1
peut plus y trouver ni solitude féconde ni vraie
communauté
, et l’on nous dit pourtant qu’avant la fin du siècle quatre cinquième
2
qui peut s’ouvrir à la personne dans de nouvelles
communautés
: commencement de l’histoire des vrais désirs de l’homme dans toutes
3
ue ni au sens médiéval du terme, c’est-à-dire des
communautés
centrées sur l’agora, sur le forum, ou sur la place des communes, lie
4
s la « foule solitaire » et qui ne retrouvent une
communauté
qu’au sein d’un gang ? Dans les ensembles de quatre étages, aux USA,
5
pour soi et le tyran pour tous. Dissolution de la
communauté
qui ne condamne ou n’oriente plus aucune conduite. Dissolution de tou
6
a dressé la liste des paires d’oppositions entre
communautés
utilisant les techniques douces, et sociétés utilisant les techniques
7
urvivre, qui détruisent à la fois la nature et la
communauté
des hommes, au nom du prestige de l’État — vanité collective et surpr
8
ge progressive et insensible des individus et des
communautés
locales. Personne, bien sûr, ne viendra dire devant un parlement ou d
9
les entassements mégalopolitains, destructeurs de
communauté
, la terreur permanente au sein de la paix des lâches : beaux résultat
10
ité de vie des personnes et des groupes, dans une
communauté
donnée. Ces bilans régionaux et continentaux, mondiaux, prendraient e
11
garantie pour une cité, pour une région, pour une
communauté
religieuse ou laïque. « Immédiat à l’État » ne saurait désigner qu’un
12
a couronne du Saint-Empire, dernier symbole d’une
communauté
européenne en désuétude. Sur la foncière parenté de l’État-nation et
13
par nos régimes électoraux. La lutte des petites
communautés
naissantes pour l’autogestion régionale en dépit de l’État-nation niv
14
e tout gouvernement : sécuriser les membres d’une
communauté
, et assurer l’efficacité de sa participation dans les affaires du mon
15
es sociétés de gangsters se multiplient. Dans des
communautés
illuministes de tous ordres, on expérimente des morales nouvelles et
16
ur et son empire, théoriquement universel. De ces
communautés
persécutées peut sortir une spiritualité nouvelle, mère d’une civilis
17
valait vraiment les avantages qu’elle offre à la
communauté
qui l’a payée et aux assassins du week-end. Enfin, le modèle d’avenir
18
it rester flou. Sinon, ce sera la tyrannie sur la
communauté
qui le réalisera, et dès maintenant sur notre faculté d’imaginer et d
19
une extension kilométrique qui fait éclater toute
communauté
, et un encombrement qui rend impraticable l’usage quotidien des commo
20
ssantes de pouvoir, aux dépens de l’autonomie des
communautés
locales et régionales et de la participation des citoyens à leur gest
21
tic : dans l’Europe du xxe siècle, le sens de la
communauté
est en train de disparaître, mais le besoin « d’être ensemble » demeu
22
s le besoin « d’être ensemble » demeure vital. La
communauté
est détruite par toutes les forces de dissociation — rationalisme bou
23
veugle. Une même faim vorace et frustrée, faim de
communauté
ou seulement d’être ensemble, de marcher, de chanter et de haïr ensem
24
ir qu’à la guerre, dès lors qu’il ne donnait à la
communauté
d’autre contenu que le malheur et la haine, d’autre contenant que l’É
25
société sur la base des rapports personnels, des
communautés
, des régions ; ou bien étendre au monde entier une dictature dont Orw
26
en cours deviennent irréversibles ou non ; que la
communauté
humaine se dissolve au profit de l’État, ou se reforme malgré lui. To
27
’est pas de réalisation de la personne hors d’une
communauté
physique et spirituelle : l’avenir ne sera donc mon affaire que s’il
28
animales. Ensemble des moyens d’adaptation d’une
communauté
à ses buts, elle substitue au pilotage automatique que représentent l
29
surtout, plus profondément, d’appartenance à une
communauté
. Nous n’avons plus de « prochain », comme disait Keyserling, mais seu
30
une fois de plus l’antithèse hugolienne. Or, sans
communauté
, l’individu ne peut rien. S’il y avait une communauté, il y aurait au
31
unauté, l’individu ne peut rien. S’il y avait une
communauté
, il y aurait aussi un recours contre les tyrannies publiques et privé
32
