nécessité de reformer les
communautés
à l’échelle humaine où le citoyen serait libre, parce que responsable
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auver leur autonomie que lorsqu’il s’agit de leur
communauté
. 9. Sans parler de la fin de ces fameux États-nations, où va-t-on ? S
9
ne peut pas décuire un œuf dur ». On recréera des
communautés
, on abandonnera toutes ces grandes villes qui ne sont plus rentables
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que je préconise, c’est de créer des régions, des
communautés
, de refaire sur leur base une Europe, celle de la culture et des écha
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ociété d’hommes creux. Il n’y a plus de véritable
communauté
et cela favorise notamment la délinquance. Il a été vérifié, avec des
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l’échelle de l’homme, c’est-à-dire basée sur les
communautés
, les régions et les rapports personnels que l’on sauvera notre monde
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dans L’Avenir est notre affaire que seules les
communautés
permettraient à l’homme de reprendre en main ses pouvoirs, et vous mo
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comment l’État-nation détruit les bases de toute
communauté
vivante. C’est un cercle vicieux. Comment lutter ? Certains disent :
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accomplir concrètement que dans la cité, dans la
communauté
: on ne devient pas une personne tout seul mais on ne le devient pas
16
s non plus si l’on est totalement immergé dans la
communauté
et déterminé par elle. C’était aussi à quelques nuances philosophique
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recherche nucléaire). Vous avez également créé la
Communauté
des guildes et clubs du livre européen. Vous présidez l’Association e
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conditions du xxe siècle, qui sont celles de la
communauté
, afin d’ouvrir au monde la voie qu’il cherche, la voie des libertés o
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ésir d’y conduire les Européens. Dira-t-on que la
Communauté
de Bruxelles a repris le flambeau ? On voit bien qu’elle en a quelque
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ois la preuve dans le récent Rapport annuel de la
Communauté
, qui exprime la crainte que l’élargissement de celle-ci à trois pays
21
s de l’Europe : non, pas même pour les Neuf de la
Communauté
. Ni Parlement européen élu, légitimé, législatif ; ni Sénat des États
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qu’elle a lancées dans le monde entier et que les
communautés
les plus traditionnelles adoptent ou subissent aujourd’hui. L’Europe
23
les idées de liberté et de responsabilité dans la
Communauté
, de foi jurée et de pacte fédéral, puis d’internationalisme et d’arbi
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détruirait les bases mêmes de toute guerre : les
communautés
humaines. Devant les grands défis mondiaux que j’ai évoqués, nous ne
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t. Si nous nous sentions Européens, membres d’une
communauté
fédérale d’environ 400 millions d’habitants à l’Ouest, en attendant q
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, détruit les équilibres naturels, et les petites
communautés
de base dans lesquelles seules le citoyen pourrait devenir une person
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nique, ou d’un grand mythe dans l’existence d’une
communauté
. Le diable s’installe chez les habitants d’un village (Le Règne de l’
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n, dans les rapports interhumains créateurs de la
communauté
. Entre le personnalisme du jeune Marx et le Goulag, il n’y a pas seul
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abilité, on se donne consistance. Sinon, point de
communautés
, ni donc de régions, ni d’Europe, ni de paix, ni de futur. Commençons
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ppose l’engagement civique de la personne dans la
communauté
, je n’ai jamais adhéré à aucun parti. Cette simple constatation répon
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nois, etc. Il est certes très important que toute
communauté
linguistique dans le monde soit assurée du droit à son identité, du d
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vers lui-même et de ses responsabilités envers la
communauté
. Tout homme est unique. Tout homme doit donc inventer sa voie vers le
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sa vocation et responsable de l’accomplir dans la
communauté
. M. Denis de Rougemont, nous vous remercions. x. « Dialogue-intervi
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eau pressurisée), soit une fédération de petites
communautés
autonomes. Importance de l’État ou l’importance de l’Homme ? 2.
