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relation avec les autres. Cette relation crée une
communauté
, pas celle des grands ensembles d’une ville où l’on ne connaît person
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d’une ville où l’on ne connaît personne, mais une
communauté
authentique donc de petite taille. Une communauté trop vaste devient
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communauté authentique donc de petite taille. Une
communauté
trop vaste devient une collectivité et l’État y installe sa géométrie
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ivité et l’État y installe sa géométrie. Dans une
communauté
, on connaît les gens et la voix d’un homme peut s’y faire entendre. A
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oix d’un homme peut s’y faire entendre. Aussi ces
communautés
doivent se grouper pour accomplir les tâches qui dépassent leur taill
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Tout cela se tient. De la personne, on passe à la
communauté
, de la communauté à la région, de la région à la fédération de région
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. De la personne, on passe à la communauté, de la
communauté
à la région, de la région à la fédération de régions, à la fédération
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le, l’autre à la restauration ou à la création de
communautés
autonomes à l’échelle régionale. 3. L’État-nation est en crise partou
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favorisant la formation et le développement d’une
communauté
réelle et capable d’autonomie. Elle ne doit pas être un mini-État-nat
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c’est cela qui crée des liens communautaires. Une
communauté
commence et ne se fait que par les liens interpersonnels. Il n’existe
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par les liens interpersonnels. Il n’existe pas de
communautés
d’individus. Une communauté se distingue par une vocation beaucoup mi
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. Il n’existe pas de communautés d’individus. Une
communauté
se distingue par une vocation beaucoup mieux que par des liens économ
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ve sa famille spirituelle. Toutefois, pour que la
communauté
soit réelle, elle ne doit pas être trop grande mais de dimension « mé
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n doit pouvoir entendre les autres. De ce type de
communauté
naît la région. Quelle est votre définition de la région ? Tout d’abo
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ision des « Verts » ! Les régions, naissant d’une
communauté
, n’ont pas d’autre limite que celles des champs cultivés ensemble. Le
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Suisse qui parle français et je fais partie de la
communauté
francophone : la France, une partie de la Belgique, de la Suisse, du
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l’Afrique et quelques îles de l’Océanie. C’est ma
communauté
en tant qu’écrivain. Je suis protestant et j’appartiens donc aussi à
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protestant et j’appartiens donc aussi à une autre
communauté
qui est mondiale et n’a pas de frontière délimitée. J’appartiens à l’
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méricains ont gardé un plus grand sentiment de la
communauté
qu’en Europe. Un autre exemple nous est offert par l’Afrique de l’Oue
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’Europe trouve son identité à travers les petites
communautés
et les régions. Depuis 1947 il habite une ferme du pays de Gex, avec
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: usage politique, usage d’éléments formateurs de
communautés
, ou mainteneurs de communautés. Vous avez le cas de la Hongrie, l’un
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ents formateurs de communautés, ou mainteneurs de
communautés
. Vous avez le cas de la Hongrie, l’un des tout premiers États formés
23
ien : dans l’Europe du xxe siècle, le sens de la
communauté
est en train de disparaître, mais le besoin « d’être ensemble » demeu
24
s le besoin « d’être ensemble » demeure vital. La
communauté
est détruite par toutes les forces de dissociation — rationalisme bou
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ir qu’à la guerre, dès lors qu’il ne donnait à la
communauté
d’autre contenu que la haine commune, d’autre contenant que l’État na
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au moins formellement : l’Europe de Bruxelles ou
Communauté
(à 9, 10 ou 12), et l’Europe de Strasbourg ou Conseil de l’Europe (à
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État européeno a) L’Europe de Bruxelles ou la
Communauté
élargie. S’il s’agit d’un élargissement des accords économiques à d’a
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l’économie suisse. Mais s’il s’agit d’élargir la
Communauté
économique à d’autres secteurs, jusqu’à en faire une Communauté polit
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nomique à d’autres secteurs, jusqu’à en faire une
Communauté
politique par exemple, le problème change de nature, radicalement. Ca
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permet de distribuer les pouvoirs de décision aux
communautés
dont les dimensions correspondent aux dimensions des tâches à accompl
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e type fédéral, ménageant la pleine autonomie des
communautés
qui la constituent. 3° La volonté de défense locale, sur tout le terr
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ionales, et de ramener les pays de l’Est dans une
communauté
avec l’Ouest. Pour les contacts avec l’Est, la Suisse dispose désorma
