1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Les Appels de l’Orient (septembre 1925)
1 interrogeant l’Europe du xviiie prenait surtout conscience de son propre génie, l’Europe d’aujourd’hui semble chercher dans une
2 lutôt qu’une réelle connaissance de l’Orient, une conscience d’elle-même. C’est peut-être pour provoquer cette confrontation seule
3 -être pour la première fois le rôle de l’Europe «  conscience du monde », entre une Amérique affolée de vitesse, édifiant ses gratt
2 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
4 ruine. Mais certes, il est temps qu’une lueur de conscience inquiète quelques chefs, montre à quelques meneurs aveugles d’une soc
5 ion, il y a un problème de morale à résoudre, une conscience individuelle à recréer. Nous y employer, pour l’heure, c’est la seule
6 graduellement l’intelligence de nos instincts, la conscience de nos limites naturelles, tout ce qui servirait de frein à notre gli
7 n à notre glissade vers des folies. ⁂ Recréer une conscience individuelle ; retrouver le sens social, le sens des ensembles et des
8 rand.) Il faut agir, ou bien être agi. Donner une conscience à l’époque, ou se défaire avec elle et dériver vers un Orient d’oubli
3 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, La Tentation de l’Occident (décembre 1926)
9 oi, grands dieux ? — nous prenons chaque jour une conscience plus claire de la vanité de nos buts, « capables d’agir jusqu’au sacr
4 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Charles Du Bos, Approximations, 4e série (novembre 1930)
10 que ne saurait l’être le créateur. Car une telle conscience appartient au critique avant tout, et c’est pourquoi il fait de la cr