hui c’est aussi ce qui détruit les bases de toute
communauté
vivante. Or, elle seule serait capable de nourrir le courage et la pu
33
nne est en l’homme ce qui souffre de l’absence de
communauté
, mais aussi de l’excès de présence collective, envahissant l’espace i
34
s destins, donc pas de personne réelle hors d’une
communauté
que la personne contribue à constituer, puis à maintenir par l’action
35
« massification » des individus détachés de toute
communauté
n’est que trop vérifiable : c’est l’aliénation primordiale, qui livre
36
longue impatience des germinations. Que toute
communauté
s’origine dans l’homme — et réciproquement Vu dans l’ensemble de s
37
des États. Le nationalisme a tenté de recréer la
communauté
par en haut. Par décrets du pouvoir, par programmation de l’instructi
38
existence individuelle des convertis. Ainsi de la
communauté
sociale : elle prend racine dans la condition même de l’homme et pas
39
t qu’il donne. Tout homme est par sa condition en
communauté
symbiotique, tout homme est « symbiote » (selon le grec) ou « convive
40
ondements érotiques de la vie sociale De cette
communauté
consentie, volontaire — et non subie, comme l’était celle des liens d
41
r d’un foyer, d’une famille, on passe aux petites
communautés
: leur association, compagnonnage, collège ou compagnie, synode ou co
42
nce à la libre adhésion de tous ses membres. « La
communauté
publique est formée par la coalescence de plusieurs communautés privé
43
blique est formée par la coalescence de plusieurs
communautés
privées. On peut l’appeler universitas. » Universitas, au Moyen Âge,
44
que a confié l’ensemble de la République ou de la
communauté
intégrale, pour la représenter, exercer son pouvoir et son droit dans
45
siècle la souveraineté), de la Genossenschaft ou
communauté
germanique, de la résistance calvinienne au tyran, Althusius a su tir
46
le par la souveraineté du peuple, l’autonomie des
communautés
naturelles, la liberté inexpugnable et la discipline sociale des comp
47
e), cette machinerie détruit toute possibilité de
communautés
autonomes, menace dès maintenant nos vies individuelles et finalement
48
ique », ou pour mieux dire matrimoniale, de toute
communauté
humaine. Toi et moi, c’est le nous primitif. Premier degré d’une soci
49
nctionnement normal d’instrument au service de la
communauté
. Il existe partout encore (mais là seulement) où il se trouve réparti
50
ut. Limitation : le bon État fait le ménage de la
communauté
. Il tient ses comptes, règle ses échéances, assure ses services publi
51
aires correspondants : à l’assemblée de la petite
communauté
locale, au conseil des élus de la région, au parlement de la fédérati
52
par la personne seule que nous pouvons entrer en
communauté
. Il n’est de communion qu’entre personnes. Tout le reste est isolemen
53
promiscuité. 2. Ni la personne n’existe avant la
communauté
comme une entité qui chercherait son cadre, ni la communauté sans la
54
comme une entité qui chercherait son cadre, ni la
communauté
sans la personne, comme un drame en quête de ses protagonistes. Car l
55
ension de la personne. Sans la personne, point de
communauté
vraiment vivante, mais seulement ce qu’on appelle des masses, collect
56
lectivités fabriquées. Et à l’inverse, sans vraie
communauté
, point de personnes responsables, mais seulement des individus amputé
57
ants. L’appel communautaire Participer à la
communauté
n’est pas la « nostalgie de quelques marginaux », mais un besoin fond
58
eur voix pourrait se faire entendre. Recréer une
communauté
où l’homme puisse recouvrer la dimension civique sans laquelle il n’e
59
quatre cinquièmes de l’humanité vivaient dans des
communautés
villageoises millénaires, où l’existence entière était réglée par des
60
ctrines de juriste articulant le droit public des
communautés
autonomes sur le droit privé des personnes responsables, et sa théolo
61
ies. Plus rarement, la notion d’un ordre ou d’une
communauté
religieuse rénovée (Boquen, Taizé). Or, je ne pense pas qu’il y ait l
62
n peuple qui attend leur conseil134. Toutes leurs
communautés
sont communistes. Presque toutes, comme presque tous les mystiques, s
63
