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ine réformée prédispose les peuples protestants à
comprendre
et à soutenir les régimes fédéralistes. L’homme ne vaut rien par lui-
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ndément et quotidiennement cette doctrine peut-il
comprendre
mieux que tout autre le paradoxe politique du fédéralisme : la libert
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t donc la formation d’élites civiques actives, on
comprendra
sans peine le fait suivant qui, à ma connaissance, n’a jamais été sig
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at ! Et enfin, sur le plan politique, essayons de
comprendre
une bonne fois le sens spirituel de notre fédéralisme, seule doctrine
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i les uns et les autres, qu’ils n’ont encore rien
compris
au paradoxe vivant que représente en chacun de nous, la personne : l’
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le au vrai : caporalisation. Et la personne ainsi
comprise
n’est plus qu’à peine une persona au sens romain, un rôle, un masque,
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tout à fait, comme si personne n’avait très bien
compris
pourquoi les peuples, tout à coup, commençaient à se lancer des tonne
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ce du christianisme, s’est efforcée de nous faire
comprendre
que la vraie cause de nos malheurs est presque toujours en nous-mêmes
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ul regard. Une seule intelligence ne peut plus en
comprendre
et en maîtriser les rouages. On ne sait pas du tout ce que vont produ
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encore, un réveil soulève les Églises. Elles ont
compris
qu’il ne suffisait pas de dénoncer les doctrines païennes, mais qu’il
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orme ici des équipes de fédérateurs, d’hommes qui
comprennent
enfin que l’heure est venue, pour nous autres Suisses, de voir grand,
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lui reconnaître le droit de différer de nous ; le
comprendre
jusqu’à la limite du possible comme il se comprend lui-même ; ne poin
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prendre jusqu’à la limite du possible comme il se
comprend
lui-même ; ne point rechercher l’union dans le compromis, mais dans c
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le des réalités concrètes. Pour être en mesure de
comprendre
vraiment la véritable alternative politique de notre temps : totalita
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ascisme, et autres attrape-nigauds) il faut avoir
compris
au moins cette chose très simple et des plus quotidiennes : la différ
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evise est un paradoxe qu’il n’a pas toujours bien
compris
. Elle exclut en principe toute doctrine unitaire, et suppose donc la
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e résume à combattre tout ce qui est dit fédéral.
Comprenne
qui pourra ! Cette confusion verbale, symbolique de tant d’autres, es
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dominer les masses43. Il est temps que la Suisse
comprenne
que le souci de son économie ne saurait plus servir d’excuse à l’abse
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gnifique. Mais il faudrait que notre gouvernement
comprenne
ceci : La prudence est le vice des timides et la vertu des audacieux.