35
développement des personnes responsables dans la
communauté
. Qui décidera ? 3. Qui va faire ce choix ? Si nous ne bougeons
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u’elle vient d’en bas, des sources mêmes de toute
communauté
digne du nom, qui sont le refus de la violence, le souci de répartir
37
’initiative confiant les décisions nucléaires aux
communautés
locales et aux régions. Et n’oublions jamais de rappeler que l’argume
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ment par la santé d’un peuple, par son sens de la
communauté
, et par son niveau d’éducation. » Vers la vraie qualité de la vie
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ours assemble un peuple de fidèles et suscite une
communauté
. Celle-ci réclame un cadre et des institutions. Or, au plan politique
40
e dans la masse, mais en même temps le relie à la
communauté
de ses prochains. Le dogme de l’Incarnation, d’autre part, selon lequ
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cellule prise dans la masse, il tend à former des
communautés
où sa liberté et sa responsabilité puissent être réelles. Le christia
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calvinistes (assemblées de notables élus par les
communautés
locales ou paroisses) sont devenus les prototypes de nos parlements m
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de passage à l’axe chrétien, personnaliste. Cette
communauté
des conceptions fondamentales de l’homme et du monde est beaucoup plu
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uropéen le sens de l’Europe ! D’autre part, cette
communauté
profonde est masquée à nos yeux depuis un siècle et demi par une esti
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de plus complexe mais aussi de plus humain : les
communautés
locales et régionales : celles qui ont été les bases du fédéralisme s
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t peut donc manifester sa vocation unique dans la
communauté
, hors de laquelle elle ne saurait subsister bien longtemps, ni physiq
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velle d’inventer un modèle d’avenir : celui d’une
communauté
non étatique et pluraliste ; non définie par ses contours bornés mais
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éclairées » ou un peu folles, sociétés de pensée,
communautés
de travail, etc. Des noms ? Padoue, Mantoue, Sienne et Venise, Naples
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mble qu’une vision écologique et conviviale de la
communauté
renaissante puisse induire une éthique de l’amour qui signifierait li
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de l’Assemblée parlementaire des neuf pays de la
Communauté
, personne ne s’est encore soucié d’informer le peuple européen sur l’
51
oissement sextuplé du chômage dans les pays de la
Communauté
? Cette question me paraît fondamentale, décisive. Personne encore ne
52
’Athènes, de Rome et de Jérusalem, mais aussi des
communautés
germaniques et du rêve celtique, a formé les désirs et les besoins de
53
onstitution de l’Espagne garantit l’autonomie des
communautés
existantes ou à créer. Le projet de constitution belge suppose des co
54
es et déjà la compétence de voter le budget de la
Communauté
. Voilà qui suffit bien à décider d’une politique, car le budget, cont
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de l’Assemblée parlementaire des neuf pays de la
Communauté
, personne ne s’est encore soucié d’informer le peuple européen sur l’
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oissement sextuplé du chômage dans les pays de la
Communauté
? Cette question me paraît fondamentale, décisive. Personne encore ne
57
’Athènes, de Rome et de Jérusalem, mais aussi des
communautés
germaniques et du rêve celtique, a formé les désirs et les besoins de
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constitution de l’Espagne garantit les droits des
communautés
autonomes existantes ou à créer. Le projet de constitution belge supp
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es et déjà la compétence de voter le budget de la
Communauté
. Voilà qui suffit bien à décider d’une politique, car le budget, cont
60
a double opération d’initiation (à l’acquis de la
communauté
) et d’initiative individuelle, tournée vers l’avenir à créer, qui car
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ports avec Dieu, avec le monde, avec l’État et la
communauté
. Toute notre histoire illustre ce débat, qui se livre en chacun de no
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tous ces découpages arbitraires, il y a la grande
