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i a osé prétendre que je suis un empoisonneur des
consciences
! » Récit détaillé des calomnies que le curé répand sur son compte, d
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encore vous dire que je suis un empoisonneur des
consciences
, vous saurez maintenant me défendre ! etc. » C’est fini. L’instituteu
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ntellectuels professent depuis longtemps en toute
conscience
une doctrine analogue. Il est normal que les hommes sans culture se t
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prit critique, méfiance intelligente des paysans,
conscience
de leur autonomie… Je ne bifferai pas les conclusions que j’avais tir
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ommune origine. I. Le Rêve et la Mystique La
conscience
claire est la première conquête spirituelle des hommes angoissés par
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es qui, en nous, étaient restées secrètes pour la
conscience
? Tieck pose très nettement la question : « Il faudrait savoir jusqu’
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découverte importante, écrit Ritter, celle d’une
conscience
passive de l’involontaire. » Et sur cette base, la seconde génération
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distinct, ce qui a pris forme ; tout ce que notre
conscience
a séparé du Tout. Et c’est cela qui constitue notre réalité de tous l
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trouvait prédisposé par l’habitude de l’examen de
conscience
en profondeur tel que le pratiquaient autour de lui les disciples de
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onds du moi. Blessure si cruelle et intime que sa
conscience
en évite le souvenir (ou le refoule comme dira Freud) de telle manièr
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on sans lucidité, Moritz a su dépeindre l’état de
conscience
qui naît de cet obscur déchirement : « C’était comme si le poids de s
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a création. C’est par lui et à travers lui que la
conscience
perçoit la réalité extérieure ; comme lui donc, cette réalité apparaî
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remémorer, cette lacune qui est à l’origine de la
conscience
divisée. Comment alors sortir du cercle, comment guérir ? Comment réc
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f ». Le voilà délivré de la terrible charge de sa
conscience
et de ses doutes. La discipline collective joue le rôle d’une ascèse
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tte qui se livre aujourd’hui dans le secret de la
conscience
allemande, c’est une lutte de nature religieuse. C’est l’affrontement
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occidentale. Réveiller, exprimer, informer cette
conscience
de notre unité dans la richesse de nos diversités, telle doit être, a
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de la culture, capable de « donner une voix à la
conscience
de l’Europe et des peuples qui lui sont associés ». Il ne s’agit null
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ue la petite Europe, au cours des siècles, a pris
conscience
d’elle-même et de son unité. Marathon, Salamine, la défense du limes
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Est et l’Ouest, conflit qui lui a seulement donné
conscience
d’elle-même une fois qu’elle existait déjà, mais bien dans le complex
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d’intérêt, de bon sens ou de réalisme. Volonté de
conscience
, créativité virulente, passion de la transformation, voilà qui défini
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rent quelque orgueil, encore faut-il qu’ils aient
conscience
d’appartenir à la famille européenne. Sinon, chacun d’entre eux va co
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e de conscience. Et toute volonté de réveil de la
conscience
commune européenne, dans nos élites et dans nos peuples, suppose la r
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acteurs absolus, des fonctions symboliques, sans
conscience
propre et séparée. Je serais tenté d’imaginer à la limite qu’ils ne s
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blèmes, sans contradictions, sans dualité dans la
conscience
, donc sans aucune espèce de liberté possible, s’il est vrai que toute
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plus de choses que nos instruments d’analyse des
consciences
actuelles n’en peuvent compter et indexer : il y a des forces et des
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tiles excusait leurs grands dons aux yeux de leur
conscience
helvétique et de leur peuple. Point de spéculation sur l’Être en soi
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eux que la Suisse, en retour, doit une densité de
conscience
communautaire, mais aussi d’efficacité transformatrice dont on trouve