1
rt de synthèse que toute leur formation technique
condamne
? À défaut d’une science universelle qu’il faudrait plusieurs vies po
2
l’amour mortel, c’est-à-dire de l’amour menacé et
condamné
par la vie même. Ce qui exalte le lyrisme occidental, ce n’est pas le
3
ls éveillent, la passion même qu’on apporte à les
condamner
quelquefois, tout cela dit assez à quoi rêvent les couples, sous un r
4
t que nos morales officielles et notre raison les
condamnent
. L’obscurité du mythe nous met donc en mesure d’accueillir son conten
5
ut sera livrée à une troupe de lépreux et Tristan
condamné
à mort. Il s’évade (scène de la chapelle). Il délivre Iseut, et avec
6
, va-t-on penser, qui se conforme aux lois qui le
condamnent
, afin de mieux se conserver ! D’où peut venir cette préférence pour c
7
icieux ». Toute condamnation serait vaine : on ne
condamne
pas le vertige. Mais la passion du philosophe n’est-elle point de méd
8
ssion de l’objet désiré et l’expression de ce qui
condamne
ce désir. Ainsi l’interdiction reste affirmée, et l’objet reste inavo
9
a voulu son destin : Ce terrible philtre qui me
condamne
au supplice, c’est moi, moi-même qui l’ai composé… Et je l’ai bu à lo
10
ette passion qui le blesse et que toute sa raison
condamne
? Pourquoi veut-il cet amour dont l’éclat ne peut être que son suicid
11
er le rôle de cette « emprise » magique, se verra
condamné
à rendre la passion moins inhumaine plus acceptable aux yeux du moral
12
nues tendent à sublimer l’homme, et aboutissent à
condamner
sa vie « finie ». Le dieu Éros exalte et sublime nos désirs, les rass
13
Occident que dans les siècles où elles se virent
condamnées
par le christianisme officiel. Et c’est ainsi que l’amour-passion, fo
14
riage. Mais cette ferveur renouvelée pour un dieu
condamné
par l’Église ne pouvait s’avouer au grand jour. Elle revêtit des form
15
t le droit de se marier et de vivre dans le monde
condamné
par les purs, sans s’astreindre à tous les préceptes de la morale éso
16
rappellerons l’exemple des sectes gnostiques, qui
condamnaient
aussi la création, et en particulier l’attrait des sexes, mais déduis
17
or, célèbre par sa cour d’amour où le mariage fut
condamné
. Chrétien avait écrit un Roman de Tristan dont les manuscrits sont pe
18
ions hérétiques et de telles institutions qui les
condamnaient
farouchement, les obligeant par cette condamnation à s’exprimer en sy
19
oujours. Il reste que dans ce temps, le manichéen
condamne
la vie, tandis que le chrétien revient à elle, et s’efforce de répond
20
essus (voir II, 4). Sankara refuse le monde et le
condamne
sans appel : le nirvana ne peut accueillir le samsara (qui est la vie
21
e fut pas en odeur de sainteté. Le pape Jean XXII
condamna
même ses thèses les plus hardies dans une bulle de 1329. L’une des th
22
hardies dans une bulle de 1329. L’une des thèses
condamnées
, la dixième, est ainsi reproduite dans la bulle : Nous nous métamorp
23
r Jean de Meung la tradition antique, — celle qui
condamne
la passion comme une « maladie de l’âme » — se transmettra aux partie
24
t à la matière (ou l’inverse), et un dualisme qui
condamne
la matière au nom de l’esprit, l’histoire des sectes gnostiques et ma
25
Mais faute d’atteindre cette limite, un Racine se
condamne
et nous condamne à goûter une mélancolie de nature essentiellement tr
26
indre cette limite, un Racine se condamne et nous
condamne
à goûter une mélancolie de nature essentiellement trouble. L’Éros cou
27
pleinement lucide. Car sa lucidité l’obligerait à
condamner
ce qu’il n’ose chérir que dans son cœur le plus secret, et sans se l’
28
é à le faire mourir : mais d’une mort que l’Amour
condamne
, d’une mort selon les lois du jour et de la vengeance, brutale, accid
29
atériellement cette religion, l’Église romaine la
condamnait
à se propager sous la forme la plus ambiguë et peut-être la plus dang
30
tesse et de civilité. Il n’était plus question de
condamner
la vie. Et « l’instinct de mort » semblait neutralisé. ⁂ C’est sur ce
31
i par aucun texte univoque de l’Évangile183. Elle
condamnait
la procréation comme relevant de la loi du Prince des ténèbres, c’est
32
thique » (c’est la « plénitude du temps ») ; puis
condamne
enfin ce mariage, suprême obstacle du « stade religieux », puisqu’il
33
ur) ne peuvent que nous en détourner. Kierkegaard
condamna
d’abord les pasteurs qui refusaient le célibat ; puis Luther et Calvi
34
naturel ne pouvait pas l’imaginer. Il était donc
condamné
à croire Éros, c’est-à-dire à se confier dans son désir le plus puiss
35
e ses termes. Je l’ai dit et j’y insiste encore :
condamner
la passion en principe, ce serait vouloir supprimer l’un des pôles de
36
fait, cela n’est pas possible. Le philistin qui «
condamne
» de la sorte et à priori toute passion, c’est qu’il n’en a connu auc