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er spontanément chaque fois qu’une société ou une
communauté
nouvelle s’établit. C’est ainsi que la société chrétienne du Moyen Âg
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t son œuvre. Il s’agit de restaurer le sens de la
communauté
vivante, que le gigantisme de nos machines administratives, le règne
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ni régionale, et sans aucun lien défini avec une
communauté
réelle et b) nationalisme, autarchie spirituelle. La vocation d’un ho
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telle — l’Église comme corps de doctrine et comme
communauté
. Sur ce plan tout reste à créer. Et quelque chose doit être créé si n
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nière une conscience vive du problème de la vraie
communauté
et de ses structures à recréer, alors que je ne voyais chez les intel
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e, a déjà conquis plusieurs paroisses. Quelques «
communautés
» de femmes ou d’hommes ce sont créées à la campagne. J’en connais tr
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ôt correspondre à l’appel profond de ce temps.
Communauté
et langage Tout le monde le sent, beaucoup l’ont dit : notre siècl
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est donc le langage lui-même, signe et gage de la
communauté
humaine, qui est atteint au cœur, et qui est en train de perdre ses f
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talitaires ont bien compris que le problème de la
communauté
et celui du langage sont étroitement liés. À l’anarchie moderne du vo
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. De plus c’est une réalité créatrice de la vraie
communauté
, et ceci pour deux raisons principales : 1. la liturgie est agie par
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une manière synthétique, dans le corps même de la
communauté
, par le contexte entier du service, et en liaison immédiate avec des
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ation. Le vrai problème du siècle est celui de la
communauté
. Il est lié à celui d’un langage commun. La liturgie peut contribuer
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ersité, toute autonomie spirituelle au sein de la
communauté
. Il y va de notre tout, personnel, mais aussi de la valeur de la comm
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re tout, personnel, mais aussi de la valeur de la
communauté
pour tous les hommes qui la composent. Ne fût-ce que pour cette seule
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oupes qui fondent les premières thiases grecques,
communautés
comparables à la cité moderne, et basées non plus sur le sacré, le sa
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if. Mais ce mouvement centrifuge par rapport à la
communauté
d’origine, s’il se confond d’abord avec l’intelligence et la raison,
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sorte d’angoisse diffuse d’où naît l’appel à une
communauté
nouvelle et plus solide, où l’individu isolé retrouve des contraintes
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liberté. La Grèce individualiste a triomphé de la
communauté
barbare du sang. Mais plus tard elle a sombré dans l’anarchie. Rome a
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ctive sociologique où nous nous plaçons ici ? Une
communauté
spirituelle formée de communautés locales ou « cellules ». Celles-ci
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laçons ici ? Une communauté spirituelle formée de
communautés
locales ou « cellules ». Celles-ci ne se fondent pas sur le passé ou
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recourir directement à l’Éternel, au-dessus de la
communauté
. Et la communauté est liée par sa fidélité à l’Éternel. Ainsi les dro
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nt à l’Éternel, au-dessus de la communauté. Et la
communauté
est liée par sa fidélité à l’Éternel. Ainsi les droits et les devoirs
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ble vis-à-vis d’autrui. En retour, ce qui unit la
communauté
est aussi ce qui l’oblige à respecter les vocations individuelles. La
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lle de l’individu et l’engagement concret dans la
communauté
y devient donc possible. Dans la petite congrégation, on se connaît,
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uple de frères amis que forment la personne et la
communauté
fédérale. Vouloir le fédéralisme sans accepter l’œcuménisme, ce serai
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tre temps. Il nous rend les vraies formules de la
communauté
vivante, celle qui rassemble les personnes, et non pas celle qui fond
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e sans le soutien d’une catholicité réelle, d’une
communauté
humaine fondée dans la communion des saints. Cette communauté ne se r
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umaine fondée dans la communion des saints. Cette
communauté
ne se révélera pas dans des congrès, mais se manifestera dans une act
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ndent un régime qui puisse allier la liberté à la
communauté
. Dans le fédéralisme, démocrates et totalitaires de droite et de gauc
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s posez-la et mettez-la en marche au milieu d’une
communauté
sociale bouddhiste ou animiste, elle y bouleversera très rapidement l