Flore. Plus tard, les frères moraves fondent des
communautés
en Bohême, en Allemagne, en Suisse ; elles seront à l’origine (ou trè
64
e des quakers, Ann Lee135. Ils fonderont dix-huit
communautés
peuplées cent ans plus tard par environ cinq-mille personnes. L’expé
65
e l’on peut répartir en quatre groupes136 : — Les
communautés
d’origine allemande : Ephrata, les rappites d’Harmony, les séparatist
66
nes et moins spécifiquement communautaires. — Les
communautés
religieuses américaines, dont la plus célèbre fut Oneida, et certains
67
s, influencés par le communisme des shakers. — La
communauté
owénite de New Harmony137, et les trente-cinq « phalanxes » inspirées
68
années 1880. Dans leur très grande diversité, ces
communautés
partagent plusieurs principes fondamentaux : — la non-résistance (qui
69
cas d’Oneida : passant par étapes du régime de la
communauté
des biens et des personnes (avec le « complex marriage »), à celui d’
70
rs siècles. Faut-il en inférer que la durée d’une
communauté
fermée serait proportionnelle à la rigueur de sa règle, et qu’à l’inv
71
lus « libertaire » (au sens actuel) de toutes les
communautés
de l’époque moderne, mais aussi la plus rigoriste et puritaine dans l
72
». D’ailleurs, l’idée de la brièveté de vie d’une
communauté
est comme préformée dans les esprits. Huizinga note140 que les toutes
73
e-vingt-douze membres.) Ce qui distingue les deux
communautés
relativement durables qu’on vient de citer, des trente-cinq phalanstè
74
il souligne à la fois l’actualité permanente des
communautés
et l’incapacité où elles sont de répondre au problème global que nous
75
étés « avancées » du xxe siècle. Pourquoi les
communautés
ne peuvent durer Ces ordres et ces communautés de toute nature don
76
communautés ne peuvent durer Ces ordres et ces
communautés
de toute nature dont nous venons d’évoquer la double tradition, qu’on
77
pporte au référentiel absolu de la personne ? Les
communautés
peuvent très bien éveiller, révéler et combler les besoins les plus h
78
et passive comme dans le clan. En sorte que leur
communauté
peut être ressentie par chacun d’eux comme projection réalisante de l
79
…) Mais en admettant même, par hypothèse, que les
communautés
— existantes ou à naître — offrent à l’épanouissement de la personne
80
dent. Et cela tient aux structures mêmes de toute
communauté
au sens global du terme, et notamment, à l’exigence de continuité dan
81
est concevable. Voici le fait irrécusable : toute
communauté
fermée (ordre religieux ou commune de hippies) est par définition une
82
rce des choses, totalitaire. C’est pourquoi nulle
communauté
ne peut excéder la durée d’une génération, et c’est pourquoi les ordr
83
on que tout ordre, à cause de sa règle, ou toutes
communautés
de coutume rigoureuse, furent et sont des régimes totalitaires au sen
84
s périodes définies s’y succèdent en cascade : la
communauté
primitive, fondée en 1848 (biens et personnes mis et mises en commun)
85
ne peut mieux la loi de l’impossible durée d’une
communauté
au-delà de la génération des fondateurs. Toutefois, cette durée lim
86
e domaine. Je renouvelle ma critique à propos des
communautés
. Tout sens de la recherche non seulement conceptuelle mais expériment
87
essais infructueux. Sur les quelques centaines de
communautés
qui ont été fondées pendant le xixe siècle aux USA et en Europe, une
88
blanches et travaux en blue-jeans. Car fonder une
communauté
, s’y engager, c’est engager sa vie le plus souvent. Ce n’est pas fair
89
la « Coopérative européenne » de Longo Maï et la
communauté
œcuménique de Taizé. Longo Maï « Notre problème, c’est que per
90
en faire le premier élément d’une fédération de «
communautés
ouvertes », dispersées sur le continent mais reliées par un même espr
91
caractères nouveaux ou rares, dans l’histoire des
communautés
: a) Pour que chacune de ses communes conserve une taille optimale,
92
nes conserve une taille optimale, donc petite, la
communauté
primitive essaime dès que le nombre des permanents dépasse la centain
93
urope urbanisée. Ainsi s’élabore la formule d’une
communauté
ouverte, cependant animée par la minorité des responsables, relativem
94
, nous fait imaginer que Longo Maï, fédération de
