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vif du débat — à savoir si Martin, « objecteur de
conscience
», a donné par son acte la preuve d’une obéissance à Dieu qui devrait
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s tirades sur le fameux principe de la liberté de
conscience
. Cela prenait « dans cette enceinte » un petit air anarcho ou pleurar
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anarcho ou pleurard… Et l’on parla pourtant de la
conscience
morale. On en parla, bien sûr, comme d’une de ces célébrités respecta
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n nom dans tous les cas où il s’agit en vérité de
conscience
de classe, de conscience bourgeoise. Mais qu’elle se mêle un jour de
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ù il s’agit en vérité de conscience de classe, de
conscience
bourgeoise. Mais qu’elle se mêle un jour de s’affirmer par une person
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ous sentons, en nous, obscurément blessées. Notre
conscience
à moitié endormie ne se réveille plus que sous les coups. Il nous fau
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ature quand tous les autres auront passé. Mais la
conscience
bourgeoise les ignore avec une rigueur obstinée. Nous pourrions simpl
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je n’y crois pas — je dis : de l’homme rendu à la
conscience
de sa liberté. Toute création suppose une liberté, ou plus exactement
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rature sur les masses, parce qu’elle restaure une
conscience
commune. Nous voyons aussi le bourgeois s’émerveiller de ce rajeuniss
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ffort tout à fait « personnel » pour exprimer une
conscience
philosophique que l’auteur voudrait d’ailleurs considérer comme le bi
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que celle d’une fatalité abstraite pesant sur la
conscience
du sujet. Mais dès que l’homme secoue ce sortilège, sort de ses ombre
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s choisir. (Et c’est dans ce débat qu’apparaît la
conscience
.) Mais ni le corps de l’homme ne peut être conçu comme réel sans l’in
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ves. C’est une tentative impie pour substituer la
conscience
à la vocation personnelle, c’est-à-dire pour substituer, dans l’échel
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liberté. C’est une usurpation de l’éternel par la
conscience
contingente, par cette conscience insinuée comme un retard entre l’in
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’éternel par la conscience contingente, par cette
conscience
insinuée comme un retard entre l’individu et sa pressante vocation. L
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morceau lyrique, notre honorable député avait-il
conscience
de soulever l’un des problèmes les plus impressionnants du siècle ? A
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mes les plus impressionnants du siècle ? Avait-il
conscience
de l’aveu que signifiait son entreprise ? Car enfin, poser la questio
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st pas invraisemblable : abdiquer toute espèce de
conscience
est une tentation fascinante pour l’homme qui a mauvaise conscience.
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sel. C’est au nom de ces fins dernières, et de la
conscience
aiguë qu’ils en possèdent, que les jeunes komsomols et brigadiers de
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nt le tout de l’homme ? Le rappel permanent et la
conscience
actuelle de ce but final suffisent-ils à animer toutes les facultés h
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lectuels bourgeois justement tourmentés dans leur
conscience
, et qui se rassurent en glorifiant l’URSS. Pour moi, je me bornerai à
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soulèvement de la Renaissance, à la montée de la
conscience
individuelle dans l’Europe du xvie siècle. Mais elle agit en sens in
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en nous la ruine de l’individualisme. Là où nulle
conscience
nationale ne pouvait plus soutenir les hommes, cette ruine a laissé l
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enne. Il faut suivre de près ces pulsations de la
conscience
métaphysique en France : elles précèdent toujours des événements poli
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me et par le fond, serait de nature à modifier la
conscience
humaine, si celle-ci pouvait être modifiée. » Nulle fiction ; un jour
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de cette conclusion : « Ils (les poètes) ont leur
conscience
pour eux. » C’est la maxime de l’individualisme rationalo-bourgeois.
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recherché comme la suppression radicale de toute
conscience
personnelle et de toute responsabilité, identité, ou vocation distinc
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nomie, de nécessité, de réalité irremplaçable, de
conscience
d’une mission à accomplir, et que nul autre n’a reçue. La Suisse exis
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remplacer, pour un petit pays comme le nôtre, la
conscience
de sa raison d’être, et le prestige qui s’y attache. On croit souvent
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pas que les Suisses l’aient déjà oublié. Mais la
conscience
qu’ils en gardent73 paraît souvent bien somnolente. Trop assurés dans
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inie. Bref, tout nous pousse à un réveil de notre
conscience
fédérale. Tout nous met au défi d’agrandir cette conscience aux propo
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fédérale. Tout nous met au défi d’agrandir cette
conscience
aux proportions nouvelles des mystiques qui régissent l’Europe d’aujo
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. Mais savons-nous l’utiliser ? Il y faudrait une
conscience
très forte de la réalité fédéraliste et de ce qu’elle implique à la f
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’apports mutuels, de synthèse vivante. Dès que la
conscience
fédéraliste vient à faiblir, quand par exemple on se met chez nous à
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culier de garde neutre. Mais je ne sens pas cette
conscience
très vivace. Et dès lors toutes ces belles vertus dévient ou agissent
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e. Et je l’appellerais volontiers le budget de la
conscience
fédérale. Car le jour où il existera, l’on pourra dire que nos hommes
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confort et l’asepsie morale. Mais qu’il reprenne
conscience
de cette mission, et le grand air de l’Europe et du monde reviendra v
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, et tous ces livres aggravant au contraire notre
conscience
du problème, contribuent à le rendre insoluble. Ils sont les signes d
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. — Contraintes religieuses. Dans la mesure où la
conscience
moderne comme telle sait encore distinguer le christianisme des contr
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ni, c’est l’éternité sans retour où s’évanouit la
conscience
douloureuse — pour le moderne, ce n’est plus que le retour sempiterne
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parvint à « ressaisir » le monde fini que dans la
conscience
de sa perte, infiniment féconde pour son génie ; il ne recouvra pas R
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qu’il n’est plus en l’âme de brûlure, ni même de
conscience
de l’amour, mais seulement la sobriété heureuse de l’agir. Dans l’ana
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pour pervers et masochiste. Et il est vrai que la
conscience
s’éveille généralement dans la douleur, mais ils préfèrent l’anesthés
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rtes et fréquentes que les poussées intimes de la
conscience
sont plus méthodiquement refoulées ? Qui sait quels malheurs historiq
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, c’est un certain sens de la vie, une certaine «
conscience
» de l’humain, oui, l’âme d’une civilisation qui serait perdue, perdu
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nt défaut s’il est vrai qu’il se définit par « la
conscience
épouvantée d’une déchéance et d’un reniement », tandis que je ne m’oc