1 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — En dernier ressort
1  ? Est-il rouge, est-il blanc ? Il est contre les communistes et les fascistes, mais aussi contre « l’ordre établi » ; il dit pis q
2 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
2 du nivellement universel, à quoi doit aboutir le communisme . On raille le caporalisme des jeunes miliciens en chemise brune. On n
3 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (d’après une discussion)
3 ion logique des doctrines libérales. Laissons aux communistes le soin de s’en réjouir. Si maintenant nous définissons la personne c
4 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
4 l’an 1932, un mot d’ordre assez nouveau parmi les communistes . On s’est mis à citer les textes du jeune Marx16. On s’est fondé sur
5 utionnaire. 14. Du moins avec les citadins. Les communistes du Midi ne savent guère ce qu’est le marxisme. 15. Max Weber, contre
5 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
6 st ailleurs, si tout se joue ici. C’est ce que le communisme ne peut pas accepter. Entre le communiste et le chrétien, il y a cet
7 que le communisme ne peut pas accepter. Entre le communiste et le chrétien, il y a cet humour dernier, irréductible, et qui joue
8 irréductible, et qui joue toujours aux dépens du communiste . Le communiste prend au tragique « jusqu’à la gauche » son sort terre
9 et qui joue toujours aux dépens du communiste. Le communiste prend au tragique « jusqu’à la gauche » son sort terrestre. C’est que
6 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Humanisme et christianisme
10 conséquences de leur refus du transcendant.35 Le communisme seul a poussé jusqu’aux réalisations effectives que semble devoir com
11 evoir commander une foi véritable en l’humain. Le communisme est le véritable humanisme de notre temps. La seule tentative pleinem
7 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
12 je le repousse, que je suis amené à me méfier du communisme . Je ne reprendrai pas ici la critique du capitalisme. Mais je voudrai
13 toutes.) On a coutume d’opposer christianisme et communisme sur le plan des réalisations humaines. Je ne vois pas l’avantage qui
14 se — c’est une catastrophe. Tandis que l’issue du communisme , nul ne l’ignore, c’est l’établissement sur la terre d’un état de bon
15 is, pour mon compte, rendre pleinement justice au communisme . Je puis discuter sa théorie économique ; sa conception de l’histoire
16 critique, qui me paraît désormais acquis. Mais le communisme est bien plus que toutes ces choses réunies. Il est avant tout une co
17 t volontaire. Certes, il m’est arrivé de « sentir communiste  ». Cela nous arrive à tous, et plus souvent que nous ne le pensons. M
18 soi et assumer en toute conscience la conception communiste , il y a un abîme. Seul, un acte d’adhésion, une sorte d’acte de foi,
19 is être celles du chrétien en présence des thèses communistes . Il y a des adversaires que l’on ne peut honorer dignement qu’en se m
20 me les expressions chrétiennes et les expressions communistes , tant sur le plan éthique que sur le plan métaphysique. 1° Le christi
21 uelles on ne croyait d’ailleurs pas. Le mérite du communisme est de réduire crûment l’idéal qu’il propose à ce but le plus prochai
22 il est très difficile de savoir si oui ou non le communisme veut la destruction des personnes. En tout cas, il sera toujours poss
23 , en se référant aux phrases finales du Manifeste communiste , à certaines lettres de Engels, etc. Les philosophes de Moscou sont l
24 ’il n’y a aucun point commun de doctrine entre un communiste sincère et un chrétien obéissant. Ils parleront toujours de choses ra
8 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Fascisme
25 irement posé et résolu par le marxisme. Contre le communisme , une polémique doctrinale est justifiée, voire nécessaire : elle a de
26 e ses puissances. Les prétentions totalitaires du communisme sont fondées, en effet, sur une notion « ouverte » de l’homme naturel
9 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
27 naissant, celles de la jeune droite, et celles du communisme . Je l’introduisais en ces termes :   Est-il possible de définir une c
28 hercherez des équipes de sauvetage. Ici paraît le communisme , comme une constatation de la faillite, une liquidation à un taux sou
29 re un capitalisme plus ou moins fascistisé, et un communisme plus ou moins fordisé. Les marxistes détiennent l’avantage certain de
30 érité qui domine et condamne tout cela. Entre le communisme et la révolution personnaliste, l’opposition doctrinale peut se défin
31 sa tradition vivante en ce pays ? La violence des communistes français reste le plus souvent verbale, électorale ; elle n’est pas d
32 érétiques ». (Cf. Que faire ?) 52. Le succès du communisme serait-il « de nous rendre la vie de caserne acceptable » ? (R. de Pu
10 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
33 lus puissants qui travaillent pour la guerre. Les communistes ont parfaitement raison de soutenir que le régime est organiquement l
34 parlementaire. C’est pourquoi nous considérons le communisme comme l’agent le plus perfectionné de la désagrégation atomique de no
11 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
35 se possédante, qui sont franchement matériels. Le communiste affirme : économique d’abord ! mais c’est, dit-il, pour préparer une
36 is la plus minime folie. Beaucoup « adhèrent » au communisme , aucun ne renonce à quelque argent. Beaucoup proclament la faillite d
37 devient personnel. Si j’en crois au contraire les communistes orthodoxes, le mode de vie purement socialiste n’est pas encore imagi
12 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Loisir ou temps vide ?
38 rendre au tragique l’opposition toute relative du communisme et du capitalisme. Ils partent donc de la nécessité. Ils n’arriveront
13 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Groupements personnalistes
39 qui travaillent pour le fascisme », s’écrient les communistes à propos de l’Ordre nouveau, cependant que la Critica fascista déclar
40 t trois revendications capitales : personnalisme, communisme antiproductiviste, régionalisme, traduisant cette formule de base : S
41 e, on a trop souvent confondu, et jusque chez les communistes , matérialisme et matérialisme dialectique.) « Primauté du spirituel »
14 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
42 octrine » radicale, idée socialiste, mots d’ordre communistes … En marge de l’action directe, abandonnée aux comités électoraux et a
43 la presse. (Si les journaux des pays fascistes ou communiste se livrent parfois, eux aussi, à des débauches de mensonges haineux d
44 qui me paraît un peu subtile. Et pour réfuter le communisme — ce qui serait plus intéressant tout de même — les droites se bornen
45 sur les « immenses espérances » éveillées par le communisme . On prêche, on s’attendrit, on excommunie, on crie au blasphème, on d
46 oit pour autant « révolutionnaire » ou simplement communiste . Je dis que cette « politique » sentimentale, cet ersatz de religion,
47 ce qui est l’inverse de l’effort fasciste — ni de communistes des hommes qui veulent la liberté de l’esprit. Les grandes politiques
15 1940, Politique de la personne (1946). À la fois libre et engagé — Le protestantisme créateur de personnes
48 adopte est, comme dans le cas des fascismes et du communisme , une religion de l’ici-bas sans transcendance, une religion dont les
49 ays. Les États balkaniques orthodoxes ne sont pas communistes  ; les États scandinaves luthériens ne sont pas nationaux-socialistes