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abbayes, d’évêchés, d’avoueries impériales, et de
communautés
foncières ou propriétés collectives, selon la formule de l’Allmend hé
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ances locales, qui explique la naissance de cette
communauté
et sa continuité profonde jusqu’à nos jours. Il convient de remonter
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’une vallée possédant la terre en indivision. Ces
communautés
sont régies par des assemblées régulières groupant nobles, libres et
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libérer de la suzeraineté des comtes locaux. Une
communauté
« immédiate à l’Empire » ne dépend plus que de la couronne européenne
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Il est possible et même probable que ces petites
communautés
aient noué certains liens secrets dès le milieu du xiiie siècle, et
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entôt, selon la légende, le Pacte entre les trois
communautés
. Et de nos jours encore, chaque année, au soir du 1er août, la Suisse
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ui les oppose aux comtes de Habsbourg ? Les trois
communautés
foncières et d’exploitation7, quoique habitant des vallées contiguës,
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resteront longtemps contestables. Cependant, ces
communautés
ont à compter avec un grand nombre de biens, parcelles et droits fonc
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ant elle n’a jamais été dissoute11 ! Aucune autre
communauté
n’y est jamais entrée, ne l’a jamais signée, mais les alliances et li
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urs biens. Et, à tout événement, chacune desdites
communautés
promet à l’autre de venir à son aide en cas de besoin, de la défendre
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quête des prénommés, et muni des sceaux des trois
communautés
et vallées. Fait en l’an du Seigneur 1291, au commencement d’août. L
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des écoles. On sait aujourd’hui que les chefs des
communautés
forestières recouraient aux services de greffiers et notaires qui ven
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thentique fédération sont réunies : diversité des
communautés
contiguës, volonté d’autonomie de chaque gouvernement local, besoin d
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es trois vallées ? J’ai déjà relevé qu’aucune des
communautés
nouvelles qui devaient peu à peu se lier jusqu’à former la Suisse act
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la convergence d’intérêts d’un certain nombre de
communautés
décidées à défendre leur autonomie et trouvant dans l’alliance jurée,
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ais dès qu’ils prennent trop d’importance dans la
communauté
et s’en distinguent par une fortune trop voyante, on met le feu à leu
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ée, pour avoir été plus sensible dans leur petite
communauté
. Certes, Calvin a pu dominer Genève — non sans provoquer des révoltes
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en allemand par le beau nom de Eidgenossenschaft (
communauté
dans le serment), il est naturel et vital que les uns, à certains mom
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nt : pour les Alémaniques, fédération veut dire «
communauté
du serment » ou « lien » (Bund) ; pour les Romands : volonté de maint
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tte cérémonie symbolique vous introduira dans une
communauté
abstraite, et ne vous enracinera nulle part sur l’immense territoire
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’au xixe siècle : cas unique dans l’ensemble des
communautés
qui devaient peu à peu former la Suisse. Les communes, les cités, les
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ière aux Suisses. Ils n’oublient jamais que leurs
communautés
cantonales — leurs vraies patries — sont antérieures à la Confédérati
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l’appartenance simultanée à plusieurs groupes ou
communautés
, dont les limites ne sont pas les mêmes. La formule du régime totalit
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é entre les droits et les devoirs réciproques des
communautés
de base et de leur service commun, donc en fait : des cantons et de l
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ès un siècle des caractères distinctifs de chaque
communauté
cantonale, en dépit de la suppression des barrières qui les séparaien
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cela : cette forme d’État non nationale, et cette
communauté
de peuples différents, inébranlablement fondée sur le serment. Après
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es les tâches qui excèdent les possibilités d’une
communauté
isolée. Dans un système fédéraliste, chaque communauté a le devoir —
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nauté isolée. Dans un système fédéraliste, chaque
communauté
a le devoir — autant que le droit — de s’administrer comme elle l’ent
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ée à s’associer pour les poursuivre avec d’autres
communautés
. Chacune y trouve son compte si l’accord est bien fait, et aurait le
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expansion des besoins et activités de ces petites
communautés
. Il n’avait pas pour but final et pour motivation première la créatio
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Au nom d’une impossible indépendance des petites
communautés
de base, on condamnerait celles-ci à la médiocrité, puis à une régres
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Il y a dans une patrie, dans une nation, dans une
communauté
humaine bien plus de choses que nos instruments d’analyse des conscie
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u sens le plus noble et penseurs engagés dans une
communauté
(qui souvent dépassait leur pays) plutôt que créateurs d’art ou de pe
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cuteur, s’adressant à l’individu et non plus à la
communauté
. Deux auteurs suisses de langue allemande le dominent : Friedrich Dür
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dictées par les petites dimensions du pays et des
communautés
diverses qui s’y côtoient. Il n’est pas sûr d’ailleurs que cette trad
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Suisse se trouve plus engagé qu’ailleurs dans une
communauté
proche et concrète : il lui doit d’être intelligible (d’autant plus q
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Le Vaudois accorde un peu plus que le Danois à la
communauté
ou généralité, et à la « catholicité de l’âme humaine ». Mais tous de
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entre Dieu et l’individu, entre l’individu et la
communauté
, entre les hommes, entre les peuples et nations, entre des entités mo
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même plus apte à tenir son rôle dans la vie de sa
communauté
: « Je veux l’homme maître de lui-même afin qu’il soit mieux le servi
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influence protestante. Aux petites dimensions des
communautés
, il convient d’ajouter un second facteur de didactisme : le goût de l
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a vallée inférieure du Rhône. Au ive siècle, une
communauté
chrétienne est établie à Genève, Bâle est déjà le siège d’un évêché,
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pas ailleurs que dans les raisons d’être de leur
communauté
peu croyable mais vraie — ce miracle qu’il faut traduire en formules
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ent les processus de décision en vigueur dans les
Communautés
: rien qui ressemble davantage, en fait, aux complexités que j’ai déc
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75, la nationalité suisse devra s’incorporer à la
communauté
de la Grande Europe. De cette façon, elle n’aura pas vécu en vain ni
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entent, et le reste va s’ensuivre : plan Schuman,
Communauté
du charbon et de l’acier, tentative avortée d’une Communauté de Défen
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du charbon et de l’acier, tentative avortée d’une
Communauté
de Défense, puis réussite du Marché commun des Six et réplique des Se
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oit d’attendre d’une Suisse qui fait partie de sa
communauté
et qui en est largement bénéficiaire, et pas seulement ce que nous re
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rps politiques à structures très complexes et les
communautés
à très forte densité culturelle seront alors les réalités les mieux d
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sans nivellement. L’identité d’un peuple ou d’une
communauté
ne sera plus définie par des arpenteurs, des cordons douaniers et des
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dire tout l’avantage et l’avance effective d’une
communauté
du type suisse sur des entités politiques trop vastes, unifiées par l
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e relative (car il n’en existe pas d’autre) d’une
communauté
politique, et procurer à ses habitants les meilleures chances de plei
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iale pour défendre le col du Gothard au nom de la
communauté
européenne du Saint-Empire, de même la Confédération se voit dotée d’
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de cette phrase tient pour « artificielle » toute
communauté
librement choisie par des peuples, et non pas imposée par des Rois, p
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Suisse désigne une certaine forme d’existence en
communauté
, une certaine structure des relations publiques, l’idée supérieuremen