1 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
1 n’est pas né pour faire n’importe quoi, sans rien comprendre . À quelques kilomètres d’ici commencent les tranchées de la guerre, e
2 riers les plus modernes des villes allemandes, je comprends , que dis-je : je vois l’opposition tragique dont cette guerre est sor
3 ue et militaire. Fédéralisme ou totalitarisme. Je comprends et je vois le secret de la paix : c’est une victoire de tous les jour
2 1946, Journal des deux mondes. Anecdotes et aphorismes
4 éveillaient vraiment dans le monde, ces messieurs comprendraient , mais trop tard, qu’Hitler était beaucoup plus tolérable, beaucoup mo
5 cette ville était peut-être nécessaire pour faire comprendre au monde entier qu’il est des victoires impossibles. On ne conquiert
6 ur de la pire vengeance où, s’arrêtant enfin, ils comprendront qu’aucun triomphe ne vaut pour eux la moindre des réalités humaines q
3 1946, Journal des deux mondes. La route de Lisbonne
7 e de famille à quoi les étrangers ne peuvent rien comprendre . » Mais que pensent-ils, ceux d’ici, maintenant que les meneurs étran
8 e oublié l’essentiel… Il faudrait être fou, je le comprends enfin, pour croire qu’on puisse jamais se mettre en règle avant tant
4 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
9 es, et c’est ici seulement, sur le papier, que je comprends qu’il faut pousser plus loin. On se demande parfois : qu’est-ce en so
10 Que celui qui bâtissait s’arrête de bâtir ! » Peu comprennent , et beaucoup ne veulent rien savoir… Beaucoup là-bas ont perdu leur m
11 roi, le cœur battant… À partir de ce moment, il a compris qu’il ne lui reste plus qu’à inventer sa vie. L’autre, celle qui s’ét
5 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
12 i prisonniers ni libres. Le Dandy et le Martyr se comprennent mieux l’un l’autre, qu’ils ne seront jamais compris par les moyens, c
13 nnent mieux l’un l’autre, qu’ils ne seront jamais compris par les moyens, ceux qui ne risquent rien et qui n’ont rien. 26 ju
14 age de ce nom-là) où il est né en 1847. Nous nous comprenons par sourires, aidés des quelques mots de schwyzer dütsch dont le séjo
15 us de trajectoire prévisible, que fais-tu ? Tu as compris simplement que l’existence de l’homme qui peut se lever, qui peut mar
6 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
16 te et sombre. Pas un seul réverbère allumé. Et je comprends que jamais plus je ne pourrai remonter cette rue. C’est tout, mais c’
17 rhum qu’on boit par jour et par personne, enfants compris , n’est qu’une défense, d’ailleurs désespérée, contre la torpeur écras
7 1946, Journal des deux mondes. Le choc de la paix
18 appelons par nos prénoms, sans avoir jamais bien compris nos noms de famille. L’autre jour, Robert m’a conduit à Albany, pour
19 e, mais combien de temps nous faudra-t-il pour le comprendre  ? Si nous n’y arrivons pas très vite, nous n’y arriverons sans doute
20 mbre 1945 Leur anglais n’est pas très facile à comprendre (c’est un anglais d’Europe centrale et orientale) mais comme ils sont
21 me dirai que l’Amérique n’a pas encore très bien compris les traditions, parce qu’elle les respecte un peu trop… Times Square,
22 de l’antiaméricanisme de l’Europe, pour que nous comprenions que les hommes ont fort peu de bonne volonté ? La plupart sont involo
23 méchant, et prouve seulement qu’ils n’y ont rien compris . Personne n’a jamais vu réellement l’Amérique, sinon dans une inspira
8 1946, Journal des deux mondes. Journal d’un retour
24 e je ferais bien de rentrer, sous peine de ne pas comprendre la réalité européenne en général, et française en particulier. Je pou
25 tôt vous qui devriez sortir, sous peine de ne pas comprendre la réalité mondiale. Après tout, il y a 40 millions de Français, sur
9 1946, Journal des deux mondes. Le mauvais temps qui vient
26 n peut à chaque instant choisir, et s’efforcer de comprendre mieux quelles sont les suites nécessaires de son choix, quel est l’en