communautés
primaires, donc seule capable en cas de crise, de s’alimenter par ses
95
ruite par les moines protestants qui fondèrent la
communauté
vers 1940. Une quinzaine de frères catholiques, des prêtres orthodoxe
96
re, le groupe fermé est devenu cellule mère d’une
communauté
ouverte, mieux : d’une école de communauté — car des centaines de ceu
97
d’une communauté ouverte, mieux : d’une école de
communauté
— car des centaines de ceux qui ont passé par Taizé, rentrés chez eux
98
par Taizé, rentrés chez eux, fonderont de petites
communautés
d’action dans la cité et de prière. Ainsi se trouvent peut-être surmo
99
t causé la ruine prématurée de presque toutes les
communautés
des xixe et xxe siècles, des phalanstères fouriéristes aux communes
100
que Longo Maï et Taizé aient inventé le modèle de
communauté
à la fois fermée et ouverte qui rende concevable la notion nouvelle d
101
uverte qui rende concevable la notion nouvelle de
communauté
générale — je vais y venir — et lui servent d’écoles pratiques. En dé
102
fins différentes, la Coopérative européenne et la
communauté
œcuménique présentent des caractères curieusement analogues : un même
103
sprit. Fermée et ouverte à la fois : ce modèle de
communauté
va nous permettre d’affronter maintenant le dilemme où semblait nous
104
voque immédiatement l’idée de ranimer d’anciennes
communautés
ou d’en inventer de nouvelles. Mais comment les supporterai-je, une f
105
enons donc très librement toute la question de la
communauté
en général, qui nous manque, au-delà des communautés proprement dites
106
mmunauté en général, qui nous manque, au-delà des
communautés
proprement dites, dont il y a peut-être assez et qui peuvent nous fou
107
n’oppose pas cette voie, ou cette approche d’une
communauté
ouverte (potentielle) à la voie des Ordres réglés ou à celle des « co
108
iers des cadres stato-nationaux déstructurant les
communautés
anciennes et n’en tolérant pas de nouvelles, qu’elles soient locales
109
les et spirituelles — nous avons à redécouvrir la
communauté
générale, son esprit, ses valeurs et ses mesures pratiques. Nous avon
110
us pernicieux pour ce que l’on vient de nommer la
communauté
générale que les clichés régnant dans nos esprits, quant aux conditio
111
sprits, quant aux conditions d’existence de toute
communauté
digne du nom, clichés qui nous viennent du fond des « ténèbres du Moy
112
e l’extérieur. C’est en récusant ces principes de
communautés
arrêtées, en inversant ces clichés un par un, que nous pourrons peut-
113
es Latins, depuis Rome, sont convaincus que toute
communauté
se constitue et se définit en premier lieu par ce qu’elle exclut, int
114
ins, la condition première : le libre choix de la
communauté
au sein de laquelle on concevrait de vivre, d’habiter, de coopérer, d
115
ve qu’elle enveloppe une ville entière.) Point de
communauté
vivante sans communications fréquentes, sans moyens de franchir les d
116
ismes. Fondée en vue des fins de la personne, la
communauté
d’avenir s’ouvre d’abord aux vocations particulières donc à l’Unique
117
vivent selon le même régime. Dans ses lettres aux
communautés
de l’Anatolie ou de Rome qui sont encore dans leur état naissant, don
118
que nous éprouvons à penser dans leur réalité des
communautés
libres et heureuses. Notre penchant (ou notre éducation ?) nous porte
119
quement infinie de ses formules. Toute idée d’une
communauté
modèle, impérialiste, si elle se veut de telle orthodoxie — et alors
120
— donnerait simplement le désir de n’avoir pas de
communauté
du tout. La communauté sera le lieu non pas d’une uniformité imposée
121
le désir de n’avoir pas de communauté du tout. La
communauté
sera le lieu non pas d’une uniformité imposée de l’extérieur, ou cher
122
sonnaliste, ajoutons en contrepartie qu’une vraie
communauté
ne sera nécessairement ni communiste, ni anarchiste, ni dépendante d’
123
maison, amour donné, silence… (Tout le reste, en
communauté
.) Elle pourra n’être pas anarchiste et, par exemple, se reconnaître u
124
t aux valeurs qui transcendent les intérêts de la
communauté
mais constituent ses raisons d’être — comme vérité, justice, amour, u
125
