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l a vécu tragiquement la tentation orientale, l’a
condamnée
, l’a dépassée, acceptant comme Goethe les conditions réelles et donné
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ostoliques : à saint Paul, à Luther, mais pour se
condamner
. Il affirmait qu’il n’était qu’un poète à « tendance religieuse » et
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force contre les passions fondamentales. Elle les
condamne
pour la forme, elle édicte des lois solennelles, et le plaisir de viv
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it de son existence. Seul devant Dieu, il se voit
condamné
, questionné, sommé de répondre, et incapable de répondre autre chose
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nt et précipite sa propre ruine. Le solitaire qui
condamne
la masse ne peut se fonder que sur sa vocation, et il ne peut être lu
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mesure où sa vocation le dépasse ? Si Kierkegaard
condamne
la foule, ce n’est point qu’il la craigne, ou qu’il craigne d’y perdr
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, pour s’y vouer enfin à son œuvre, il était déjà
condamné
par une tuberculose du larynx dont il mourut à Vienne en 1924. Kafka
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nistre de Weimar, et celui-ci n’eût pas manqué de
condamner
la « folie » et l’« absurde » du Danois, au nom de l’équilibre vital
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nd Faust. Le héros du Procès, Josef K. s’était vu
condamné
par la Justice, faute d’un avocat venu d’en haut. Dans le Château, K.
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er le fond de la forme ; admirer l’une quand nous
condamnons
l’autre, et vice versa.) Mais une fois reconnue cette maîtrise, qu’on
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rnée. Renversement du devoir de la Loi — qui nous
condamne
, car nous sommes asservis — en un pouvoir d’aimer qui nous libère, et
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t de style y déformait la spontanéité, et se voit
condamné
comme insincère. 3. Et cependant, une certaine légèreté avec laquelle
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Mais c’est aussi dans le monde d’aujourd’hui, se
condamner
à n’être pas compris. Paradoxe d’un génie « catholique », isolé de la