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identité de fédération fondée sur l’autonomie des
communautés
de base, communes et plus tard cantons. Voilà pourquoi il ne serait p
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s par un besoin de responsabilité assumée dans la
communauté
. Comment se sentir libre si l’on n’est responsable de rien ? Et comme
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igne l’aménagement des relations humaines dans la
communauté
et l’art de piloter, c’est-à-dire de « gouverner » une communauté — l
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art de piloter, c’est-à-dire de « gouverner » une
communauté
— locale, régionale, nationale — vers des fins choisies par un chef,
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ie digne du nom. C’est le lieu de rencontre d’une
communauté
, j’entends d’un groupe humain assemblé par des pratiques et des idéau
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représentées les composantes fondamentales d’une
communauté
civique. Autour de l’espace ouvert voué aux activités publiques — pal
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symboles du sacré, « foyer » par excellence de la
communauté
, et à côté le bouleutérion où siègent les magistrats, que l’on nomme
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État — ne doit pas dépasser celle qui permet à la
communauté
politique tout entière (donc aux hommes libres, nous dirions : aux él
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randes dimensions — oui, même en Suisse ! — d’une
communauté
, d’un État. C’est d’ailleurs un Suisse, Jean-Jacques Rousseau, qui dè
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e journalistes, une association d’historiens, une
Communauté
des guildes et clubs du livre, finalement une Campagne d’éducation ci
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ivilisée, ce serait de trouver une autre forme de
communauté
humaine que les États-nations, et de la fonder sur une logique du viv
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, de l’humus, et qui monte vers les communes, les
communautés
, les régions et l’Europe comme dernier palier, avant une fédération m
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ns de la tâche à accomplir et les compétences des
communautés
. À la commune, les chemins vicinaux, à la région, les grandes routes,
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s choses communes de la vie de tous les jours, la
communauté
vivante : cela revient dans toutes les pages de mon livre. Et c’est d
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n’était pas question de séparer la personne de la
communauté
, c’est-à-dire, le particulier de l’universel ; au contraire, l’un éta
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ppose à ce mythe, c’est la volonté de recréer des
communautés
réelles, donc de petites communautés d’abord, puis de les fédérer en
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recréer des communautés réelles, donc de petites
communautés
d’abord, puis de les fédérer en régions, ensuite en grandes fédératio
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s. Lesquels ? Ils sont très inégaux. VIII. Des
communautés
écologiques de jeunes Strassoldo dit, ce qui est juste, que c’est
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» Ensuite, il commet une erreur en disant qu’une
communauté
comme celle de Longo Maï est un retour à la nature. C’est un profond
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point que voici, très brièvement formulées. 1. La
communauté
, dit-il, ne peut être fondée sur une base libertaire. Je suis d’accor
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ilité. Je crois que l’homme n’est libre (dans une
communauté
) qu’à la mesure où il est en fait responsable, et vice versa (tous le
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e du « voyageur sur la terre ». Le seul modèle de
communauté
qui me paraisse inacceptable serait celui qui se voudrait exclusif. L
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endant, il faut bien imaginer d’autres modèles de
communauté
pour le 97 % restant. u. « Remarques sur la note de Stanley Maron »
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a mesure de ses prises de responsabilités dans la
communauté
, cela ne peut se faire pratiquement que dans de petites communautés d
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ne peut se faire pratiquement que dans de petites
communautés
d’abord, les communes. À mesure que les dimensions des tâches sociale
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dimensions des tâches sociales s’accroissent, les
communautés
s’élargissent : régions, fédérations de régions, fédérations continen
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des grappes de communes, c’est-à-dire de petites
communautés
dans lesquelles l’homme puisse agir comme personne à la fois libre et
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éaires. Les cathédrales édifiées par la piété des
communautés
urbaines ont été les sources puissantes de l’énergie spirituelle de l
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spaces de participation civique, c’est-à-dire des
communautés
plus proches de la paroisse que de la tribu, et liées beaucoup moins
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aire : I. Elle est le modèle encore inégalé d’une
communauté
politique née de la libre agrégation — vers le milieu du xiiie siècl
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st ; entre la dissolution individualiste de toute
communauté
vivante à l’Ouest et les ersatz de communauté totalitaire qui triomph
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ute communauté vivante à l’Ouest et les ersatz de
communauté
totalitaire qui triomphaient à l’Est, nous refusions tous de choisir.