es et partagées. Car ce qu’il faut attendre d’une
communauté
, particulière ou générale, n’est rien de plus — mais rien ne peut êtr
126
humain. Solutions vagues ? Mais, parlant de
communauté
, il faut se garder de la tentation d’en décrire un modèle complet, of
127
Mais le caractère le plus déterminant de toute
communauté
réelle réside dans les petites dimensions des unités qui la composent
128
i, nous pressentons une manière de synthèse entre
communautés
plus ou moins closes de tous les types et communauté générale, celle-
129
unautés plus ou moins closes de tous les types et
communauté
générale, celle-ci trouvant des modèles dans celles-là. J’ai marqué l
130
’un village, d’un bourg ou d’un canton. C’est une
communauté
plus vaste — région, nation, fédération — qui devra donc les prendre
131
e les mégalopoles (qui ne méritent plus le nom de
communautés
) sont trop vastes pour assurer l’exercice des tâches de tous ordres q
132
rnées. La loi de Jean-Jacques Les dimensions des
communautés
sont de deux sortes, que Rousseau dénommait « nombre du peuple » et «
133
charge par rotation) que de citoyens : — Plus une
communauté
est petite, plus le gouvernement peut y être démocratique ; plus un É
134
rats est en raison inverse de la population d’une
communauté
, mais en raison directe de ses libertés. New York, au bord de la fail
135
ds ? Je vois mal. Le sort du Monde se joue sur la
communauté
. Or, point de communauté passé telles dimensions. Tout dépend donc de
136
du Monde se joue sur la communauté. Or, point de
communauté
passé telles dimensions. Tout dépend donc des petites unités. Celui
137
g, la municipalité reste le lieu privilégié de la
communauté
générale. Elle offre aux citoyens et à leurs associations le cadre et
138
taient les lois, se décidait la destinée de toute
communauté
sociale, civique et politique digne du nom. Jusqu’à nos jours, en tou
139
roches dans un ouvrage essentiel sur le sujet des
communautés
: Les Shakers américains, d’un néochristianisme à un présocialisme, É
140
le père de 9 enfants de mères différentes dans la
communauté
. Tout cela fondé sur d’abondantes exégèses du Nouveau Testament. Des
141
s, il est vrai, ne concernent que le modèle d’une
communauté
restreinte et plus ou moins fermée, mais elles intéressent d’autant p
142
s fermée, mais elles intéressent d’autant plus la
communauté
générale qu’elles ouvrent ce modèle, là justement où sa fermeture eût
143
es, si les communes assurent la possibilité de la
communauté
générale, c’est la région qui assure leur efficacité. L’aménageme
144
umise, dans un proche avenir, à l’approbation des
communautés
locales et régionales paraît « hautement probable » aux experts améri
145
s contre un danger incalculable. Vous recréez une
communauté
, vous fondez une nouvelle société ! La bataille que vous livrez ici e
146
la faisant De même que la personne appelle la
communauté
pour s’actualiser, de même que la commune appelle la région, la régio
147
ariétés de l’expérience régionale Alors que les
Communautés
de Bruxelles abordaient la région, au départ162, comme un problème de
148
oi. Quand se manifeste le désir d’autonomie d’une
communauté
régionale, le problème n’est donc pas du tout de définir d’abord son
149
e j’ai décrits, s’agit-il vraiment de régions, de
communautés
régionales, ou seulement de nations, au sens ancien du terme ? L’Irla
150
ituée d’États-nations éclatés pourrait former une
communauté
politique plus effective que le système actuel. (Les ministres qui pa
151
ème linguistique mais une immense pauvreté. Si la
communauté
européenne et le gouvernement italien donnaient une solution à ce pro
152
ustrielle et agricole), alors qu’il s’agissait de
communauté
. Cette erreur est typique de la mentalité de l’établissement stato-na
153
s, qui veut que l’économie, loin de déterminer la
communauté
— locale, régionale ou fédérale — soit mise à son service. Aujourd’hu
154
uffisants ni durables. C’est donc le besoin d’une
communauté
nouvelle, structurée par et pour la participation civique, qui s’avèr
155
lien en 1972. 167. Cf. Médar Boss, « Solitude et
communauté
», conférence aux Rencontres internationales de Genève, sept. 1974.
