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qu’on en pense, un fait demeure indiscutable : le
concept
de culture en soi, d’activité prospective de l’esprit non liée par le
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s du sacré ou les décrets de la politique, est un
concept
typiquement européen. Et cela seul peut expliquer ce grand paradoxe d
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s. Mais au-delà et en deçà des formes, il y a les
concepts
fondamentaux, qu’on peut dire spécifiques de l’Europe : la révolte mé
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s la mesure où elle est guidée par des idées, des
concepts
, des angles de vision qu’on lui propose et qui s’imposent plus ou moi
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u terme Orient, que recouvre-t-il ? L’Asie est un
concept
européen, ne l’oublions pas : ce sont les Grecs qui lui ont donné son
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abstraites ou comme des drapeaux. Ce n’est pas le
concept
de la culture arabe qui peut entrer en dialogue avec le concept de la
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culture arabe qui peut entrer en dialogue avec le
concept
de la culture européenne, car tout dialogue suppose des interlocuteur
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, qui n’est d’ailleurs que la concrétisation d’un
concept
relativement récent et porté trop rapidement au niveau de l’absolu —
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donation d’une mesure, la création de formes, de
concepts
, et l’expression de modes de sentir qui donnent « un sens plus pur au