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me, justement, se doit de ne pas tenir compte. Un
communiste
traitera les dames Turc de « koulaks » et tout sera dit. Le marxisme
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urnal local, par les garages ou à la Mairie, sont
communistes
et mènent les affaires du pays. Ils vont à toutes les conférences, pr
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sont radicaux ou socialistes. Il vient aussi des
communistes
, de temps à autre. Il paraît que ça chauffe certains soirs. Mais le p
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16 décembre 1934 À N… la mairie est tout entière
communiste
. Ceux des habitants qui ne le sont pas ne savent pas trop ce qu’ils s
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, régulièrement. Mais faut-il donc penser que les
communistes
, eux, savent pourquoi ils le sont, et connaissent le marxisme ? On m’
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it : ce n’est pas cela du tout, vous verrez. Être
communiste
dans ce pays, c’est tout simplement être à gauche, le plus à gauche p
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s, les maisons. Dans ces maisons, il y a donc des
communistes
. Je demande au pasteur ce que c’est que ces communistes. — Voilà. Que
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istes. Je demande au pasteur ce que c’est que ces
communistes
. — Voilà. Que vous dire de gens que je connais si bien ? C’est diffic
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er en général de ses paroissiens. Mais s’ils sont
communistes
, ils ne doivent tout de même pas faire partie de votre église, pratiq
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ils au temple le dimanche ? — Ça non. D’ailleurs,
communistes
ou pas, les hommes d’ici ne viennent guère au culte. Ce n’est pas l’e
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s cercles d’hommes. Vous voyez le genre. — Et les
communistes
y viennent ? — Bien sûr, le maire en tête. Et ils discutent, et même
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ttendent tous les ordres de lui. À la fin, un des
communistes
se lève et résume le débat : « En somme, dit-il, si nous ne croyons p
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orgueilleux ? » En général, on peut dire que les
communistes
sont les plus intelligents du village. Ce sont eux, et eux seuls, qui
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se présente pour les soutenir. Ils vont au parti
communiste
parce qu’il n’y a rien d’autre et personne d’autre… Ce seraient souve
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illeurs ma conclusion, on me classera fasciste ou
communiste
. Et pourtant, la mission de l’écrivain n’est-elle pas justement d’édu
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aux brutales jeunesses bottées ? » 25 avril 1935
Communisme
. — Dans la petite librairie grande ouverte sur la rue principale, je
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l glousse d’un air malin). — On sait bien, dit le
communiste
, que vous avez toujours soutenu les gros qui pressent les petits ! —
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es deux hommes, je n’hésite pas : je vote pour le
communiste
. C’est un Méridional du type sérieux, un de ces hommes qui pourraient
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imple question de tempérament. Peut-être aussi le
communiste
n’est-il pas encore parvenu à « mettre de côté » autant qu’il le voud
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e « chrétienne » — il faut bien dire que le parti
communiste
est une sinistre trahison des pauvres hommes. Beaucoup, je le sais, r
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ril 1937)l Pour lutter contre le fascisme, les
communistes
paraissent avoir compris qu’il faut défendre la culture. Le malheur e
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ille impitoyablement les réunions et se moque des
communistes
qui ne font que siéger et siéger encore. Je ne sais ce qu’il faut pen
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Je ne sais quelle était l’intention des éditeurs
communistes
de ce choix. Il en ressort à l’évidence que les « idées » de Lénine s
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e ou changer l’homme ? (1937)q Variations du
communisme
Opposez les dogmes chrétiens aux axiomes de Marx et d’Engels, les
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es chrétiens aux axiomes de Marx et d’Engels, les
communistes
vous répondront, non sans apparence d’à-propos, que l’opération les l
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s régimes fascistes. Essayez d’en conclure que le
communisme
c’est cela, s’il se confond, comme on nous l’affirmait, avec ses effe
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alors de quoi donc parle-t-on lorsqu’on parle de
communisme
? Où le prendre ? En quoi peut résider l’identité d’une doctrine qui
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!) par des nécessités dites « dialectiques »… Les
