1
n homme décidé à tenir bon ? C’est un homme qui a
conscience
de ses raisons de vivre. Ce n’est pas l’homme le mieux armé, mais cel
2
ance civique. Et cela suppose que nous reprenions
conscience
de nos raisons de vivre dans la communauté, et des devoirs qu’impliqu
3
saura nous indiquer les vraies fins de la lutte.
Conscience
civique et conscience religieuse. J’illustrerai le premier point par
4
es vraies fins de la lutte. Conscience civique et
conscience
religieuse. J’illustrerai le premier point par notre situation comme
5
e immédiate de ce que j’entends quand je parle de
conscience
civique. Lorsque l’Allemagne totalitaire envahit l’Autriche, nous fûm
6
et toute civile dont je vous parlais, et voilà la
conscience
de notre force véritable. Si nous avons le droit et le devoir de rest
7
igion qui est alors celle de tous — mais avec une
conscience
bizarrement scrupuleuse. Il ne prend aucune nourriture le vendredi, e
8
x confédérés, sinon par la rigueur inusitée de sa
conscience
. C’est un citoyen de bon sens et de bon conseil, un solide paysan, le
9
es qu’il pratique et d’autre part les troubles de
conscience
qui ne cessent de l’assiéger, comment ne point songer à la piété du j
10
n du drame qui se jouera un peu plus tard dans la
conscience
infiniment plus avertie et plus « théologique » du Docteur augustin.
11
s, mais attestent néanmoins qu’à cette époque, la
conscience
populaire n’hésitait pas à ranger Nicolas du côté de la Réforme). Il
12
ossier de ces avertissements est écrasant pour la
conscience
européenne : vous y trouverez les plus grands noms de la pensée, qui
13
ors sonne une heure favorable pour les examens de
conscience
, pour les réformes, et dans le cas présent, pour une nouvelle Réforma
14
u communautaire, il faut : 1° qu’elles reprennent
conscience
de la nature éternelle et du but transcendant de l’Église ; 2° qu’ell
15
ique : la Loi d’abord, qui nous condamne, puis la
conscience
, le péché, la repentance, la grâce accordée, et enfin le témoignage d
16
llectuel s’opposent sans cesse à cette reprise de
conscience
. D’où la nécessité d’une vigilante autocritique, si l’on ne veut pas
17
lle du prêtre ou du pasteur — alors les crises de
conscience
, les débats intérieurs ou conjugaux, les remords lancinants, les tent
18
e se débattre interminablement avec la voix de sa
conscience
, les conseils du prêtre, ou simplement l’opinion des proches. La plup