1 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — L’amour et la personne dans le monde christianisé
1 reste étant laissé en friche et très sommairement condamné sous les noms de luxure et d’impudicité ou de « prostitution spiritue
2 Ruysbroek l’Admirable, de saint Jean de la Croix, condamnées par l’autorité ecclésiastique. 6. Le dogme de l’Immaculée Conception
2 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Nouvelles métamorphoses de Tristan
3 entes, que c’est l’état présent de la société qui condamne la passion et rabat au mariage. Notre temps, qui a probablement perd
4 Il est normal que le régime, étant ce qu’il est, condamne ce livre. Il est normal que le roman condamné ne puisse paraître qu’e
5 st, condamne ce livre. Il est normal que le roman condamné ne puisse paraître qu’en Europe. Il est normal que le jury du prix No
6 n ne peut soupçonner de lâcheté ? Le peuple russe condamne Pasternak pour avoir mal parlé des commissaires. Mais Pasternak les a
7 ouffle de la passion se posait sur leur existence condamnée … Mais qui est Lara ? En la perdant, dit Jivago, « il perdrait sa rai
8 La passion qui voudrait les violer ne serait plus condamnée , mais simplement soignée, aux frais de la Sécurité sociale. Quel géni
3 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Deux princes danois. Kierkegaard et Hamlet
9 e retenait. » Cette disposition, ajoute-t-il, l’a condamné à observer, à réfléchir la vie, à l’imiter au lieu de la vivre réelle
10 oivent en outre une mission redoutable et qui les condamnera , bien plus encore que leur nature psychologique, à devenir des êtres
4 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes I. Méditation au carrefour fabuleux
11 brillante que lui-même, et qu’il doit exalter et condamner sans cesse, car elle est lui autant que lui, mais elle est ce qu’il r
12 ne société aussi complexe que la nôtre. L’Éthique condamne en principe les deux mythes. En fait, elle exige qu’à tout le moins,
13 mparent de lui. Dans les deux cas, le mariage est condamné  : puisqu’il est la durée sociale, l’un des deux mythes pousse à le dé
14 olu ce problème dans sa vie est seul en mesure de condamner Don Juan et Tristan à la fois ; mais il n’a plus de raisons de le fai
5 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes II. Les deux âmes d’André Gide
15 l, l’assumait-il ? En moraliste qui se jugeait et condamnait , ou en naturaliste qui se constatait ? Le passionnant ouvrage de Jean
6 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — La personne, l’ange et l’absolu ou Le dialogue Occident-Orient
16 est, mais que l’Est se devait d’ignorer, voire de condamner , telles que l’originalité, les droits de l’homme, le record, la gloir
17 sprit, qu’indifférent. (Quoique la morale sociale condamne radicalement l’adultère de la femme mariée ; mais ce n’est pas au nom
7 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — L’amour même
18 tentent dès lors en permanence : a) La sexualité condamnée . Ceux qui ont peur de leur sexualité et qui ne voient qu’ignominie da
19 uvent !) cette troisième forme de l’amour. Ils la condamnent ainsi à rester indifférenciée, inculte, non intégrée donc impure, non
8 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Annexes — L’amour selon les évangiles
20 Resté seul avec la femme : Personne ne t’a-t-il condamnée  ? Elle répondit : Non, Seigneur. Et Jésus lui dit : Je ne te condamne
21 ndit : Non, Seigneur. Et Jésus lui dit : Je ne te condamne pas non plus ; va, et ne pèche plus (Jean, VIII, 3-11). Il a été dit
9 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Annexes — Post-scriptum
22 gea la lettre de son oncle « admirable ». Elle le condamnait certes, mais avec quelle virtú paternelle — qui jouait d’ailleurs dan
23 d’autres fins que la procréation. Les Églises le condamnent — entre autres attendus — au nom du commandement donné aux Juifs de c
24 uelles étaient obligatoires dans le mariage, mais condamnées par le manichéisme des cathares. C’est dans la cortezia que je vois l