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inventer un ordre humain, et à refaire une vraie
communauté
. Ce fut l’ordre que catholiques et protestants, juifs, agnostiques e
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». Mais nos idées maîtresses, telles que celle de
communauté
, de régions et de leurs fédérations jusqu’à l’échelle d’une fédératio
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devaient, pour survivre, retrouver le sens de la
communauté
. Rougemont condamnait enfin le centralisme et l’étatisme, ces deux fo
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e l’État. On peut et on doit être serviteur de la
communauté
, ce qui est tout à fait différent. Ce terme de « communauté » est che
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, ce qui est tout à fait différent. Ce terme de «
communauté
» est chez vous un terme clé. La communauté, c’est une réalité. L’Éta
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de « communauté » est chez vous un terme clé. La
communauté
, c’est une réalité. L’État est une mesure, une fonction convenue. La
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L’État est une mesure, une fonction convenue. La
communauté
est une vérité vivante : les gens tels qu’ils sont, en chair, en os e
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ux communs, ils forment un tissu social, donc une
communauté
. Ils ne sont plus des individus isolés, séparés. Ils sont « reliés ».
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de même insisté beaucoup plus sur les éléments de
communauté
qu’il présentait, des éléments pris par malheur au plus bas, par exem
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apporté de plus constructif du point de vue de la
communauté
civique. Donc, dans ces années-là, découverte simultanée des pôles co
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s nous sommes mis à dire très vite, et aussi à la
communauté
. Votre première définition de la personne remonte à décembre 1934 ?2
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ée, mais le sujet responsable de son rôle dans la
communauté
. Vous utilisez le terme de valence dans « Définition de la personne »
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c’est l’individu qui ne se réfère à rien dans la
communauté
(les rapports entre les gens), qui dit simplement « non, moi je ne su
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s avec la société, la politique, l’action dans la
communauté
… Tout de suite après, je me mettrai à La Morale du But , ou plutôt,
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du chargé d’une vocation unique qui le relie à la
communauté
. Paul Valéry nous avait convaincus de ce que « toute politique suppos
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— que l’homme n’est responsable qu’au sein d’une
communauté
où sa voix puisse porter et où n’importe qui puisse lui répondre sans
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de l’exercer dans la cité, par là même relié à la
communauté
, et même plus : créateur de cette communauté. Voilà pour la doctrine
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à la communauté, et même plus : créateur de cette
communauté
. Voilà pour la doctrine. J’ai dit les conséquences qu’elle a entraîn
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; et d’abord, plus spécifiquement, des valeurs de
communauté
vivante, qui ne dépendent pas de l’État — simple service public — mai
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ur qu’y soient représentées les composantes d’une
communauté
civique, de l’espace ouvert voué aux activités publiques — palabres p
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État — ne doit pas dépasser celle qui permet à la
communauté
politique tout entière (donc aux hommes libres, nous dirions : aux él
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venir : diminuer les dimensions des outils et des
communautés
qui vont les employer. De là mon idée des régions et de la progressiv
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lus grande échelle. Les petits États, les petites
communautés
ont tous les avantages des grands : il suffit de voir les statistique
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espace de participation civique. Je veux dire une
communauté
assez petite pour que la voix de l’homme puisse s’y faire entendre. V
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te. Mais on ne peut être responsable que dans une
communauté
à la taille de l’homme, où chacun peut juger des problèmes à résoudre
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la taille des tâches à accomplir avec celles des
communautés
qui peuvent s’en charger. À la commune, les chemins vicinaux ; à la r