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ès de l’espèce vers un destin qu’elle ne peut pas
connaître
, qu’elle peut seulement rêver réparateur des servitudes qu’elle endur
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oubler, pour la première fois de toute l’histoire
connue
, en trente-cinq ans. Nous serons quelque six milliards en fin de sièc
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monde. Des remèdes existent, et tout le monde les
connaît
: contraception, avortement légalisé, prime à la croissance zéro, tax
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t terme observé) là où les paramètres principaux (
connus
ou non) de l’explosion démographique n’ont pas changé : « À Porto Ric
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ent les embouteillages — tous ces phénomènes bien
connus
, relèvent d’une même cause immédiate, qui est la croissance urbaine s
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s’en tiennent dans leurs estimations aux réserves
connues
et d’une teneur « rentable » en fonction des techniques actuelles. Le
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es, utilisant les matières premières actuellement
connues
, permettraient de satisfaire les mêmes besoins pendant un million d’a
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ême déjà réduites dans quelques cas, dont le plus
connu
est celui du smog londonien. J’évoquerai les seules formes de polluti
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s elle est puissante sur la nature, moins l’homme
connaît
les répercussions à long terme des effets qu’elle produit aujourd’hui
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fondamentale entre la guerre et la technique, on
connaît
vingt illustrations récentes — autos, chars à chenilles, avions, gaz
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luge. La vie repart. Les descendants de Deucalion
connaîtront
le même sort que ceux de Noé. Deucalion signifie vin nouveau, et l’on
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pas dans les statistiques officielles36. Et l’on
connaît
la remarque de Bertrand de Jouvenel dans sa Proposition à la Commissi
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aumatisés par Hiroshima, et certains ennemis bien
connus
de nos « régimes de liberté ». On leur répond qu’une centrale nucléai
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» et une trentaine d’accidents sérieux sont déjà
connus
. La probabilité d’accidents graves est presque nulle, s’obstinent à r
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d’expériences en cours dont les résultats seront
connus
« dans une trentaine d’années48 ». D’ici là, le plan ORSECRAD a prévu
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de besoins à venir arbitrairement évalués. On ne
connaît
, scientifiquement, ni ces risques ni ces besoins, et c’est de cette d
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d’en face. Mais la guerre par les ordinateurs ne
connaît
ni valeurs ni doctrines, elle ne connaît que des quantités. Elle n’en
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teurs ne connaît ni valeurs ni doctrines, elle ne
connaît
que des quantités. Elle n’en commandera pas moins la chute des satell
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cé par lui — dans la proposition aujourd’hui bien
connue
: « Trop petit et trop grand à la fois. » Voici le premier texte form
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choisir notre avenir. Comment en décider sans le
connaître
? nous dit la science du siècle dernier. Comment le connaître si nous
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nous dit la science du siècle dernier. Comment le
connaître
si nous refusons d’en décider ? nous dit la science de cette fin du x
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e tout était joué et qu’on partait de la solution
connue
pour la montrer non seulement prévisible mais seule possible. « Tout
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une chose très simple : c’est que nous ne pouvons
connaître
avec quelque certitude que le passé, mais sans pouvoir le changer ; a
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s le connaître91. L’antinomie entre le pouvoir de
connaître
et celui de changer évoque immédiatement l’antinomie démontrée par He
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z pas gouverner. Mais si l’avenir est entièrement
connu
, que sert alors de gouverner ? En fait, les termes de l’antinomie ne
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e au séparatisme : Diviser pour régner, Rome ne
connaissait
pas d’autre formule de gouvernement. Pour empêcher l’alliance de cité
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-Orient — Isis, Mithra — ne pouvait être senti et
connu
, en ce temps-là comme aujourd’hui qu’au plus intime de chaque personn
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xplosion… Cette invention aujourd’hui oubliée n’a
connu
qu’échecs et désapprobations des autorités scientifiques. » En France
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eau, dévastant tout. L’épuisement des ressources
connues
de pétrole, exploitées aux prix d’aujourd’hui, est prévu pour l’année
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crois bien, au contraire, que l’histoire n’a pas
connu
de période où les directions d’une civilisation apparaissent plus net
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nchés dans le siècle par son apparition sont bien
connus
: on n’y retrouve pas à l’analyse la moindre trace spécifique de sa p
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ces rues les plus émouvantes du monde : il ne les
connaîtra
jamais. Il ne verra que d’aveugles façades… La confrontation stupéfia
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r plus étendu et plus profond que l’histoire n’en
connut
depuis le Déluge. L’issue fatale de l’aventure n’affecte pas sa porté
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istes et communistes) ; pour les prévoir, il faut
connaître
notre cœur, nos nostalgies et nos névroses, et pas seulement nos rêve
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ut sentir venir ce que la science de son temps ne
connaît
pas, n’a pas encore constitué en objet : l’« irrationnel », dit-elle,
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mais pour les faire valoir — à supposer qu’il les
connaisse
— il n’a plus « le moral » nécessaire. Et le cercle se ferme, on ne p
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es ennemis désignés officiellement, et dont on ne
connaît
que leur qualité d’ennemis. Rien ne vit par le cadre, l’extérieur, ri
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yens126 ». J’ai longuement cité Althusius : je ne
connais
rien de plus moderne, de mieux en progrès sur nos crises, ni de plus
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ever des impôts ou d’en exempter les sujets, de «
connaître
en dernier ressort des jugements de tous magistrats », de « hausser o
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, qu’il soit fasciste ou communiste, celui qui ne
connaît
au-dessus de lui que la pensée du fondateur — de Marx à Mao par Lénin
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s la tribu. Ce « changement des icônes » est bien
connu
de la tradition russe orthodoxe. Le discours typiquement français sur
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vable et possible, et même réel : l’histoire en a
connu
plusieurs exemples, dans les pays où le régime fédéraliste n’est pas
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tages. Ce vide civique va déclencher le processus
connu
de réaction totalitaire à l’anarchie, c’est-à-dire de nouveaux raz de
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phalanxes » inspirées d’un Fourier d’ailleurs mal
connu
, amalgamé avec un christianisme émersonien, qui se voulait « vécu mai
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’exercer ?) La parade au premier danger est bien
connue
: au défi d’être trop serrés en espace clos ne peut répondre, avec un
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l’expérience acquise essaie déjà de réduire à du
connu
. Loin de vouloir définir une organisation idéale, donc statique de la
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urnalistes, cela s’explique : se rencontrer et se
connaître
est plus facile au village que dans la grande ville, par là même moin
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leur carence par celle du voisin. La pollution ne
connaît
pas de frontières, et nos enfants le voient très bien. Mais nous voyo
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aisément des programmes stato-nationaux que l’on
connaît
, par inversion de leurs visées et caractéristiques principales. Progr
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ère accidentelle, tout éphémère. Le Mezzogiomo ne
connaît
aucun problème linguistique mais une immense pauvreté. Si la communau
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t aujourd’hui des incompétents désinvoltes qui ne
connaissent
rien de nos travaux. Voici les technocrates qui tiennent le souci de
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re qu’ils l’expriment. Partant des modèles qu’ils
connaissent
, ils n’imaginent donc la région que sous la forme d’un mini-État-nati
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. — Détruire de grandes réalités historiques ? Je
connais
bien cet « honnête homme » et d’esprit non prévenu qui frémit à m’ent
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ujourd’hui (est-ce leur écho ?) : a) L’Europe,
connais
pas. b) Seul compte le combat de la gauche. c) Et que faites-vous d
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lés, et co-responsables de tout.) a) « L’Europe,
connais
pas ! » Dommage pour vous, mais le remède est simple : un séjour en A