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transcendance, la construction, le dynamisme, la
communauté
; être individu est plutôt un état, être personne un acte. Et ainsi d
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ble de ne pas lier le fédéralisme à l’Europe, aux
communautés
, aux régions, à la culture et, en dernière instance, à la personne. D
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souveraineté. 14 janvier 1977 Une des racines des
communautés
de forme spécifiquement européenne qui se sont formées au Moyen Âge e
5
i de race, mais de droit. Une troisième source de
communauté
, qui est introduite, elle, par le christianisme, par l’Église, est la
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le christianisme, par l’Église, est la paroisse,
communauté
dont le principe est spirituel. Il y a donc trois origines des commun
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ipe est spirituel. Il y a donc trois origines des
communautés
médiévales : l’origine tribale (l’origine germanique), l’origine roma
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itaire et juridique, et l’origine spirituelle, la
communauté
spirituelle de la paroisse, de l’Église. Donc on peut dire que conver
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Donc on peut dire que convergent pour former ces
communautés
la nature, la société et l’esprit. Dans la version germanique de la c
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été et l’esprit. Dans la version germanique de la
communauté
, l’homme est défini par sa force et par son rang. Dans la version lat
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est seulement dans la mesure où, étant une petite
communauté
, beaucoup de citoyens peuvent se manifester comme tels et manifester
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’il faudrait l’appeler l’époque des communes, des
communautés
de manière plus générale. Toute la vie de l’homme du Moyen Âge est fa
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de l’homme du Moyen Âge est faite dans et par des
communautés
, dont la municipalité n’est qu’une des formes, les autres formes étan
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par les romans bretons, qui est une commune, une
communauté
autour du roi Arthur ; — puis, naturellement, viennent les communes p
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s la qualité d’hommes véritables. 2. communes,
communautés
, universités 20 février 1970 Deux types de communautés sont très t
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tés, universités 20 février 1970 Deux types de
communautés
sont très typiques du Moyen Âge : les universités et les communes urb
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t les communes urbaines. Les universités sont des
communautés
qui sont plus proches par l’esprit et par leurs structures des commun
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proches par l’esprit et par leurs structures des
communautés
monastiques et urbaines que des États-nations dérivés des communautés
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ues et urbaines que des États-nations dérivés des
communautés
militaires chevaleresques. Car les universités sont des communautés d
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ires chevaleresques. Car les universités sont des
communautés
dans l’ordre de la liberté plus que dans l’ordre de la discipline ou
21
e siècle. Le terme universitas signifie commune,
communauté
. Les premières universités sont des unités autonomes, constituées com
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itas ne désignera plus n’importe quelle espèce de
communauté
, mais surtout, et finalement exclusivement, les communautés d’études
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é, mais surtout, et finalement exclusivement, les
communautés
d’études supérieures. 2 décembre 1966 La naissance des universités se
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de la participation. 3. Démocratie et petites
communautés
17 juin 1966 La Révolution française a créé la nation au sens mode
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z Rousseau, ne devait s’appliquer qu’à de petites
communautés
, de petites cités — petites communautés rurales, comme au centre de l
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e petites communautés, de petites cités — petites
communautés
rurales, comme au centre de la Suisse, ou petites cités, comme Genève
27
ier 1967 Il s’agit de recréer des possibilités de
communauté
humaine définie maintenant, non plus comme la nation ancienne, par le
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e contour physique, ou par l’état civil, mais des
communautés
définies par leurs buts sociaux, culturels, ou spirituels, donc des c
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buts sociaux, culturels, ou spirituels, donc des
communautés
que j’appelle électives, les anciennes communautés étant des communau
