1 1938, Articles divers (1938-1940). Le seul espoir (juin 1938)
1 telle nécessité de prendre ou de reprendre pleine conscience de cette mission qui est notre raison d’être. À la période de déviati
2 cle, nous n’avons encouru un tel péril. Jamais la conscience impérieuse des raisons d’être de la Suisse n’a été, comme elle l’est
3 cats, qui tendent de plus en plus à développer la conscience démocratique au sens suisse de leurs adhérents : on revient au fédéra
4 er au maximum. Ce qui sauvera la Suisse, c’est la conscience de son destin européen. C’est notre effort pour nous élever au niveau
2 1939, Articles divers (1938-1940). Il y a toujours des directeurs de conscience en Occident (juin 1939)
5 Il y a toujours des directeurs de conscience en Occident (juin 1939)m I. La première partie de votre quest
6 uis guère avec votre description. La direction de conscience est affaire de contacts personnels, non d’influence collective. J’éca
7 llective. Leur méthode consiste à anesthésier les consciences , faute de pouvoir les saisir dans leur réalité singulière, une à une.
8 us énumérez. II. Mon principal directeur de conscience , qui mourut en 1855, écrivait : « Si l’on veut réellement conduire un
9 selon les termes de Kierkegaard : le directeur de conscience , celui qui veut « aider » son prochain, doit d’abord « prendre l’homm
10 i qu’en fin de compte, l’activité de directeur de conscience se trouve subordonnée à la connaissance d’un but auquel il faut condu
11 il faut conduire cet homme réel. La direction de conscience perd toute valeur et tout sens, donc cesse d’exister comme direction,
12 oie à suivre, l’orthodoxie. Point de direction de conscience sans orthodoxie. Et à l’inverse ; dès qu’une orthodoxie se remet à sé
13 xie se remet à sévir, la fonction de directeur de conscience reparaît automatiquement ; elle consiste à relier l’homme réel, dans
14 fins partielles, n’embrassant qu’une partie de la conscience humaine ou de ses déterminations, ces orthodoxies représentent autant
15 ictimes. Elles agissent par coup de force sur les consciences  ; elles leur imposent des déformations violentes et littéralement mon
16 ssant le tout de l’homme, ne déformerait plus les consciences , mais au contraire contribuerait à les susciter, à les former, à les
17 urmonter. m. « Il y a toujours des directeurs de conscience en Occident », Volontés, Paris, n° 18, juin 1939, p. 49-52. Réponse à
3 1939, Articles divers (1938-1940). Du mythe de Tristan et Iseut à l’hitlérisme (14 juillet 1939)
18 s. Ce fils de la libre Suisse, qui a hérité de la conscience et du sérieux de ceux de sa race, qui s’attelle aux problèmes avec co
4 1939, Articles divers (1938-1940). Comment j’ai écrit Nicolas de Flue (3 novembre 1939)
19 accordé les congés nécessaires : ils auront tous conscience , lors de l’exécution, de servir encore le pays. p. « Comment j’ai é
5 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
20 nt, purifiés et lucides, quand nous aurons repris conscience de notre force véritable, celle qui ne vient pas de nous, de nos « pe
6 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. I : Les voix que rien n’arrête (24 février 1940)
21 cherche à envahir, mais c’est en premier lieu la conscience nationale. Souvenez-vous des tragédies autrichienne et tchécoslovaque
22 ns encore le proclamer, et si nous en gardons une conscience claire et forte. Elles nous mettent au défi de produire le « pourquoi
23 otre serment nous engage donc aussi à prendre une conscience sérieuse des raisons de vivre de la Suisse, et de nos raisons de vivr
7 1940, Articles divers (1938-1940). D’un journal d’attente (pages démodées) (avril 1940)
24 l me semble aujourd’hui qu’au contraire, la vraie conscience de la vie ne s’est maintenue que chez les écrivains savants qui, à fo
8 1940, Articles divers (1938-1940). L’heure sévère (juin 1940)
25 ossier de ces avertissements est écrasant pour la conscience européenne : vous y trouverez les plus grands noms de la pensée, qui
9 1940, Articles divers (1938-1940). Autocritique de la Suisse (août 1940)
26 llectuel s’opposent sans cesse à cette reprise de conscience . D’où la nécessité d’une vigilante autocritique, si l’on ne veut pas
27 lus importante de nos jours que l’intégrité de la conscience nationale ? Celle-là conserve-t-elle son sens quand celle-ci est déjà
10 1940, Articles divers (1938-1940). L’homme au poignard enguirlandé (1940)
28 la terre. » Le secret de la vie généreuse est la conscience de sa brève vanité. Dix-huit siècles de chrétienté ont prêché sur le