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telle nécessité de prendre ou de reprendre pleine
conscience
de cette mission qui est notre raison d’être. À la période de déviati
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cle, nous n’avons encouru un tel péril. Jamais la
conscience
impérieuse des raisons d’être de la Suisse n’a été, comme elle l’est
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cats, qui tendent de plus en plus à développer la
conscience
démocratique au sens suisse de leurs adhérents : on revient au fédéra
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er au maximum. Ce qui sauvera la Suisse, c’est la
conscience
de son destin européen. C’est notre effort pour nous élever au niveau
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Il y a toujours des directeurs de
conscience
en Occident (juin 1939)m I. La première partie de votre quest
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uis guère avec votre description. La direction de
conscience
est affaire de contacts personnels, non d’influence collective. J’éca
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llective. Leur méthode consiste à anesthésier les
consciences
, faute de pouvoir les saisir dans leur réalité singulière, une à une.
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us énumérez. II. Mon principal directeur de
conscience
, qui mourut en 1855, écrivait : « Si l’on veut réellement conduire un
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selon les termes de Kierkegaard : le directeur de
conscience
, celui qui veut « aider » son prochain, doit d’abord « prendre l’homm
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i qu’en fin de compte, l’activité de directeur de
conscience
se trouve subordonnée à la connaissance d’un but auquel il faut condu
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il faut conduire cet homme réel. La direction de
conscience
perd toute valeur et tout sens, donc cesse d’exister comme direction,
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oie à suivre, l’orthodoxie. Point de direction de
conscience
sans orthodoxie. Et à l’inverse ; dès qu’une orthodoxie se remet à sé
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xie se remet à sévir, la fonction de directeur de
conscience
reparaît automatiquement ; elle consiste à relier l’homme réel, dans
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fins partielles, n’embrassant qu’une partie de la
conscience
humaine ou de ses déterminations, ces orthodoxies représentent autant
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ictimes. Elles agissent par coup de force sur les
consciences
; elles leur imposent des déformations violentes et littéralement mon
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ssant le tout de l’homme, ne déformerait plus les
consciences
, mais au contraire contribuerait à les susciter, à les former, à les
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urmonter. m. « Il y a toujours des directeurs de
conscience
en Occident », Volontés, Paris, n° 18, juin 1939, p. 49-52. Réponse à
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s. Ce fils de la libre Suisse, qui a hérité de la
conscience
et du sérieux de ceux de sa race, qui s’attelle aux problèmes avec co
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accordé les congés nécessaires : ils auront tous
conscience
, lors de l’exécution, de servir encore le pays. p. « Comment j’ai é
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nt, purifiés et lucides, quand nous aurons repris
conscience
de notre force véritable, celle qui ne vient pas de nous, de nos « pe
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cherche à envahir, mais c’est en premier lieu la
conscience
nationale. Souvenez-vous des tragédies autrichienne et tchécoslovaque
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ns encore le proclamer, et si nous en gardons une
conscience
claire et forte. Elles nous mettent au défi de produire le « pourquoi
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otre serment nous engage donc aussi à prendre une
conscience
sérieuse des raisons de vivre de la Suisse, et de nos raisons de vivr
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l me semble aujourd’hui qu’au contraire, la vraie
conscience
de la vie ne s’est maintenue que chez les écrivains savants qui, à fo
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ossier de ces avertissements est écrasant pour la
conscience
européenne : vous y trouverez les plus grands noms de la pensée, qui
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llectuel s’opposent sans cesse à cette reprise de
conscience
. D’où la nécessité d’une vigilante autocritique, si l’on ne veut pas
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lus importante de nos jours que l’intégrité de la
conscience
nationale ? Celle-là conserve-t-elle son sens quand celle-ci est déjà
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la terre. » Le secret de la vie généreuse est la
conscience
de sa brève vanité. Dix-huit siècles de chrétienté ont prêché sur le