1
s la mesure où l’on est décidé à refuser tous les
conflits
concrets et les décisions qu’ils comportent. Nous refusons toute prob
2
manisme contre christianisme, n’est-ce donc qu’un
conflit
d’amour, assez touchant ? Est-ce à celui qui soignera le mieux cet ho
3
nistes, peut-être. Aux yeux du chrétien, non ; le
conflit
est plus grave, car le rejet de l’humanisme constitue pour lui une so
4
ie défense de l’homme, lieu naturel du nécessaire
conflit
de l’ange et de la bête ? L’homme soviétique se trouve soustrait aux
5
bête ? L’homme soviétique se trouve soustrait aux
conflits
naturels. Il vit dans un monde où il n’y aura bientôt plus — se dit-o
6
a victoire sur les difficultés naturelles, sur ce
conflit
qui constitue la raison d’être de la plupart des hommes ? Sera-t-il a
7
omme chrétien est à la fois ange et bête. Dans ce
conflit
perpétuel, il trouve sa joie et sa souffrance — peu importe le nom qu
8
e nous, en tant qu’elle se trouve engagée dans un
conflit
réel et concret, exigeant une décision. 2. Ch. Westphal rappelait la