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il achève la description de la passion, car on ne
connaît
que les choses dépassées, ou du moins celles dont on a pu toucher, fû
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tiendront pour cynique, et ceux qui n’ont jamais
connu
la vraie passion s’étonneront de m’y voir consacrer tout un livre. Le
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ison les menacerait2. ⁂ D’origine inconnue ou mal
connue
— de caractère primitivement sacré — voilant le secret qu’il exprime,
4
s et les satires de ce siècle nous révèlent qu’il
connut
une première « crise du mariage ». Elle appelait une réaction vive. L
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écision des cours d’amour de la Gascogne est bien
connue
: félon sera celui qui révèle les secrets de l’amour courtois. Ce seu
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u moins conscients, et de leur être tel qu’ils le
connaissent
. Les traits physiques et psychologiques de cet homme et de cette femm
7
a mort qu’elle dissimule, et d’un certain mode de
connaître
qui définirait à lui seul notre psyché occidentale. Pourquoi l’homme
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lat ne peut être que son suicide ? C’est qu’il se
connaît
et s’éprouve sous le coup de menaces vitales, dans la souffrance et a
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génie, ce goût réprimé de la mort, ce goût de se
connaître
à la limite, ce goût de la collision révélatrice qui est sans doute l
10
r les meilleurs. Le grand nombre se soucie peu de
connaître
, et de se connaître. Il cherche simplement l’amour le plus sensible.
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grand nombre se soucie peu de connaître, et de se
connaître
. Il cherche simplement l’amour le plus sensible. Mais c’est encore l’
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le plus profondément l’obsession de l’Européen :
connaître
à travers la douleur, c’est le secret du mythe de Tristan, l’amour-pa
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en fin de compte, la plus fondamentale de toutes.
Connaître
à travers la souffrance, n’est-ce pas l’acte même, et l’audace, de no
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e, je ne puis te le révéler. Jamais tu ne pourras
connaître
ce que tu demandes. » Et plus tard, quand il meurt : « Je ne suis pas
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avance : si je constate que l’instinct et le sexe
connaissent
une dialectique spontanée, analogue à certains égards à celle de la p
16
s notre histoire européenne… L’antiquité n’a rien
connu
de semblable à l’amour de Tristan et d’Iseut. On sait assez que pour
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iennes et orphiques du platonisme sont encore mal
connues
mais certaines. Et par Plotin et l’Aréopagite, cette doctrine s’est t
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l’esprit religieux naturel. Toutes les religions
connues
tendent à sublimer l’homme, et aboutissent à condamner sa vie « finie
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iens — et lui seul, parmi tous les dieux que l’on
connaît
— ne s’est pas détourné, au contraire ; « Il nous a aimés le premier
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eureux — malgré les entraves du péché — puisqu’il
connaît
dès ici-bas, dans l’obéissance, la plénitude de son ordre. ⁂ Le duali
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quement les peuples d’Occident — ne devraient pas
connaître
la passion, ou tout au moins la traiter d’incroyance ? Or l’Histoire
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nétrèrent bientôt la société féodale. Celle-ci ne
connaissait
pas toujours l’origine et la portée mystique de valeurs qu’elle prena
23
ns montrer qu’elle porte un nom par ailleurs bien
connu
: la cortezia, l’amour courtois. 6.L’amour courtois : troubadours
24
belle qui toujours dit non. »23 L’Europe n’a pas
connu
de poésie plus profondément rhétorique : non seulement dans ses forme
25
ours, paraît-il, avaient trop peu de culture pour
connaître
cette poésie. Ainsi de chaque réponse proposée : le « sérieux » des s
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lisés par les Hérétiques31, permet aujourd’hui de
connaître
dans leur ensemble et dans certaines de leurs variations, les dogmes
27
n de douceur des esprits délivrés. Les manichéens
connaissaient
depuis des siècles les mêmes sacrements que les cathares : l’impositi
28
n historique plutôt que spirituel. Pourtant, j’en
connais
peu qui se présentent à l’esprit comme à la fois plus irritantes et s
29
adours auraient pu se côtoyer chaque jour sans se
connaître
, et vivre dans deux mondes absolument étanches, au sein de la grande
30
nous savons que tous ces châteaux sont des foyers
connus
de l’hérésie, ou même des « maisons d’hérétiques » (sortes de couvent
31
que la religion des cathares nous est encore mal
connue
et qu’il est donc au moins prématuré d’y voir la source (ou l’une des
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rai dans l’ordre à ces critiques. 1. Religion mal
connue
Si elle n’était pas connue du tout, le problème du lyrisme provençal
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iques. 1. Religion mal connue Si elle n’était pas
connue
du tout, le problème du lyrisme provençal resterait totalement obscur
34
ittérature occidentale. D’autre part, ce que l’on
