1 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
1 dernières entraîne nécessairement la ruine de la communauté , par le seul fait qu’il ruine le langage. Cette absence d’un principe
2 et la richesse matérielle ? Que vaut alors cette communauté de réflexes et d’obsessions ? N’est-elle pas une somme de nos défaite
2 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Tentatives de restauration d’une commune mesure
3 ous avons vu comment les grandes cultures, et les communautés nationales fécondes dans le domaine de l’esprit, apparaissent et se d
4 efus individuel, des génies destructeurs de toute communauté , affirmateurs d’une vérité individuelle antisociale, des prophètes sa
5 en faveur de l’esprit contre l’abêtissement de la communauté , contre toutes ses caricatures. L’idéal positif du siècle était en vé
3 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure soviétique
6 situation exceptionnelle et provisoire a créé une communauté d’intérêts immédiats et vitaux entre les producteurs et les consommat
4 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
7 serait celle qui lui offrirait la promesse d’une communauté . Le « Nationalsozialismus » n’est pas le composé hybride de nationali
8 ndividus. On peut estimer qu’il y a là une fausse communauté , une fausse réponse, une duperie spirituelle ; je le crois, au nom d’
9 avant le bien particulier. Ce qui est utile à la communauté populaire est légal ; ce qui peut lui nuire est illégal. » Ce princip
5 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — commune mesure et acte de foi
10 tout ? Où trouver ce « fondement final » de toute communauté réelle et actuelle, ce télos qui anime tout, qui exige tout, et qui i
11 l’heure : où trouver le fondement final de toute communauté réelle et actuelle ? je suis donc amené à répondre premièrement : c’e
6 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
12 misère, dernier argument, dernier fondement de la communauté moderne. Elle est la toile de fond de tous nos drames, de nos pensées
13 i propose, souvent sans preuve, un grand mythe de communauté  : nation unie, ou société sans classe… Si l’on veut comprendre ce tem
14 ifférentes à l’appel jailli de la crise, vers une communauté nouvelle. Là où cette crise était la plus aiguë, la réponse a été tot
15 res nations libérales, est dans la création d’une communauté libre. Notre chance est dans l’invention, et non dans la défense, ou
7 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Préambule
16 ntelligence, ou une morale de la culture, dans la communauté qu’il faut créer. Il serait au-dessus de mes forces et de celles de n
17 tal qui peut nous orienter dès à présent vers une communauté solide et libérale ? ⁂ Je pars d’une image, d’un geste, d’une espèce
8 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
18 e l’existence même de la pensée, et par suite, la communauté que cette pensée devait régir, qu’il n’est pas vain de l’envisager. M
9 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
19 sure, le fondement de la culture apte à régir une communauté nouvelle ? Il est bien vrai que l’acte est ce quid que l’on ne peut d
20 toi, l’Occident redécouvre les éléments de toute communauté vivante. Il redécouvre lentement, douloureusement, au travers de sang
21 ans l’instant. La personne est le fondement de la communauté , en ceci qu’elle est l’acte par lequel l’individu répond à la questio
22 i pose son prochain. Et à l’inverse, le but de la communauté est de permettre à tous les hommes d’assumer leurs responsabilités, c
23 . Le rapport véritable entre les hommes, c’est la communauté des personnes responsables. Mais la communauté n’est rien de plus que
24 la communauté des personnes responsables. Mais la communauté n’est rien de plus que les personnes : elle n’est que l’expression de
25 non point par une discipline de marche. La vraie communauté unit les hommes en tant que différents, chacun faisant ce qu’il est l
26 e cette apparition concrète, et élémentaire de la communauté , je ne suis plus un isolé ; pourtant je reste un solitaire. De l’h