communauté
de créations et d’influences mutuelles qui s’appelle l’Europe dans l’
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éatrice sans le libre dialogue entre personnes et
communautés
, sans la libre circulation des hommes, des idées et des biens entre f
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ouvertes, et sans la restauration d’une véritable
communauté
des esprits. 5. Éléments constituants de la culture européenne, au
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té dernière soit la liberté des personnes dans la
communauté
des responsables. Ces principes paraissent les plus aptes à guider le
66
yen responsable, à la fois autonome et relié à la
communauté
. VI. L’enseignement de l’histoire doit être soustrait aux mythologie
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re qu’est l’Europe, et de la mise en valeur de la
communauté
fondamentale plutôt que des rivalités nationales entre Européens. VII
68
issantes de pouvoir aux dépens de l’autonomie des
communautés
locales et régionales et de la participation des citoyens à leur gest
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ions, on tente d’élaborer des modèles nouveaux de
communauté
. La seconde possibilité étant ouverte ou suggérée par les difficultés
70
t, parmi les fonctions nécessaires à la vie d’une
communauté
de type européen, celles qui souffrent le plus du fait de la frontièr
71
personne isolée par sa vocation, mais reliée à la
communauté
par les conditions mêmes de l’exercice concret de cette vocation. Cha
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de la personne sont les formes et les formules de
communauté
fédéraliste. Car ces formes sont celles des unités locales, où la voi
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nte ne peut conduire qu’à la dissolution de toute
communauté
, parce qu’elle exclut en fait et par avance l’idée de concertation et
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individu humain d’âge moyen (dans telle ou telle
communauté
) varient en quantité et en qualité selon les temps, les lieux, les co
75
’effacement de soi au service du prochain dans la
communauté
, et les besoins deviennent pratiquement nuls, ou pour mieux dire : ch
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çant : somme toute, l’actualisation d’un idéal de
communauté
. Pour moi, le succès d’hommes comme Mussolini, Staline ou Hitler étai
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neur venu qui lui offrirait un sens recréateur de
communauté
, une raison de vivre et d’espérer ensemble. Contre les dictateurs qui
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ux : l’arrangement des relations humaines dans la
communauté
, cette communauté que je veux régir par le même principe que celui du
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des relations humaines dans la communauté, cette
communauté
que je veux régir par le même principe que celui du couple, à savoir
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ie de l’existence, et même de l’existence dans la
communauté
. Finalement, je me sentais très proche de lui dans mes réactions au t
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responsabilité de l’homme et de la femme dans la
communauté
. L’homme n’est pas libre s’il n’est pas responsable. Et il n’est pas
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pagnole vient de les reconnaître sous le nom de «
communautés
autonomes ». Le projet de constitution belge va très loin dans le sen
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États-nations ne l’aiment pas. Voilà pourquoi les
Communautés
de Bruxelles dans leur budget 1978 prévoyaient 66 millions d’unités d
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ment par la santé d’un peuple, par son sens de la
communauté
, et par son niveau d’éducation. L’idée que le renforcement des struc
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part d’ailleurs ne sont pas des ethnies, mais des
communautés
culturelles et civiques, liées par un passé ou un avenir commun. Et v
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e, qui consiste à confier telle tâche donnée à la
communauté
— municipale, régionale, fédérale, voire mondiale dans quelques cas —
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ui va dire les paroles créatrices du sentiment de
communauté
. Dans son traité Sur la chute de Constantinople et la guerre contre l
88
ore plus attaquable. « Sachant que la force d’une
communauté
se mesure au bien-être du plus faible de ses membres. » Mais qu’est-c
