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ur qu’il est banal, donc unique — si nous voulons
comprendre
dans nos vies le sens et la fin de la passion. Il est donc entendu qu
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atisfactions symboliques. (Ainsi l’Église avait «
compris
» le paganisme dans ses rites.) Or si ce cadre disparaît, cette passi
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même d’aimer. Et ils agissent comme s’ils avaient
compris
que tout ce qui s’oppose à l’amour le garantit et le consacre dans le
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li… Oh ! si je pouvais le dire ! Si tu pouvais me
comprendre
! » 1. Vers 1412-1415 : A conbien fu determinez Li lovendrincs, li
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» les textes, fût-ce par le moindre essai de les
comprendre
. Je ne saurais me contenter, pour ma part, d’une hypothèse à tel poin
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able. Nous ne savons si Chrétien de Troyes a bien
compris
les lois d’amour que lui enseignait Marie de Champagne. Nous ne savon
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e s’exprimer par des symboles ésotériques, aide à
comprendre
que le fond breton se soit si aisément adapté au symbolisme du roman
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a passion, que des facteurs physiologiques, on ne
comprendrait
plus rien au mythe de Tristan. La sexualité est une faim. Or il est d
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conçoivent qu’il fut. C’est autant dire qu’on ne
comprendrait
plus rien à rien. Encore une fois, ce qui se trouve en question, c’es
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e ? Mais aussi cette conviction que les autres ne
comprendront
pas, et que s’ils questionnent ou accusent, on ne peut alors que ment
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me ne trouve jamais son accomplissement ici-bas !
Comprends
bien mon sentiment : chercher cette satisfaction serait folie. Mourir
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n ne peuvent même plus croire à l’image : ils ont
compris
que le drame se passe en eux, entre les lois inacceptables de la vie
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main, qui les conduirait à la foi. Une cure d’âme
comprise
non pas au sens d’une hygiène morale bourgeoise, mais au sens chrétie
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oi. Or ce n’est que le renoncement à la loi ainsi
comprise
qui peut nous conduire à la foi. Notice bibliographique Une bib