1
e la sécurité et le profit ? Pourquoi sommes-nous
confédérés
? Et pourquoi, enfin, sommes-nous neutres ? Je voudrais souligner ce
2
barbe qui rétablit la paix civile entre les vieux
Confédérés
, en prononçant devant la Diète de Stans un discours plein d’élévation
3
— n’est pas un type exceptionnel parmi les vieux
confédérés
, sinon par la rigueur inusitée de sa conscience. C’est un citoyen de
4
de Flue. Sujet digne d’intéresser n’importe quel
Confédéré
visiteur de l’Exposition. Or, si ce solitaire a été grand, c’est parc
5
é1. Le récitant. Le chœur. En ce temps-là,
Confédérés
Prêtez l’oreille ! En ce temps-là, déjà, Comme aujourd’hui ! Mont
6
x. Le récitant. Le chœur. Ce soir encore,
Confédérés
Prêtez l’oreille ! Notre héros et notre saint nous parle. Là-bas
7
hestre.) Le récitant. Le chœur. Or écoutez
Confédérés
! Prêtez l’oreille ! Tutti. Commence ici le Jeu de Nicolas !
8
— Nous avons faim ! Nicolas. — Étrangers et
Confédérés
, qu’attendez-vous d’un plus pauvre que vous ? Le pèlerin. — On di
9
par moi, mais le Tentateur exécrable ! (Il crie.)
Confédérés
! Confédérés ! réveillez-vous, n’écoutez pas le Tentateur ! (Lumière
10
le Tentateur exécrable ! (Il crie.) Confédérés !
Confédérés
! réveillez-vous, n’écoutez pas le Tentateur ! (Lumière sur le plan
11
r nos terres. Jour du désir, jour de l’angoisse !
Confédérés
, écoutez, écoutez ! (Une moitié du groupe des Suisses se tourne ver
12
mman. Le Landamman. — Nous avons huit cantons
confédérés
. Les villes disposent de trois voix : Zurich, Berne, Lucerne. Mais av
13
nes et des villes, représentants des huit cantons
confédérés
! Pour la dernière fois en cette année, nous déclarons ouverte notre
14
s s’ouvre à nous, je vous adjure et je vous dis :
Confédérés
, faisons taire nos petits égoïsmes, bannissons tout esprit de clocher
15
— Au nom de la vénérable Diète des huit cantons
confédérés
! Considérant tous les périls qui nous menacent à l’intérieur comme a
16
à la Diète de Stans pour apaiser les deux partis
confédérés
, à la veille d’une guerre civile. Quant au reste de la vie de Nicolas
17
rès généralement. Il n’en va pas de même chez nos
confédérés
des petits cantons. Et c’est pourquoi les catholiques n’ont pas eu de
18
n présence d’un pauvre illuminé, mais d’un solide
confédéré
qui a fait ses preuves dans la vie quotidienne. Notons ensuite qu’au
19
atholique Faber, Zwingli réplique en 1526 : Pieux
confédérés
, Faber adjure Zurich de conserver l’ancienne foi des cantons : mais v
20
els. Il nous reste à connaître beaucoup mieux nos
confédérés
suisses allemands, qui savent souvent tellement mieux que nous ce qu’
21
(par Genève), c’est-à-dire de « Eidgenossen », ou
Confédérés
suisses. Les huguenots français voulaient la liberté religieuse d’abo
22
e la sécurité et le profit ? Pourquoi sommes-nous
confédérés
? Et pourquoi, enfin, sommes-nous neutres ? Je voudrais souligner cec
23
s manuels. Il nous reste à connaître vraiment nos
confédérés
suisses allemands, qui savent souvent tellement mieux que nous ce qu’
24
3. Neutralité perpétuelle. — Certes, les premiers
Confédérés
déclarèrent que leur alliance devait, s’il plaisait à Dieu, durer « é
25
thard est le grand symbole autour duquel tous les
Confédérés
peuvent s’unir dans leurs diversités. Que tous ceux qui sont las des
26
thard est le grand symbole autour duquel tous les
Confédérés
peuvent s’unir dans leurs diversités », disait notre premier appel. E
27
3. Neutralité perpétuelle. — Certes, les premiers
Confédérés
déclarèrent que leur alliance devait, s’il plaisait à Dieu, durer « é
28
tre l’état d’esprit actuel de la Suisse. Le vrai
Confédéré
est celui qui ne questionne jamais pour ce qui a trait à la défense d
29
sein », c’est-à-dire le premier plan d’une Europe
confédérée
. Il serait aisé de développer, de nuancer et de multiplier de tels e
30
thard est le grand symbole autour duquel tous les
Confédérés
peuvent s’unir dans leurs diversités… Nous n’avons qu’un seul but : m
31
e. La première idée d’une neutralité négative des
Confédérés
apparaît vers 1648, lorsque la Suisse se sépare de l’Empire par le tr
32
e. La première idée d’une neutralité négative des
Confédérés
apparaît vers 1648, lorsque la Suisse se sépare de l’Empire par le tr
33
menace de devenir un sujet de discorde entre les
Confédérés
? Cela tient à deux causes bien précises, extérieures à la Suisse, qu
34
Si quelque discorde venait à s’émouvoir entre les
confédérés
, les plus prudents interviendront par arbitrage pour apaiser le diffé
35
re des partis méprisait leur sentence, les autres
confédérés
se déclareraient contre lui. (Suivent des clauses relatives à la pro
36
