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D’autre part, il nous tente par la promesse d’une
communauté
restaurée, d’un coude-à-coude physique, d’une grande camaraderie. Et
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enions conscience de nos raisons de vivre dans la
communauté
, et des devoirs qu’impliquent nos libertés actuelles. Je le répète :
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pas de se rendre en Alsace, pour y rejoindre des
communautés
d’Amis de Dieu dont Hattinger lui avait parlé ? Et la première visite
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et privées de commune mesure. Décadence de la
communauté
Je préciserai ce que j’appelle ici la commune mesure d’une civilis
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umaine qui se détruit, le fondement même de toute
communauté
. Alors paraît le règne de la force ! Si nulle autorité spirituelle ne
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rmidable et inconscient appel des masses vers une
communauté
humaine rénovée dans son esprit et dans ses signes, l’appel de toute
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sée qui peut nous orienter dès à présent vers une
communauté
solide et pourtant libérale ? Il nous faut rapprendre à penser, à pen
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en même temps privé de relations concrètes. Or la
communauté
des hommes se fonde d’abord sur des relations charnelles et concrètes
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e. Elle a pour effet mécanique de dissocier toute
communauté
naturelle. Et alors se produit le phénomène auquel nous avons assisté
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uve des contraintes qui le rassurent. Appel à une
communauté
: c’est le secret de toute révolution. Alors, d’un coup de balancier,
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éal réalisé, au ier siècle de notre ère, par les
communautés
de l’Église primitive. Le chrétien primitif est un homme qui, du fait
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relation avec des frères et l’introduit dans une
communauté
nouvelle. Voilà l’homme que j’appelle une personne : il est à la fois
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histoire, la mesure de l’individu engagé dans la
communauté
. Cette œuvre n’est pas utopique. Car je me refuse à nommer utopie le
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nt cessé d’être ou n’ont jamais été de véritables
communautés
. Voilà le fait qui me paraît le plus grave, étant donné les événement
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évoir. Une Église devrait être le type même de la
communauté
vivante. Posons tout de suite un repère : les paroisses de l’Église p
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paroisses de l’Église primitive étaient de vraies
communautés
. On y mettait tout en commun, même les richesses, et cela paraissait
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irituel, qui devait être le pain quotidien de ces
communautés
souvent persécutées. Certes, il ne faudrait pas s’imaginer que les pr
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m de l’Église — cela ne fait pas encore une vraie
communauté
. Des actes isolés, si beaux soient-ils, cela ne fait pas un esprit de
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voir s’appliquer à l’Église plus qu’à nulle autre
communauté
au monde, puisque l’Église est rassemblée par l’Esprit saint, et puis
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cessaires pour que nos paroisses redeviennent des
communautés
véritables. Mais il est trois de ces conditions, entre vingt autres8,
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ndispensable pour que l’Église devienne une vraie
communauté
, c’est que l’Église soit indépendante de l’État, je veux dire par là
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ble pour que l’Église reste ou devienne une vraie
communauté
, c’est que l’Église ne parle pas le langage d’un seul groupe social,
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ier. III La troisième condition d’une vraie
communauté
, je la définissais tout à l’heure comme suit : que nos Églises aient
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dans l’auditoire un sentiment de communion, ou de
communauté
spirituelle. Une vraie liturgie doit être invariable ; de plus, elle
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s fondateurs de régimes savent que pour créer une
communauté
nouvelle, il faut créer des signes et des rites : voyez les régimes t
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la récitation, à ce témoignage collectif, dans la
communauté
de mes frères, connus ou inconnus. Après cela, même si le sermon n’es
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sont des gestes qui manifestent, visiblement, la
communauté
de la foi, de l’humiliation, ou de la joie chrétienne. Ce sont des ge
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elle exige de nos Églises un grand effort vers la
communauté
vivante. Ce sera peut-être une question de vie ou de mort, dans le mo
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Ce pacte fut juré par les représentants des trois
communautés
des Waldstätten, qui étaient en somme des corporations ou coopérative
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aintenir les libertés impériales acquises par ces
communautés
. Et ces privilèges avaient été accordés par l’empereur afin que le pa
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individu, soit pour la santé et l’équilibre d’une
communauté
. Or en fait notre société occidentale christianisée est tout encombré
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puissance de l’amour. À travers l’action dans la
communauté
, c’est-à-dire à travers le prochain, l’amour au sens chrétien est l’o
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hargé par la vocation même qui le distingue de la
communauté
, d’une action qui le relie à cette communauté et qui l’insère dans se
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la communauté, d’une action qui le relie à cette
communauté
et qui l’insère dans ses réalités concrètes. Aux démocrates ombrageu