1
thes. On a cru trouver en eux les principes d’une
communauté
nouvelle que l’individualisme avait dissoute. Il n’y a jamais eu auta
2
avait d’émouvant dans leur élan vers une nouvelle
communauté
humaine. Mais ils se sont cruellement trompés de porte en s’adressant
3
signifie pas que le croyant doive s’isoler de la
communauté
, mais bien que la communauté doit toujours être subordonnée à cette f
4
doive s’isoler de la communauté, mais bien que la
communauté
doit toujours être subordonnée à cette fin la plus haute de l’homme q
5
s encore il pourra et devra affirmer que la seule
communauté
réelle et humainement bienfaisante est celle qui se fonde dans ce rap
6
frère. C’est l’acte personnel qui fonde la seule
communauté
vivante.
7
r une cause commune de la jeunesse française, une
communauté
d’attitude essentielle ? Il semble que la solidarité du péril crée en
8
tre sur l’être. La Personne : fondement de la
Communauté
La personne, c’est l’homme en acte, c’est-à-dire l’homme consciemm
9
chaque homme qu’il tienne sa place unique dans la
communauté
. Qu’il ait à en répondre. Il n’y a d’ordre qu’à ce prix. Une paix vér
10
Elle sait voyager à pied, camper, nager, vivre en
communauté
, aller en prison, se taire, négliger les précautions d’usage, épouser
11
st actif, créateur et responsable vis-à-vis de la
communauté
. Elle n’est pas une obligation imposée par l’État ou la nation, mais,
12
rsonnelle de chaque homme, de chaque membre d’une
communauté
. Toute personne, lorsqu’elle se manifeste comme telle, crée aussitôt
13
pire des morts, ce mouvement de dissolution de la
communauté
primitive, c’est la naissance même de la Grèce. Sur le fond indistinc
14
ndividus se groupent pour constituer de nouvelles
communautés
(les thiases), comparables à la cité au sens moderne. Alors que la tr
15
utefois, ce mouvement centrifuge par rapport à la
communauté
d’origine, s’il se confond d’abord, soulignons-le, avec l’intelligenc
16
sorte d’angoisse diffuse d’où naît l’appel à une
communauté
nouvelle et plus solide, où l’individu isolé retrouve des contraintes
17
istoire. La Grèce individualiste a triomphé de la
communauté
barbare du sang. Mais plus tard elle a sombré dans l’anarchie. Et à s
18
orme un vide social, une angoisse, un appel à une
communauté
. L’anarchie et la tyrannie, successivement, ont fait faillite. Quelle
19
sent possibles. Ou bien l’on cherche à recréer la
communauté
primitive, à base de sang et de liens sacrés : c’est une régression v
20
religion d’État. C’est là ce que j’appellerai une
communauté
régressive. L’autre possibilité de communauté, c’est celle qu’imagin
21
ne communauté régressive. L’autre possibilité de
communauté
, c’est celle qu’imagine l’être spirituel. C’est l’espoir d’une sociét
22
élation inouïe. Il s’agit donc de l’attente d’une
communauté
progressive. La réalisation historique de la première possibilité s’
23
e demeure persuadé que la seule possibilité d’une
communauté
progressive n’eût pas suffi à éveiller la volonté de la réaliser et d
24
e vue sociologique où je me place ici ? C’est une
communauté
spirituelle formée d’un grand nombre de petites communautés locales,
25
é spirituelle formée d’un grand nombre de petites
communautés
locales, que l’on pourrait appeler d’un terme moderne : des cellules.
26
it appeler d’un terme moderne : des cellules. Ces
communautés
ne sont pas fondées sur le passé ni sur des origines communes. « Il n
27
endent, c’est la fin des temps. Et cependant, ces
communautés
étranges constituent bel et bien les germes d’une société véritable.
28
spirituellement et socialement, l’Église est une
communauté
d’hommes qui sont à la fois libres et engagés. Libérés par Celui qui
29
, recréa, tout au long du Moyen Âge, une sorte de
communauté
sacrée, de société sacrale d’allure collectiviste. Il fallait le prév
30
Si la foi venait à disparaître ou à s’altérer, la
communauté
fondée sur la personne courait le danger d’une double déviation : d’u
31
réaction inévitable à la déviation romaine de la
communauté
catholique65. Entre ces deux déviations, contre l’oppression collecti
32
oi serait confuse. » L’Église primitive était une
communauté
spirituelle de personnes, d’hommes nouveaux, à la fois libres et enga
33
s libres et engagés, constituant une multitude de
communautés
locales. Telles seront à nouveau les Églises réformées. Point de cent
34
é, autonome et pourtant responsable au sein de la
communauté
. Ainsi le citoyen calviniste, qui vit profondément et quotidiennement
35
a plus de recours, plus de pardon à espérer : la
communauté
spirituelle ne peut pas en appeler à une instance supérieure à l’État
36
’il n’existe rien au-delà. Pour définir une telle
communauté
, reprenons une des catégories que nous définissions en débutant. La r
37
religieuse totalitaire, a créé le type même d’une
communauté
régressive, c’est-à-dire d’une communauté fondée sur le passé : le sa
38
e d’une communauté régressive, c’est-à-dire d’une
communauté
fondée sur le passé : le sang, la race, la tradition, les morts. Voil