commun.) En cas de guerre ou de discorde entre
confédérés
, si l’une des parties se refuse à recevoir jugement ou composition, l
37
se refuse à recevoir jugement ou composition, les
confédérés
devront prendre la cause de l’autre partie. Tout ce que dessus, statu
38
trage reçu, le canton intéressé peut requérir les
Confédérés
de le secourir. Cependant… chaque canton n’est pas allié à tous les a
39
a besoin d’avoir prompt secours, tous les cantons
confédérés
aideront de toutes leurs forces, comme s’ils étaient nommément appelé
40
ique dans cette réaction instinctive des citoyens
confédérés
. Et c’est là l’explication la plus favorable que l’on puisse donner d
41
semaine. Sa légende se répand très vite chez les
Confédérés
, puis bien au-delà. Les pèlerins se succèdent auprès de « l’homme de
42
tation de la gloire militaire n’empêchent pas les
Confédérés
de se jeter dans les guerres de Bourgogne, et toutes les prédictions
43
la Lombardie et la Souabe, sous la domination des
Confédérés
. La puissance militaire des Suisses, à ce moment, paraissait justifie
44
non légal, reposant sur le sens civique inné des
Confédérés
et non pas sur des textes, c’était en un mot l’esprit même du fédéral
45
tholiques le surnommaient le « bailli de tous les
Confédérés
». Berne se méfiait de ses ambitions. Finalement, une armée catholiqu
46
oup plus profonde et virulente que celle de leurs
confédérés
romands. Ces derniers se distinguent de la France tout autrement que
47
r un sol longtemps disputé entre la France et les
Confédérés
, finalement demeuré français. « L’un des plus beaux aspects de l’Euro
48
(relative) de ceux qui se désignaient comme les «
Confédérés
» (Eidgenossen, compagnons du serment). Le Directoire français, en 17
49
s antécédents, une langue, qui nous distingue des
confédérés
, nous ne pouvons vouloir un ordre de choses qui nous engagerait au sa
50
isses comme l’événement capital de l’histoire des
Confédérés
. Elle tira les leçons de cinq siècles d’expériences souvent amères, c
51
ous les mouvements pour l’Europe unie, fédérée ou
confédérée
. Ce ne fut pas un congrès comme les autres, puisqu’il en résulta tout
52
l’Extrait, en 1771, Rousseau est approché par les
Confédérés
polonais, au cours d’une suspension de leur guerre contre les Russes.
53
er pour ainsi dire dans toute la nation l’âme des
confédérés
: c’est d’établir tellement la république dans le cœur des Polonais,
54
de régler toutes les affaires communes des États
confédérés
, de mener à terme tous leurs procès et de mettre fin, en dernière ins
55
d formèrent la Sainte-Alliance, n’étaient pas des
confédérés
: l’absolutisme de leur pouvoir leur défendait d’en prendre le titre.
56
thard est le grand symbole autour duquel tous les
Confédérés
peuvent s’unir dans leurs diversités… Nous n’avons qu’un seul but : m
57
sein », c’est-à-dire le premier plan d’une Europe
confédérée
. Il serait aisé de développer, de nuancer et de multiplier de tels ex
58
t par la volonté unanime des peuples et des États
confédérés
. Ce qui est bien loin d’être le cas des souverainetés soi-disant « ab
59
i de leur pays d’origine. Tandis que les premiers
confédérés
, lentement, ville à ville, en trois siècles, étendront le réseau de l
60
Si quelque discorde venait à s’émouvoir entre les
confédérés
, les plus prudents interviendront par arbitrage pour apaiser le diffé
61
re des partis méprisait leur sentence, les autres
confédérés
se déclareraient contre lui. En outre, il a été convenu que celui qu
62
squ’à ce qu’ils aient été dûment rappelés par les
confédérés
. Celui qui, de jour ou de nuit, aura méchamment causé un incendie, pe
63
de ses biens le dommage souffert. Et si l’un des
confédérés
porte atteinte à la propriété d’autrui par vol ou de toute autre mani
64
int de faire dommage par sa résistance à l’un des
confédérés
, tous les confédérés seraient tenus de contraindre le contumace à don
65
par sa résistance à l’un des confédérés, tous les
confédérés
seraient tenus de contraindre le contumace à donner satisfaction. En
66
tisfaction. En cas de guerre ou de discorde entre
confédérés
, si l’une des parties se refuse à recevoir jugement ou composition, l
67
se refuse à recevoir jugement ou composition, les
confédérés
devront prendre la cause de l’autre partie. Tout ce que dessus, statu
68
a donc un « pays » bien défini : celui des hommes
confédérés
des trois vallées. Pays réel, sinon légal, et qui n’a pas de constitu
69
se répandre d’appeler « Schwyzer » l’ensemble des
confédérés
, du nom de ceux d’entre eux qui se sont signalés par leur valeur guer
70
trage reçu, le canton intéressé peut requérir les
confédérés
