1 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
1 nous avons nommé société. » L’Europe ne peut être comprise globalement qu’en tant qu’unité de culture, et en retour, notre actue
2 est remarquable que Nietzsche, le premier, l’ait compris et l’ait dit : la science occidentale n’eût pas été possible sans le
3 mine l’existence de l’homme médiéval ne peut être compris dans ses structures complexes qu’à partir des modèles romains et germ
4 L’école est devenue leur jouet, et ils ne peuvent comprendre qu’un maître les empêche de jouer avec lui, ou de le casser, comme il
2 1970, Lettre ouverte aux Européens. II. L’union fédérale
5 que sa trahison pure et simple, ou son usage mal compris , ou son blocage délibéré aux limites d’un État fédéral. Il ne s’agit
6 ter le comité si l’on adoptait ma proposition. Je compris par la suite que ce haut fonctionnaire tenait le fédéralisme pour un
3 1970, Lettre ouverte aux Européens. III. La puissance ou la liberté
7 rançaise ou danoise par exemple, comme la culture comprend en fait les sciences aussi bien que les lettres, les arts et la philo
4 1970, Lettre ouverte aux Européens. IV. Vers une fédération des régions
8 uelle et par l’identification du « voir » et du «  comprendre  » qui s’ensuit. L’homme de la civilisation visuelle, de l’imprimé, de
9 génialement décrite par McLuhan, ne peut vraiment comprendre que ce qu’il voit. L’expression « Faut-il vous faire un dessin ? » év
10 et au-delà, irréalisable. Mais pourtant facile à comprendre , dans le concret de l’existence — surtout pour les nouvelles générati
5 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte, suite et fin
11 bien que les auteurs de telles phrases n’ont rien compris , même au Marché commun. Car s’ils estiment que la « conquête » du mar
12 moins de trente ans ! C’est à vous finalement de comprendre que la seule possibilité de faire la révolution, c’est de faire l’Eur