communistes
sincères comprendront-ils que cette méthode figure aux yeux de qui n’
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’identité foncière et la continuité de l’attitude
communiste
, au travers des contradictions violentes de ses témoignages successif
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l’acte initial mais aussi la passion constante du
communiste
conscient et conséquent. C’est ce mouvement profond qui légitime, à s
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fait de toutes les sociétés passées, y compris le
communisme
primitif, correspond formellement, dans le diagnostic chrétien, la re
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ut comprendre pourquoi la pratique et les fins du
communisme
contredisent radicalement la pratique et les fins du christianisme, d
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rine » marxiste, d’« idéologie », de « tactique »
communistes
. Mais ce serait introduire une confusion irrémédiable que de parler d
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résentent la volonté du vrai chrétien et celle du
communiste
militant, ont tenté la synthèse pratique des deux croyances, qu’ils e
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it, et les distinctions décisives. La pratique du
communisme
n’est justiciable, en soi, que d’une critique politique, économique,
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ritique théologique, ce sont les buts derniers du
communisme
et les postulats qu’il suppose. Qu’on me permette ici d’être un peu s
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du chrétien suffit à expliquer tout le reste. Le
communisme
prépare un paradis terrestre, le paradis temporel de l’homme ; le chr
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i commence donc par la fin que visait l’espérance
communiste
. Il possède déjà l’essentiel, que Marx voyait au terme de l’histoire
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aque le monde ! Mais un homme qui se convertit au
communisme
ne se rattache pas à une Présence actuelle. Il fait un pari dont l’ob
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l’histoire n’ayant jamais connu de réalisation de
communisme
. Ainsi, des deux, c’est le marxiste qui est l’utopiste ; et c’est le
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é de mes espérances. » Mais l’espérance finale du
communisme
, c’est la libération de l’homme. Et moi je lui montre un homme libéré
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e libéral. Le fait est que la grosse majorité des
communistes
suit Staline. D’où il résulte à l’évidence que pour la grosse majorit
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ulte à l’évidence que pour la grosse majorité des
communistes
, le mensonge, la haine, l’oppression, l’hypocrisie suprême nommée « r
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’un vrai chrétien juge bon de s’inscrire au parti
communiste
ou de militer en sa faveur : l’alternative où il se place est sans is
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ment cette foi qu’il croyait mieux servir dans le
communisme
; ou bien il tâche de n’agir qu’en chrétien ; mais alors il devient u
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, qui me faisaient prendre parti contre le régime
communiste
. On nous donne à choisir entre deux sortes de matérialisme. Mais le c
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hoisir entre deux sortes de matérialisme. Mais le
communisme
, au moins, voulait changer le monde… Contre les arguments démagogique
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te, après Berdiaev, après Gide : la « vérité » du
communisme
résulte de la trahison du christianisme par la chrétienté. Toutes les
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er contre la tentation spiritualiste. 41. « Le
communisme
n’est pas pour nous un état qui doive être créé, un idéal… Nous appel
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état qui doive être créé, un idéal… Nous appelons
communisme
le mouvement effectif qui supprimera la réalité présente. Les conditi
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ortante à l’extrême ! Mais combien oubliée par le
communiste
moyen de nos jours ! 49. Selon Karl Barth, par exemple, la dogmatiqu
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très bien être anéanti chez l’homme par un régime
communiste
.) Que reste-t-il dans l’être humain d’absolument irréductible à toute
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out bolcheviste est un criminel en puissance. Les
communistes
représentent chez nous, en général, l’élite de leur classe. Je ne les
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alitaire, disait récemment Victor Serge, écrivain
communiste
d’opposition, au retour de sa déportation en Sibérie. q. « Changer l
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. q. « Changer la vie ou changer l’homme ? », Le
Communisme
et les chrétiens, Paris, Plon, 1937, p. 203-233.