connaît
aujourd’hui des croyances et des rites cathares suffit à établir sans
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les plus folles, les plus « surréalistes » qu’ait
connues
l’histoire de nos mœurs… Qu’on se rappelle ce seigneur jaloux qui tue
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sont entièrement énumérables et très profondément
connues
(au sens total) par plusieurs hommes de ma génération : je veux parle
37
as à faire de cette doctrine la source des textes
connus
. (Il semble bien que Freud ait été avant tout un savant ; qu’il ait s
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rawardi (mort en 1191) voyait dans Platon — qu’il
connaissait
par Plotin, Proclus et l’école d’Athènes — un continuateur de Zoroast
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un personnage qui se nomme l’Idée voilée. Elle «
connaît
les secrets qui guérissent et c’est d’elle que l’on apprend la magie
40
et Angoisse, le Renseigné, le Probateur, le Bien
connu
: comment ne pas songer au Roman de la Rose ? Et le symbolisme cheval
41
aux xe et xie siècles nous est aujourd’hui bien
connu
. La prosodie précise du zadjal est celle-là même que reproduit le pre
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observe ses lois, dit le premier des troubadours
connus
, Guillaume, septième comte de Poitiers et neuvième duc d’Aquitaine, q
43
osaphat est encore plus surprenant. Sous sa forme
connue
de nos jours, c’est l’histoire romancée de l’évolution spirituelle qu
44
rançaise, les hérétiques du xiie siècle auraient
connu
une version non amendée par les catholiques, et plus proche de l’orig
45
tuation précise dans l’ensemble des valeurs qu’il
connaît
. 50. J. Huizinga, Le Déclin du Moyen Âge, p. 181-182. 51. « Consac
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. Le code « exotérique » le plus complet que nous
connaissions
fut rédigé au commencement du xiiie siècle : c’est le De arte honest
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ces périodes de jeûne et de macération dont nous
connaissons
le but chez les cathares : l’absorption de toutes les facultés dans l
48
» ne croyaient pas l’Incarnation, et ne pouvaient
connaître
ce retour de l’âme à une vie rénovée. « Je meurs de ne pas mourir »,
49
ue du christianisme. Jean de la Croix, lui aussi,
connaît
un détachement parfait : « Lorsqu’on mortifie les passions, l’âme ne
50
fé. ») Au-delà même de cet état, Jean de la Croix
connut
la viduité totale, où non seulement le monde et le prochain, et l’amo
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donnant naissance à une unité d’être. Eckhart ne
connaît
ni cette ivresse ni cet amour « pathologique ». L’amour, pour lui, c’
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ine, mais bien l’Agapè, dont ne parlent et que ne
connaissent
ni Plotin ni Sankara. » Voici donc, semble-t-il, deux pôles de la mys
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des. » Et encore : « Ils ne veulent ni savoir, ni
connaître
, ni vouloir, ni aimer, ni remercier, ni louer, ni désirer, ni posséde
54
t ses louanges, pratiquent toutes les vertus. Ils
connaissent
et ils aiment ; ils cherchent ; ils trouvent… » Bref, ils agissent. O
55
xemple qui est à la fois le plus fameux, le mieux
connu
, et celui qui a le plus égaré nos savants, le fait est que sainte Thé
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qu’il s’agit d’attribuer à tel mystique fort bien
connu
, et orthodoxe par-dessus le marché (Ruysbroek ou sainte Thérèse par e
57
objection reste possible, et même inévitable. On
connaît
le casse-tête philosophique : qui a commencé, la poule ou l’œuf ? La
58
e prendre une vue générale des diverses mystiques
connues
, « l’expérience mystique ne nous semblerait d’un type homogène que da
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sans gouvernail en haute mer. (Sonnet 132.) Nous
connaissons
bien cette barque — où comme l’autre il emporte sa lyre — et ce « pou
60
arque tient ce dialogue fictif, lui répond : Tu
connais
très bien ton mal. Tout à l’heure, tu en sauras la cause. Dis-moi : q
61
it en faveur de la thèse selon laquelle Cervantès
connaissait
la signification réelle de la littérature courtoise, et raillait non
62
é de Shakespeare, il est vain de se demander s’il
connaissait
la tradition secrète des troubadours. Mais on peut relever ce fait :
63
devait trouver sa revanche la plus éclatante. On
connaît
le curieux sujet de la Place royale, comédie fort désobligeante. Alid
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aintenir, et que les siècles précédents n’ont pas
connu
. Les « alliances » privées se traitent dans les formes, ni plus ni mo
65
éprise le repos où je vivais, avant de vous avoir
connu
… Adieu ! Aimez-moi donc toujours, faites-moi souffrir de pires douleu
66
’un « objet ». Sade, qui est un homme du xviiie ,
connaît
trop bien sa monotone tyrannie. Ce que Pétrarque négligeait, c’est l’
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se cette folie : l’amour-passion. ⁂ Tout le monde
connaît
la thèse du traité. Il y a quatre amours différents : l’amour-passion
68
et les paroles de l’opéra. Par l’opéra, le mythe
connaît
son achèvement. Mais ce « terme » détient deux sens contradictoires —
69
ger aux choses de la terre » et passim ! 130. Il
connaissait
le roman et le cite plusieurs fois. Par exemple dans le Triomphe de l
70
ice ; celle du deuxième à Hippolyte — « Hé bien !
