1
aux prisonniers2 — ou bien elle s’engage dans un
conflit
concret, — et découvre bientôt qu’il est social ou politique. Ce n’ét
2
mble dont il dérivait. Il était donc fatal que le
conflit
individu-État fût résolu au profit du plus grand des deux et aboutît
3
entrale de notre condition, et que, enfermant les
conflits
purement humains dans le jeu de synthèses successives, il achemine l’
4
oppositions naturelles ; bien plus, elle crée des
conflits
là où l’homme naturel n’en pouvait distinguer ; et surtout elle impos
5
vraie ne va pas sans quelque ironie à l’égard des
conflits
du monde, et qu’elle s’éprouve par de bien autres mines que celles qu
6
s la mesure où l’on est décidé à refuser tous les
conflits
concrets et les décisions qu’ils comportent. Nous refusons toute prob
7
manisme contre christianisme, n’est-ce donc qu’un
conflit
d’amour, assez touchant ? Est-ce à celui qui soignera le mieux cet ho
8
nistes, peut-être. Aux yeux du chrétien, non ; le
conflit
est plus grave, car le rejet de l’humanisme constitue pour lui une so
9
mme considéré comme le lieu naturel du nécessaire
conflit
de l’ange et de la bête ? L’homme soviétique se trouve soustrait aux
10
bête ? L’homme soviétique se trouve soustrait aux
conflits
naturels. Il vit dans un monde où il n’y aura bientôt plus — se dit-o
11
a victoire sur les difficultés naturelles, sur ce
conflit
qui constitue la raison d’être de la plupart des hommes ? Sera-t-il a
12
omme chrétien est à la fois ange et bête. Dans ce
conflit
perpétuel, il trouve sa joie et sa souffrance — peu importe le nom qu
13
e nous, en tant qu’elle se trouve engagée dans un
conflit
exigeant une décision concrète pour se réaliser. 41. « Le chrétien e
14
de risques mortels. Pour la jeunesse de 1932, le
conflit
de vivre, le paradoxe fondamental de toute « existence » se concrétis
15
ur est sans précédent. Ce n’est plus seulement de
conflits
d’idées qu’il s’agit, ni même de conflits d’intérêts. Mais pour nous,
16
ment de conflits d’idées qu’il s’agit, ni même de
conflits
d’intérêts. Mais pour nous, entrés dans la vie sous le coup d’une men
17
ont mine de « réussir ». N’est-ce donc plus qu’un
conflit
d’intérêts ? Et d’intérêts qui ne sont pas les nôtres, qui ne sont pa
18
usent toute synthèse, toute solution mécanique du
conflit
nécessaire et vital. Il n’y a pas de « troisième terme », — ou c’est
19
es élémentaires : elle n’est qu’une projection du
conflit
de la personne. Les marxistes nous accusent de mêler des notions « mo
20
voici. 56. Toute solution systématique du vrai
conflit
nécessité-liberté dans la mesure où elle existe en soi et dans sa dur
21
supprime l’un des deux premiers termes. Ainsi des
conflits
individu-société, petite-patrie nation culturelle, initiative privée-
22
re la nature concrète de l’homme, qui comporte le
conflit
. Les institutions, n’ayant pas compté avec l’homme concret, n’ont pas
23
oncret, n’ont pas compté avec le principe de tout
conflit
, et sont sans forces contre les conflits qui surgissent. Elles essaie
24
e de tout conflit, et sont sans forces contre les
conflits
qui surgissent. Elles essaient alors de déshumaniser les hommes. Elle
25
stérilisation. — D’ailleurs, elles échouent. Les
conflits
qui éclatent sont alors sanglants. L’évolution de la notion d’indivi
26
oits de l’homme, ayant cru remarquer que tous les
conflits
humains naissaient des différences entre les hommes, conçurent cette
27
evait dans l’esprit des théoriciens supprimer les
conflits
en supprimant les différences, aboutit à rendre les différences insup
28
omme en acte, c’est-à-dire l’homme engagé dans le
conflit
vital qui l’unit et l’oppose à son prochain. La personne, c’est l’hom
29
re la nature concrète de l’homme, qui comporte le
conflit
. Les institutions qui comptent avec l’homme concret, comptent avec le
30
’homme concret, comptent avec le principe de tout
conflit
, et ont pour but de rendre les antagonismes féconds pour l’ensemble d
31
ce. Fortes de leur souplesse, elles empêchent les
conflits
de s’accumuler et d’éclater en désordres sanglants. Si le dernier pa
32
mais existé qu’à l’état de définition. Partir des
conflits
quotidiens, des conflits d’intérêts et d’idéaux, des conflits qui nai
33
e définition. Partir des conflits quotidiens, des
conflits
d’intérêts et d’idéaux, des conflits qui naissent de la diversité des
34
tidiens, des conflits d’intérêts et d’idéaux, des
conflits
qui naissent de la diversité des régions et des races, — pour les uti
35
s. Elle exprime simplement l’état accidentel d’un
conflit
absurde entre deux opérations dont nous avons perdu le contrôle, pour
36
canique de l’histoire qui supprime l’individu, le
conflit
tragique et la responsabilité spirituelle. C’est dans cette tradition
37
onstituant la personne (l’individu engagé dans un
conflit
concret). Sur cette notion de l’homme actif et créateur, se fondent u