1 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — La religion de la croissance
1 ion logique, séparée du vivant et dédaigneuse des conditions de réalité, citons ce calcul prospectif : Si la population continuai
2 l’insécurité générale », tantôt à de « meilleures conditions économiques » ; aux suites de la guerre, ou à l’absence de guerre ; à
3 iné à soutenir les chômeurs10. » Il semble que la condition des villes françaises, moins démesurées pourtant, ne s’annonce pas me
4 rs d’élus, aisément accessibles, et partageant la condition concrète de leurs concitoyens14. Aristote voulait que la cité ait pou
5 atifs que de la nature, non de la technique ; des conditions de la vie, non de l’économie ; et du Désir de l’homme, non de votre p
6 ants jaloux des « équilibres naturels », ou des «  conditions éternelles que met la nature à la fertilité durable du sol », comme d
7 ce ». Mais elle suppose le rejet systématique des conditions mentales dont relève notre technique dure. Le seul espoir, c’est que
8 roissance biologique trouve ses limites, qui sont conditions mêmes de la vie. Mais les déchets de la production industrielle et de
9 écarter, ou marque de l’échec final, et non plus condition du projet et cause intrinsèque de la forme qu’il va prendre en se réa
10 ême cause de crise, la perte du sens des limites, conditions nécessaires de toute vie, et le refus d’envisager à temps que l’illim
2 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — Le grand litige
11 t de l’hypothèse d’une libération totale dans des conditions d’air stagnant, ont indiqué qu’un tel accident provoquerait 133 000 m
12 traitement et de stockage des déchets, « pose des conditions pratiquement irréalisables pour le moment : les sociétés d’exploitati
3 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — La clé du système ou l’État-nation
13 avec la technique, elle-même liée à la guerre, la condition autant que l’effet de la croissance des pouvoirs de l’État sur ses su
14 de naissance, et grand inspirateur des jacobins. Condition d’une centralisation efficace : le dépérissement ou la suppression de
15 nécessite le développement de l’industrie lourde, condition de la puissance militaire. e) Laquelle à son tour appelle et favoris
16 is nous voyons que l’État-nation, qui en reste la condition autant que la résultante, dépend lui-même, dans sa genèse et son évol
4 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Un « Essai sur l’avenir » en 1948
17 ins statique par hypothèse ? Quelles seraient les conditions requises ? Il faudrait se garder tout d’abord de composer un tableau
18 aucoup de nos meneurs politiques : ils voient les conditions de leur victoire, mais non ses suites82.) L’effort le plus soutenu, l
5 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — L’avenir sensible au cœur
19 me une collision sidérale, mais de déterminer les conditions de toute action qui conduise aux fins souhaitées. C’est la recherche
6 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Première histoire de fous : l’auto
20 sse augmentés. Espionnage et surmenage seront les conditions dures, mais nécessaires, de cette action morale. « Si un homme était
21 ait choisir : « 1. — Accepter la technique et ses conditions . Dans cette mécanique bien huilée, au mouvement si régulier qu’il en
22 firent désirer. » 2. — Accepter l’esprit, et ses conditions . Je dis que les êtres encore doués de quelque sensibilité spirituelle
23 rter délibérément toute innovation dont l’une des conditions de succès s’annoncerait comme incompatible avec la liberté de la pers
7 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Deuxième histoire de fous : Hitler
24 Ce vide du personnage est essentiel : il est la condition de sa « mission » satanique. Certes, Hitler n’était pas le diable. Ma
25 peler les contraintes matérielles existantes, les conditions de réalisation de nos projets, les données scientifiques sur lesquell
8 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Devenir soi-même
26 e L’homme d’aujourd’hui prend conscience de sa condition d’homme en regimbant contre ce qui la nie. Il se découvre par ce qui
9 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Passage de la personne à la cité
27 la communauté sociale : elle prend racine dans la condition même de l’homme et pas ailleurs, dans ses besoins fondamentaux et ses
28 u’il reçoit et qu’il donne. Tout homme est par sa condition en communauté symbiotique, tout homme est « symbiote » (selon le grec
29 en a fait abandon, une fois pour toutes, et sans condition . La souveraineté est définie par « le pouvoir de donner et casser la
30 ne sera déléguée au prince ou au Conseil, et sous conditions révocables, que pour certaines tâches limitées, définies par leurs di