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ommunautés que j’appelle électives, les anciennes
communautés
étant des communautés natives. 17 février 1967 L’homme est à la fois
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le électives, les anciennes communautés étant des
communautés
natives. 17 février 1967 L’homme est à la fois libre et responsable ;
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ociaux électifs, c’est-à-dire dans les groupes de
communautés
auxquels il pourra librement adhérer, communautés qui, dans leur prin
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communautés auxquels il pourra librement adhérer,
communautés
qui, dans leur principe, débordent très largement la petite cellule s
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vique des personnes, dans le degré de liberté des
communautés
locales, les cellules de base qui sont indispensables si on veut fair
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et partisan du terme. Elle exige la recréation de
communautés
véritables. Et la Cité européenne — Res publica europea — fondée sur
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cette époque procède du même esprit, un esprit de
communauté
autonome traduit par le terme universitas qui s’applique aussi bien a
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l faudrait retrouver cet esprit en promouvant les
communautés
électives de préférence aux communautés traditionnelles basées sur la
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uvant les communautés électives de préférence aux
communautés
traditionnelles basées sur la naissance (sens étymologique de “nation
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territoire situé à l’intérieur de frontières. Ces
communautés
électives seront, elles, définies par leurs buts consistant à fournir
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devenir totalitaire ; et là seulement”. Dans une
communauté
de dimension restreinte, au contraire, le citoyen peut participer act
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st-à-dire que l’universitas n’existe plus — cette
communauté
non seulement des maîtres et des disciples, qui était la première déf
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onnelle originale, et à l’exercer ensuite dans la
communauté
. 22 avril 1977 Pour certains peuples et certaines civilisations, éduq
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s institutions, l’État ; le monde germanique, les
communautés
; le monde chrétien, la notion de personne et d’un autre type de comm
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tien, la notion de personne et d’un autre type de
communauté
interpersonnelle ; enfin, le monde celtique, le mythe. Le mythe a trè
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st dans l’amour du prochain, vrai fondement de la
communauté
nouvelle — amour du prochain qui n’est pas un sentiment, mais une act
46
ontraire, englobe, et compose largement, dans une
communauté
de plus en plus complexe au cours des siècles, des valeurs bien souve
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aotiques où, n’étant plus organisés en véritables
communautés
, ils n’offrent plus de résistance à l’alignement des esprits qui est
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onien est tout le contraire) a fait coexister des
communautés
extrêmement diverses sous la seule autorité symbolique de l’empereur.
49
pôle collectif : l’individu se trouve détaché des
communautés
réelles et l’État-nation agit à sa place dans la gestion des affaires
50
tat composé librement par des cités ou de petites
communautés
en fédérations restera toujours un moyen, au service des libertés rég
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nitaire produite par la dissolution des anciennes
communautés
, donc, une sorte de nationalisation de l’État, ou bien d’étatisation
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damentale : je définis la nation comme un type de
communauté
humaine, un idéal ; tandis que je définis l’État comme un appareil in
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l’État-nation s’est développé en pulvérisant les
communautés
existantes, dans lesquelles les hommes trouvaient leurs repères et le
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se le fédéralisme basé sur l’union volontaire des
communautés
et des régions gardant leurs spécificités et s’unissant pour les cons
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30 octobre 1970 Par culture, j’entends une grande
communauté
qui recouvre tout le continent et va bien au-delà, communauté de juge
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ui recouvre tout le continent et va bien au-delà,
communauté
de jugement, de valeurs morales, de conception de la vie, de sentimen
57
la formule fédéraliste, qui veut des paliers, des
communautés
successivement articulées, ce refus jacobin qui veut, tout d’un coup,
