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r qu’au seuil des catastrophes générales. Et j’en
connais
qui ne parviennent à leur régime normal de vie (comme un moteur prend
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leur parole seront lointaines, ou même ils ne les
connaîtront
jamais… 6 mai 1939 Ce ne sont pas ceux qui la feront qui peuven
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ns qui osaient la vivre avec lucidité. L’Europe a
connu
des paniques et des nuits plus terribles que les nôtres, au lendemain
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êves, et certains cauchemars, soient vécus ; j’ai
connu
cela, dans une grande gare de cette Europe qui ne sait plus répondre
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olbein, Hans Kluber, Grünewald, et tant d’autres,
connus
ou anonymes, dira-t-on que ce fut leur romantisme ? Mais non, le roma
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bataille, c’est-à-dire en espace mortel. ⁂ Je ne
connais
qu’un seul descendant authentique de Napoléon : il est objecteur de c
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ces rues les plus émouvantes du monde : il ne les
connaîtra
jamais. Il ne verra que d’aveugles façades. Il s’est privé à tout jam
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poque qui ne l’est point, mais qu’il m’importe de
connaître
de visu. Première journée À six heures du matin, rue du Mont-B
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rois violemment découpées, c’est un climat que je
connais
… Mais il y a plus. Il y a le sol qui est alpestre dans sa profondeur.
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Dans le milieu archihumanisé de la grande ville,
connais
le poids mortel de cette parole : « Si le sel vient à perdre sa saveu
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s d’une amie américaine qui adore mon pays et qui
connaît
le sien7. 28 mai 1941 Prendre une décision pour sa vie. Imagine
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llet 1941, en mer Je pensais rester seul et je
connais
tout le monde. Ping-pong avec ce bon ministre belge qui reçoit mes ba
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ue Ortega, et ce grand écrivain que l’Europe doit
connaître
, J.-L. Borgès, et tant d’autres du groupe de Sur, l’honneur du Sud… A
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reaux de mon journal, on croit au diable et on le
connaît
, monsieur ! Une fois par mois, il se déchaîne, pendant trois jours, e
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Los Cerillos, 15 octobre 1941 Le seul moyen de
connaître
un pays, c’est d’y rester plus longtemps qu’on ne pensait. Car on ne
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rester plus longtemps qu’on ne pensait. Car on ne
connaît
que par le gaspillage, — ici du temps, ailleurs des efforts malheureu
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artout en quelque manière de sa vie même. Vous ne
connaîtrez
jamais le pays où vous n’avez pas manqué le train, ni rien perdu, pas
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ce continent, et la vie qui m’y attend — je l’ai
connue
tout juste assez pour le savoir. Maintenant j’y entre pour de bon. ⁂
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tre avenir qui s’ouvre et qui bée sur la nuit. Je
connais
la cérémonie. Mes amis s’étonnaient de mon calme. Que voulez-vous, j
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lein été comme dans l’hémisphère sud. Pays qui ne
connaît
d’autres désastres que ceux qu’organise l’homme lui-même : la guerre
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uère meublés pour mademoiselle Greta Garbo. Je ne
connais
rien de plus charmant dans tout New York : moquettes fauves, grands m
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e viens d’en voir une de mes yeux. Une amie, fort
connue
pour sa beauté, ayant disparu de New York depuis plusieurs semaines,
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cette rue très courte est l’une des rares — j’en
connais
trois dans Manhattan — qui à la fois ne portent pas de numéro et ne c
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e rappellerai, une fois de retour en Europe. J’en
connais
par avance la nostalgie. Le soir vient dans un luxe américain d’ocres
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laires les plus énormes que l’Histoire ait jamais
connues
sont celles qu’on voit en Russie soviétique. Or ce ne sont pas les di
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pation allemande, les étrangers qui n’avaient pas
connu
la France, ou qui n’en avaient vu que les lieux de plaisir, la jugeai
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’un révérend qui fut évêque anglican d’Albany. Je
connais
bien son petit-fils. Roi du pays et chef de tribu politique, il possè
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est sans doute d’origine indienne. « Personne ne
connaît
notre ville, me dit Robert, et pourtant elle avait les plus grandes f
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ent et qui s’éloignent. Un autre sentiment que je
connais
d’avance et ne pourrai que retrouver là-bas, c’est celui de ma nostal
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n sans inquiétude. — Et New York donc ? Si vous y
connaissez
des chambres libres, faites-moi signe. (Comme les Américains paraisse