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s’engage Le risque est la santé de la pensée, à
condition
toutefois qu’elle l’envisage sans illusions ni romantisme. L’enjeu d’
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n maint autre pays, qu’une espèce de liberté sous
conditions
. Le clerc bourgeois, chez nous, se croit encore tranquille. On ne le
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aître d’abord ce qu’est l’homme, quelles sont les
conditions
de son humanité, à quelles règles il faut se plier pour respecter en
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e, des intérêts de la pensée protectrice de notre
condition
. En tant qu’intéressés, au meilleur sens du mot, ces motifs peuvent t
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sance —, surtout si cette « légèreté » devient la
condition
de son « succès » pratique. J’estime que seuls ont droit à faire de l
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n’agit pas humainement si l’on ignore notre vraie
condition
. Mais l’état du chrétien dans ce monde est justement de connaître san
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dans l’angoisse et dans l’espérance, la véritable
condition
de l’homme, et les conditions qu’elle impose. C’est pourquoi, seul, i
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érance, la véritable condition de l’homme, et les
conditions
qu’elle impose. C’est pourquoi, seul, il peut aider les hommes et pre
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es hommes de chair et de sang, reconnaissant leur
condition
concrète, mais connaissant aussi leur dignité, leur raison d’être per
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de la définition courante de l’individu. Dans ces
conditions
, l’individualisme libéral n’est pas justifié, et les individualistes
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de l’histoire comme un rappel à la réalité de la
condition
humaine. Elle fut d’abord pour Marx et pour Engels une affirmation po
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e temps qu’elle connaît et saisit l’homme dans sa
condition
actuelle. Mais il faut savoir aussi qu’elle est intenable, parce que
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hrétien, parce qu’elle est le signe même de notre
condition
. Et lorsque nous disons le « monde-chrétien », nous exprimons par ces
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comme le marxisme, l’antinomie centrale de notre
condition
, et que, enfermant les conflits purement humains dans le jeu de synth
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s les intérêts réels d’un être aux prises avec la
condition
humaine ? Ni pour le mensonge d’hier, ni pour celui de demain nous ne
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peut garantir son être. — Encore faut-il que les
conditions
matérielles permettent à ce suprême et quotidien débat d’avoir un sen
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magne : voici un pays enfin qui réunit toutes les
conditions
théoriques prévues par Marx pour qu’une révolution éclate. Il ne se p
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nsion. Car d’une part elle est déterminée par les
conditions
données, d’autre part elle a pour but de les dépasser et de les rendr
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ni par son irresponsabilité, et c’est pourquoi sa
condition
est dégradante. Mais elle ne l’est guère plus que celle du bourgeois
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e sont, et qui s’en trouvent empêchés soit par la
condition
dans laquelle ils sont nés, soit par la nature même de leurs aptitude
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nt de paix, au moins autant que de rénovation : à
condition
qu’on ne l’oublie pas en route, et qu’on sache pousser à fond son ens
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onde où le libre divertissement de chacun sera la
condition
du libre abrutissement de tous par la propagande électorale. Prendre
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a revendication essentielle est l’abolition de la
condition
prolétarienne par le moyen du service civil de travail. L’analyse du
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dit, n’est rien de moins que la suppression de la
condition
prolétarienne. Ses moyens ? Créer un service de travail analogue au s
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eu d’une enquête permanente et approfondie sur la
condition
humaine telle que la déterminent le capitalisme et l’esprit bourgeois
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Mais c’est presque le tout. Ou du moins, c’est la
condition
nécessaire. « Ni droite ni gauche » est d’abord une formule critique.
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dieu, à provoquer la suppression de l’inhumaine «
condition
prolétarienne ». Il est bon de noter que cette conception dépasse les