de le secourir. Cependant, il ne peut pas recourir à qui bon lui semb
71
a besoin d’avoir prompt secours, tous les cantons
confédérés
aideront de toutes leurs forces, comme s’ils étaient nommément appelé
72
e son droit d’alliances extérieures. En 1352, les
confédérés
conquièrent la vallée de Glaris, puis la petite ville de Zoug, et les
73
si quelque discorde vient à s’émouvoir entre les
confédérés
». Cela dit — ou plutôt, cela juré devant Dieu —, pourquoi ne pas adm
74
ue ce soit un monarque, un État, ou même un frère
confédéré
. On cherche alors l’appui des voisins autonomes, — ceux qui sont disp
75
e système de ligues et de pactes pratiqué par les
confédérés
. Car en fait, leur passion de l’autonomie et des libertés politiques
76
— pourtant premier garant de leurs libertés — les
Confédérés
se voient tentés d’agir comme une puissance indépendante et conquéran
77
tten et leurs alliés Grisons au sud. En 1512, les
Confédérés
envahissent la Bourgogne, assiègent Dijon et imposent une paix désast
78
es qui se sont élevées un peu trop haut, chez les
confédérés
, ont été bientôt abattues : Waldmann, Zwingli, Schiner, Jenatsch, cen
79
, les Grisons et même Vaud étaient reconnus comme
confédérés
par l’étranger, mais non par les cantons catholiques44. Si la Suisse
80
an d’union comme un brandon de discorde entre les
confédérés
. (Tels sont encore les trois reproches majeurs auxquels se heurtent d
81
antécédents, une langue qui nous distinguent des
confédérés
, nous ne pouvons vouloir un ordre de choses qui nous engagerait au sa
82
ait partie du domaine des Savoie. Conquis par les
Confédérés
, qui se portaient au secours de Genève, en 1530, il demeura pendant p
83
assif du Gothard, à cause de toute l’histoire des
confédérés
. Cette armée ultradémocratique, sans caste militaire, toute mêlée à l
84
u climats, Français de différents partis, ou même
Confédérés
de différents cantons, nous n’aurions pas grand-chose de commun, pas
85
non dans le pouvoir central, mais dans les États
confédérés
. » Il apparaît alors que confédération, loin de renforcer le sens de
86
1860 ‰ 1968 ‰ Genevois 49,4 28,9
Confédérés
15,9 39,7 Étrangers 34,7 31,4 Protestants 50,8 39 Catholiques 4
87
reste de la Suisse, dont les ressortissants ou «
Confédérés
» forment pourtant le groupe le plus important des actuels citoyens d
88
mulet, qui vinrent apprendre aux premiers Suisses
confédérés
à rédiger leurs pactes en beau latin. La vocation de la Suisse est de
89
e minorité de Genevois, je crois 27 %, et 44 % de
Confédérés
, c’est-à-dire de Suisses d’autres cantons, et les autres sont des étr
90
effets aux frontières historiques de nos cantons
confédérés
. Si le fédéralisme authentique consiste à accorder la dimension des t
91
gne, Allemands et Français à Kaiseraugst avec des
Confédérés
venus de toute la Suisse, interdisent par leur seule présence non vio
92
de l’Europe des États plus ou moins « unis » ou «
confédérés
» — dont les ministres nous répètent depuis trente ans qu’elle est né
93
ui évoque une fois de plus l’exemple des premiers
Confédérés
, et de leur Suisse d’avant le secret des banques. C’est cette Europe
94
de l’Europe des États plus ou moins « unis » ou «
confédérés
», dont les ministres nous répètent depuis trente ans qu’elle est néc
95
de l’Europe des États plus ou moins « unis » ou «
confédérés
», dont les ministres nous répètent depuis trente ans qu’elle est néc
96
’intérieur, protéger la liberté et les droits des
confédérés
, accroître leur prospérité commune. » L’article 3 précise que « les c
97
édération suisse, voulant affermir l’alliance des
confédérés
, maintenir et accroître l’unité, la force et l’honneur de la nation s
98
de la Suisse, résolus à renouveler l’alliance des
confédérés
» (ont adopté la Constitution suivante). Et je trouve cela bien meill
99
sein », c’est-à-dire le premier plan d’une Europe
confédérée
. Il serait aisé de développer, de nuancer et de multiplier de tels ex
100
du serment », et qui désignait alors les Suisses
confédérés
. Pour en revenir à la « décentralisation » annoncée comme une pièce m
101
s ; des régions politiquement adultes, une Europe
confédérée
. Une Europe indépendante, souveraine et dénucléarisée : une défense e
102
col ouvert vers 1240, qui ont fourni aux premiers
confédérés
les instruments nécessaires pour exprimer leurs liens jurés, leurs «
103
sabilité. Dans ses ouvrages sur Genève et sur les
Confédérés
, le Contrat social, les Lettres de la montagne et aussi dans son Gouv
104
col ouvert vers 1240, qui ont fourni aux premiers
confédérés
les instruments nécessaires pour exprimer leurs liens jurés, leurs fo