31 ais c’est qu’on lui a caché, et délibérément, les conditions concrètes, le prix humain et l’enjeu politique de ces opérations. Sai
32 erreur qui tend à devenir universelle. Ainsi les conditions de fonctionnement de l’appareil administratif priment bientôt sur les
33 itution, mais pratiqué. Le bon État suppose deux conditions majeures : il doit être à la fois limité et réparti. Il existe parto
10 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Les variétés de l’expérience communautaire
34 e les clichés régnant dans nos esprits, quant aux conditions d’existence de toute communauté digne du nom, clichés qui nous vienne
35 ision juste de notre avenir communautaire, et les conditions générales à respecter pour qu’il advienne. La première sera celle de
36 , ce seront leurs meilleurs souvenirs. La seconde condition générale sera celle de la pluralité. Telle est, pour moi du moins, la
37 de la pluralité. Telle est, pour moi du moins, la condition première : le libre choix de la communauté au sein de laquelle on con
38 son droit à la différence. La troisième règle ou condition à respecter prend son nom dans les Lettres de saint Paul : c’est la d
39 ilités communautaires dans les grandes villes. La condition première de la vie d’une commune étant le respect des petites dimensi
40 s, place centrale et rues libres, telles sont les conditions que l’architecture urbaine doit respecter, si l’on veut une cité démo
11 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Que tout appelle les régions
41 ions qui s’exercent dans un espace limité par les conditions mêmes de leur équilibre, a les meilleures chances de devenir un facte
12 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Les variétés de l’expérience régionale
42 mes rendent ces motivations valables — à la seule condition qu’aucune ne soit tenue pour exclusive des autres, ni suffisante en s
43 nomiques. Il n’y a que des aspects économiques, —  conditions générales d’existence ou problèmes conjoncturels — qui « permettent »
44 n civique. Or, celle-ci implique et appelle comme condition première de son exercice ce qu’on nommait l’autonomie dans la cité-Ét
13 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — L’autogestion politique
45 lavage de ses servants. Il faut donc supprimer la condition prolétarienne, en faisant exécuter le travail servile par un service
46 ’une espèce171, et cela vaut pour une société — à condition toutefois que les échanges entre les parties du système soient très n
47 ions, et leur information sans retard ni réserve, condition de leur autonomie. 168. Paul Valéry, Regards sur le monde actuel (
14 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Stratégie
48 us homogènes qu’on ne le croit, du moins de leurs conditions et ambitions présentes. Ce qui aura d’ailleurs pour effet de sauvegar
49 nale ou fédérale, à l’échelle du continent. La condition sine qua non Si donc l’on veut que l’Europe de l’an 2000 soit gér
50 e unie, équilibrée, et pour une nouvelle société, condition de la paix mondiale ? Commencer l’action en faveur d’un civisme europ
51 hez nous les professions libérales. En France, la condition d’un ouvrier d’usine nationalisée ne diffère pas de celle d’un ouvrie
52 rier d’usine privée, mais diffère largement de la condition d’un ouvrier des pays de l’Est dits « socialistes » : ce dernier étan
53 dance gauchiste) ? Ce serait en fait maintenir la condition prolétarienne pour mieux nourrir sa lutte, et cette politique du pire
54 lutte des classes, parce qu’il faut supprimer la condition prolétarienne et non pas assurer la « victoire » du prolétariat, qui
55  : « Nous avons les moyens techniques d’abolir la condition prolétarienne, et ni les démocraties parlementaires, ni la dictature
56 « L’Ordre nouveau est fondé sur l’abolition de la condition prolétarienne, la dictature comme l’esclavage du prolétariat étant ég
57 hnique dont souffrent les travailleurs. Abolir la condition prolétarienne signifie répartir sur la totalité du corps social, sans
58 me bourgeois imposait aux seuls prolétaires. » La condition prolétarienne créée par l’essor industriel anarchique et inhumain des
59 ices de la machine. La négation (Aufhebung) de la condition prolétarienne ne sera pas obtenue par l’étatisation (dite « nationali
60 tre 2020 et 2060, il faut décider aujourd’hui les conditions de survie du genre humain. Dans ce domaine, l’acte politique qui est
61 ir, je produirai maintenant mon plan d’action, la condition première de son succès étant qu’il soit posé devant nous pour tenter
62 rendre possible, et qui pourra seule garantir les conditions de leur autonomie. On suivra la seule voie praticable aujourd’hui : c
63 e que rien de tout cela ne peut durer. Aucune des conditions de survie d’une civilisation quelconque ne se trouve remplie par la n