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es membres. » Mais qu’est-ce que « la force d’une
communauté
? » Qu’est-ce que « le bien-être du plus faible de ses membres ? » C’
90
ions ridicules. Ex. : « Quelle est la force de la
communauté
de l’URSS ? La force du plus faible de ses membres, c’est-à-dire l’un
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d’esclaves du Goulag ? » Alors, la force de la «
communauté
» de l’URSS tendrait pratiquement vers zéro — sauf si l’esclave s’app
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nstitution espagnole reconnaît expressément les «
communautés
autonomes, existantes et à créer ». Mais les terroristes basques font
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ses dimensions, indique la nécessité de créer une
communauté
. Les regroupements ne seront pas toujours les mêmes. J’ai lancé l’idé
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ssantes de pouvoir, aux dépens de l’autonomie des
communautés
locales et régionales et de la participation des citoyens à leur gest
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ssantes de pouvoir, aux dépens de l’autonomie des
communautés
locales et régionales et de la participation des citoyens à leur gest
96
oupes qui fondent les premières thiases grecques,
communautés
comparables à la cité moderne, et basées non plus sur le sacré, le sa
97
if. Mais ce mouvement centrifuge par rapport à la
communauté
d’origine, s’il se confond d’abord avec l’intelligence et la raison,
98
sorte d’angoisse diffuse d’où naît l’appel à une
communauté
nouvelle et plus solide, où l’individu isolé retrouve des contraintes
99
liberté. La Grèce individualiste a triomphé de la
communauté
barbare du sang. Mais plus tard elle a sombré dans l’anarchie. Rome a
100
ctive sociologique où nous nous plaçons ici ? Une
communauté
spirituelle formée de communautés locales ou « cellules ». Celles-ci
101
laçons ici ? Une communauté spirituelle formée de
communautés
locales ou « cellules ». Celles-ci ne se fondent pas sur le passé ni
102
recourir directement à l’Éternel, au-dessus de la
communauté
. Et la communauté est liée par sa fidélité à l’Éternel. Ainsi les dro
103
nt à l’Éternel, au-dessus de la communauté. Et la
communauté
est liée par sa fidélité à l’Éternel. Ainsi les droits et les devoirs
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ble vis-à-vis d’autrui. En retour, ce qui unit la
communauté
est aussi ce qui l’oblige à respecter les vocations individuelles. La
105
lle de l’individu et l’engagement concret dans la
communauté
y devient donc possible. Dans la petite congrégation, on se connaît,
106
uple de frères amis que forment la personne et la
communauté
fédérale. Vouloir le fédéralisme sans accepter l’œcuménisme, ce serai
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tre temps. Il nous rend les vraies formules de la
communauté
vivante, celle qui rassemble les personnes, et non pas celle qui font
108
e sans le soutien d’une catholicité réelle, d’une
communauté
humaine fondée dans la communion des saints. Cette communauté ne se r
109
umaine fondée dans la communion des saints. Cette
communauté
ne se révélera pas dans des congrès, mais se manifestera dans une act
110
sies qui se constituent en doctrine imposée à une
communauté
dont elles deviennent alors l’orthodoxie ; et les systèmes dogmatique
111
te cohérente m’incite à tenir balance égale entre
communauté
et vocation, entre universel et unique. Mais ce n’est peut-être qu’un
112
era porté à privilégier soit la personne, soit la
communauté
. Il existe au surplus certaines correspondances entre ces types psych
113
des sens du Livre qui est le bien fondement de la
Communauté
religieuse. » Je prends cette phrase dans un travail intitulé (ce qui
114
aient les raisons de notre convergence dans cette
communauté
de pensée en vue de l’action ? « De toutes croyances et de toutes inc
115
étiques, alors que la personne appelle et crée la
communauté
véritable, seul antidote des totalitarismes. D’où la recherche passio
116
assionnée que nous menions tous, d’une formule de
communauté
qui ne fût ni de classe, ni de race, ni de sang, ni de terre natale (
117
» de Barrès, le Blut und Boden des nazis), d’une
communauté
qui ne fût pas fondée sur « les vieilles choses qui sont passées », c
118
’institution d’un service civil, restauration des
communautés
de base — communes, régions — où la voix de l’homme en tant que citoy
119
on espagnole introduisant la reconnaissance des «
Communautés
autonomes, existantes ou à créer », telle la Generalitat catalane, dé