156
e l’autogestion, c’est d’abord la gestion par les
communautés
dites de base — municipalités et entreprises, puis régions — des tâch
157
n corps vivant, et désignent l’état de paix entre
communautés
humaines. L’autogestion peut aussi se définir par ce qu’elle est dest
158
lus consister que dans le pouvoir du peuple d’une
communauté
de gérer ses propres affaires. Or, ce pouvoir ne peut être effectif,
159
caux de rayonnement ; — qu’elle permet ainsi à la
communauté
générale de se reformer, et au civisme de trouver où s’exercer ; — qu
160
omeut une fédération de l’Europe, sur la base des
communautés
de toute nature, complémentaires plus que compétitives ; — et qu’enfi
161
soit une vraie fédération, fondée sur les petites
communautés
de base, voilà qui est démontré de nos jours encore par la manière do
162
Après quoi, seulement, il peut être reçu dans la
communauté
confédérale, à travers le canton de sa commune. Chaque nouveau Suisse
163
ération, l’une fondée sur le passé et les petites
communautés
de base, l’autre sur l’avenir et les individus. L’histoire rend compt
164
on mutuellement créatrice de la personne et de la
communauté
municipale et régionale183.) En cette phase, la fédération seule peut
165
on mutuellement créatrice de la fédération et des
communautés
de personnes.) La répartition des pouvoirs de décision politique (gou
166
dimensions de la tâche considérée et celles de la
communauté
— municipale, régionale ou fédérale — la plus apte à se charger de ce
167
rgure de tâches plus vastes et aux dimensions des
communautés
plus larges capables de les assurer — l’information devient moins dir
168
ions intergouvernementales : plan Marshall, OECE,
Communautés
de Luxembourg et de Bruxelles. La lenteur, évoquant celle de certains
169
e ? Que l’économie, qui est le domaine propre des
Communautés
, ne fait pas partie de la politique ? Que celle-ci serait donc « autr
170
e se former, d’agir, et de se manifester dans une
communauté
vivante. Tout cela se ramène sans doute à la sagesse simpliste qui no
171
utrui et d’aventure personnelle à courir dans une
communauté
restituée. Voilà le but. L’atteindrons-nous ? J’ai toujours estimé qu
172
e modèle des frontières tranchant dans le vif des
communautés
traditionnelles, coupant en deux des tribus ou d’anciens empires puis
173
ées au long de ces pages, et qui vont des petites
communautés
à la fédération du continent, première base d’un ordre mondial. Déjà,
174
. Or, la formule des circuits fermés favorise les
communautés
locales tandis que les relais par satellites permettent une communica
175
leurs raisons d’être, bientôt remplacés par une «
communauté
plus effective », l’Europe des régions. — L’avenir serait donc à l’
176
notre vocation dans la cité. Hors de là point de
communauté
, ni donc de régions, ni d’Europe, ni de paix, ni de futur à vues huma
177
s des centrales nucléaires et les bienfaits de la
communauté
, donc des régions, sans adopter l’attitude religieuse que suggère mal
178
des régions et recréer ainsi des possibilités de
communauté
où la personne ait liberté de découvrir et d’exercer sa vocation ; du
179
ts, ordonnons nos moyens à ces buts — recréons la
communauté
! Ce ne sera pas encore la fin de la peine des hommes, la vie sans po