connais
donc Phèdre et toute sa fureur… » et l’aveu de Thésée, au cinquième a
71
de Caldwell intitulé la Route au tabac. 167. On
connaît
la phrase d’un officier hitlérien : « Chaque fois que j’entends prono
72
repoussèrent l’armée « classique » des alliés. On
connaît
le mot de Goethe, au soir de la bataille : « De ce lieu, de ce jour,
73
l’épreuve suprême, que tout homme doit un jour la
connaître
, et que la vie ne saurait être à plein vécue que par ceux qui « ont p
74
e échappait à cette consomption. Mais Don Juan ne
connaît
pas d’Iseut, ni de passion inaccessible, ni de passé ni d’avenir, ni
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peut-être inévitable. La Russie de la Révolution
connut
un « déchaînement » sexuel de la jeunesse que l’on serait tenté de ju
76
es freins traditionnels. Nulle autre civilisation
connue
, depuis près de sept-mille ans qu’elles se succèdent, n’a donné à « l
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as possible à l’homme — à un homme déterminé — de
connaître
ses propres désirs et de sonder en vérité ses préférences les plus se
78
s préférences les plus secrètes, du moins peut-il
connaître
ses actions, et reconnaître à leurs effets les décisions qu’il a risq
79
science de l’humain que leurs valeurs vous soient
connues
et leur hiérarchie évidente, encore ne sauriez-vous prévoir la fin d’
80
ne sais quels transports divins — il faut n’avoir
connu
que peu de solitude et peu d’angoisse, très peu de solitaire angoisse
81
erai de le faire concevoir par l’examen d’un fait
connu
. Le christianisme a proclamé l’égalité parfaite des sexes, et cela de
82
sse approfondie comme telle. « D’autant plus nous
connaissons
les choses particulières, d’autant plus nous connaissons Dieu », dit
83
sons les choses particulières, d’autant plus nous
connaissons
Dieu », dit Spinoza. Cette attitude, qui définit mon Occident, défini
84
idélité peut nous le faire croire. De fait, on ne
connaît
jamais que les problèmes dont on pressent au moins la solution, le dé
85
rte et à priori toute passion, c’est qu’il n’en a
connu
aucune, et qu’il est en deçà du conflit. Pour cet homme-là le seul pr
86
les données biographiques nous sont suffisamment
connues
. On sait que l’événement qui devint pour Kierkegaard le point de dépa
87
e la plus ardente passion, saint Jean de la Croix
connaît
que l’âme atteint un état de présence parfaite à l’objet aimant de l’
88
ses peines. (Il n’est pas devenu Parfait) : J’ai
connu
la fossure Quand je n’avais que 11 ans Mais je ne suis jamais allé en
89
e la grâce et de l’Amour. Certains troubadours le
connurent
. (Richard Cœur de Lion par exemple.) Les deux doctrines ont certains
90
ture courtoise ». Leurs poèmes d’amour divin sont
connus
, publiés et traduits aujourd’hui en plusieurs langues. L’inspiration
91
i, j’abhorre la Nature : et c’est parce que je la
connais
trop bien que je la déteste : instruit de ses affreux secrets… j’ai é
92
u Midi, aux environs de 1165, la poésie courtoise
connaît
déjà plus d’un demi-siècle d’existence. Cette théorie repose d’ailleu
93
compté près de cinq-cents troubadours (dont on ne
connaît
souvent que le nom), et que les jongleurs aient pu former une forte m
94
ne. — le désir pour une Dame jamais vue, qu’on ne
connaît
pas encore : « Mon Dieu, quand pourrai-je seulement voir la bien-aimé
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magique, ou quoi encore ? » (Vita.) (Que n’ai-je
connu
plus tôt cette phrase de Suso ! Elle eût fait la meilleure épigraphe
96
vre à la trace sous deux de ses aspects les mieux
connus
(ou connaissables) soit par les textes, soit par la chronique : je ve
97
e nos jours les troubadours — mais Dante, qui s’y
connaît
, les nomme « limousins ». La descendance nordique de Poitiers n’est p
98
estées de la courtoisie. Guillaume a certainement
connu
les procédés de composition lyrique des poètes rencontrés au Proche-O
99
if, mais qui soudain, pour des raisons que nul ne
connaît
, provoque chez celui qui s’est trouvé sensibilisé par un premier cont
100
n comme on le fait d’un corps chimique pour mieux
connaître
ses propriétés. Et j’ai montré qu’isolée de son contraire (l’amour ac
101
utant plus envoûtante et contraignante qu’il n’en
connaît
plus le sens, jadis libérateur, et ne sait plus en lire les symboles.
102
enez garde ! Voici que la Nuit cède au Jour ! On
connaît
le thème de l’aube chez les troubadours : Gardez-vous, cher guetteur