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méricain, avec représentation égale de toutes les
communautés
. C’est ce que l’on pourrait souhaiter aussi au plan européen : une ch
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ts-nations). Cette réponse exige la recréation de
communautés
véritables. Et la Cité européenne, fondée sur les communes et les rég
60
s concrètes qui se tissent entre régions et entre
communautés
par-delà les frontières. Cette évolution se fait sans bruit, de maniè
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ts au moins : l’unité de fond, les diversités des
communautés
, le pacte. Avec les trois termes d’unité, diversité et pacte, nous av
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ux pour amener des cités, des petits États ou des
communautés
quelconques à se grouper selon une formule fédérative. C’est d’abord
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mais celui des relations entre n’importe quelles
communautés
humaines, ou même entités économiques. 20 mai 1966 Si nous considéron
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de participation des citoyens et d’autonomie des
communautés
(la production industrielle n’étant qu’un des moyens de ces libertés)
65
liberté, à la fois au niveau des personnes et des
communautés
, on s’oriente vers une fédération dans laquelle chaque communauté de
66
’oriente vers une fédération dans laquelle chaque
communauté
de base ne délègue à l’instance supérieure que ce qui est étroitement
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qu’un aspect de l’influence de l’Évangile et des
communautés
chrétiennes primitives sur la civilisation européenne. L’aspect contr
68
. Il n’y a plus de tension entre l’individu et la
communauté
. À l’autre extrême, si le pôle responsabilité s’affaiblit jusqu’à dis
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réglementée et conditionnée ou la recréation des
communautés
qui soient liées par une foi commune ou des espoirs communs. Cela rev
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les de la destinée du genre humain. Quel genre de
communautés
faut-il créer ? sur quel type d’homme les fonder ? selon quelles vale
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mme les fonder ? selon quelles valeurs régler ces
communautés
, leur morale, leur politique ? et pour quelle fin ultime les faire ma
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s plutôt aux besoins de la société humaine, de la
communauté
humaine sous toutes ses formes : municipale, régionale, nationale, co
74
e société qui n’en est pas une, qui n’est pas une
communauté
? Que vaut son niveau de vie calculé en termes purement matériels ? V
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omme de technique et de science réintégré dans la
communauté
, relié à l’ensemble social par le souci des fins dernières de la cité
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ns dernières de la cité et de la personne dans la
communauté
. 9 février 1968 Il faut s’habituer à penser en tension quand il y a d
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l’absence de finalités communes et créatrices de
communautés
structurées, mais de la mise en œuvre, hautement efficace cette fois-
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au service de la personne 23 janvier 1970 Une
communauté
des personnes n’est pas la fin de l’homme, mais un moyen pour les per
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t final n’est pas une plus grande puissance de la
communauté
, mais une plus grande liberté, une meilleure réalisation de chacun. L
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liberté, une meilleure réalisation de chacun. La
communauté
est donc le lieu de dépassement des égoïsmes individuels, alors que l
81
e chacun aux choix qui y sont faits. La notion de
communauté
doit être réhabilitée comme moyen pour la personne de se réaliser, c’
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rait, par exemple, de réinsérer le savant dans la
communauté
, afin de contrebalancer l’hyperspécialisation actuelle qui ne lui don
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adoxe continuel. Il est à la fois l’autonomie des
communautés
et leur union ; il suppose quelque chose qui distingue ces communauté
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nion ; il suppose quelque chose qui distingue ces
communautés
, et quelque chose qui les relie ; quelque chose qui assure les libert
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n niveau plus élevé ; il suppose une vocation des
communautés
, des ethnies, des groupes locaux, des États, des cantons, et puis en
86
i on le prenait comme unité de base des nouvelles
communautés
. Il sera, comme le dit Protagoras, considéré comme la mesure de toute
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ixer les grandes catégories de la personne, de la
communauté
des personnes, de l’universalité et de la diversité des fonctions. Et
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partir de ce moment-là, la formule de la nouvelle
communauté
humaine va être donnée non plus par les cadres administratifs ou par
89
rs : en Occident, il existe une grande variété de
communautés
qui, loin d’être des fins en soi, sont autant d’instruments de réalis
90
par l’ordre d’aimer son prochain, à une nouvelle
communauté
. Donc, cet homme — imaginons un chrétien idéalement conforme à la doc
91
ais cette vocation lui donne une fonction dans la
communauté
. Il y a toujours ce paradoxe, il y a toujours ces deux choses en tens
92
nsfert du concept de vocation ou de mission à une
communauté
— peuple, État ou nation. Jusqu’alors, une mission, une vocation, dan
93
e personnalise, lui donne un rôle à jouer dans la
communauté
, l’oblige à changer de direction (la conversion) et à changer le prin
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rité et selon l’amour. En passant au niveau de la
communauté
, ce concept de vocation change radicalement de valeur. La mission col
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valeur. La mission collective que se découvre une
communauté
n’oblige la communauté qu’à s’affirmer — de préférence de manière agr
96
ective que se découvre une communauté n’oblige la
communauté
qu’à s’affirmer — de préférence de manière agressive — contre les aut
97
cation et de l’exercice de cette vocation dans la
communauté
. De même, on peut dire que la politique de la personne découlera des
98
itique de la personne découlera des buts de toute
communauté
et de ses conditions de formation et de fonctionnement. Les termes ét
99
nne, tandis que la politique est une morale de la
communauté
. 3 février 1972 L’écologie et la personne ont les mêmes ennemis, les
100
est-à-dire l’individu défini par son rôle dans la
communauté
. 23 janvier 1970 Si l’invention de la cité est l’invention majeure de
101
dition et en même temps le met en contact avec la
communauté
et le charge de responsabilités. La définition la plus simple de la p
102
he de leur vocation, et de ce qu’ils doivent à la
communauté
dans laquelle ils se trouvent engagés. C’est donc ce type d’homme en
103
e reforment, au Moyen Âge, les cités, communes et
communautés
, où ce type d’homme nouveau, bipolaire, se manifeste. Ce n’est plus t
104
ar son rôle plus physique, plus matériel, dans la
communauté
humaine. Cet homme est responsable devant la cité ou l’empereur d’une
105
ocation et cherche à la concrétiser au sein d’une
communauté
. Ainsi se manifeste une dialectique nécessaire entre personne et comm
106
este une dialectique nécessaire entre personne et
communauté
: la personne ne peut s’épanouir dans n’importe quelle forme de commu
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ne peut s’épanouir dans n’importe quelle forme de
communauté
. Selon Denis de Rougemont, c’est le fédéralisme qui se trouve favoris
108
s libre et responsable, librement engagé dans une
communauté
qui doit servir à l’épanouissement des personnes, non pas à la puissa
109
préciser la définition de la nation non pas comme
communauté
naturelle, mais comme communauté idéologique. 13 novembre 1964 À l’in
110
on non pas comme communauté naturelle, mais comme
communauté
idéologique. 13 novembre 1964 À l’intérieur du pays, la première tâch
111
n des tâches qui correspondent aux dimensions des
communautés
qui peuvent s’en charger ; l’autonomie des groupes fédérés, comme val
112
ion, union, unification, intégration, États-Unis,
communauté
, supranationalité, coopération, comme si ces termes étaient pratiquem
113
peut être exercée réellement qu’à l’intérieur de
communautés
petites où peuvent s’établir des institutions favorisant le développe
114
le fédéralisme par association volontaire de ces
communautés
de base entre elles. Comme Proudhon l’avait discerné, ce sont des féd
115
és d’exécuter les choix politiques définis par la
communauté
. L’État n’a que le pouvoir, c’est la communauté qui a l’autorité, con
116
a communauté. L’État n’a que le pouvoir, c’est la
communauté
qui a l’autorité, condition d’exercice du pouvoir. Les idéologies pol
117
erne se distingue ainsi de l’idée originelle : la
communauté
de naissance. La pensée occidentale est marquée par des antinomies ir
118
es dimensions variées des tâches publiques et des
communautés
qui leur correspondent : commune et entreprise, région, groupe de rég
119
ropéen ; là, des agences fédérales, du type de la
Communauté
de Bruxelles, seront chargées de la concertation des grandes tâches d
120
la fédération représente le principe de la vraie
communauté
, libre association conclue au nom d’un idéal commun qui la garantit,
121
nce » ; ça voulait dire : Vive ce nouveau type de
communauté
qui instaure la révolution. C’était exactement l’équivalent du cri de
122
« nation », une espèce de symbole de la nouvelle
communauté
que l’on recherchait. Avec la Révolution française, la guerre déclaré
123
tion d’un nouvel ordre, fédéraliste, basé sur ces
communautés
favorisant l’engagement réel de la liberté et de la responsabilité du