1 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
1 e. C’est aussi qu’il est le premier à définir une conscience nouvelle de la culture créatrice — conscience dont je n’ai pas encore
2 une conscience nouvelle de la culture créatrice —  conscience dont je n’ai pas encore à critiquer la qualité ou la valeur, mais don
3 siècle avaient changé. Mais on n’en avait pas une conscience assurée, positive. 6. Il est curieux de noter qu’à la page 36 de so
2 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
4 sophique, cette espérance quasi religieuse, cette conscience d’aller dans le sens d’un grandiose Progrès de l’esprit, bref cet idé
5 t du xixe siècle, cet idéal est installé dans la conscience européenne. Quels que soient les régimes ou les coutumes que l’on pro
6 il libérera, s’il est besoin, de tout scrupule la conscience du capitaliste — auquel personne ne posera plus de question gênante  
3 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
7 e formel : la vraie mesure réside d’abord dans la conscience permanente d’une finalité commune à toutes nos œuvres. En second lieu
8 Dieu, et que ce Dieu est l’Éternel, la Loi est la conscience finale du peuple hébreu. Et parce qu’elle est la loi de Dieu, elle po
4 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
9 lise de Rome, mais bien de son empire réel sur la conscience européenne, cette décadence me paraît se traduire, ou se trahir, par
10 pproche même de la menace qui donne à Dante cette conscience aiguë de la mesure à sauvegarder. Déjà s’avance le très subtil faussa
5 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
11 s. Tous les hommes de ce temps, s’ils ont quelque conscience , souffrent obscurément de leur séparation. Ils sont ensemble et ils s
12 est ce conformisme enthousiaste qui tient lieu de conscience commune aux grandes masses européennes, quel que soit leur régime pol
6 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Tentatives de restauration d’une commune mesure
13 es fins communes à la pensée et à l’action. Et la conscience de ces fins est la vraie force animatrice d’une société. Les génies s
7 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure soviétique
14 sel. C’est au nom de ces fins dernières, et de la conscience aiguë qu’ils en possèdent, que les jeunes komsomols et brigadiers de
15 t le tout de l’homme ? Le rappel permanent, et la conscience actuelle de ce but final, suffisent-ils à animer toutes les facultés
16 lectuels bourgeois justement tourmentés dans leur conscience , et qui se rassurent en glorifiant l’URSS. Pour moi, je me bornerai à
8 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
17 issant dans l’hitlérisme : la revendication d’une conscience nationale. Vers 1933, le défaut de conscience nationale se faisait s
18 ne conscience nationale. Vers 1933, le défaut de conscience nationale se faisait sentir aux Allemands plus fortement que le défau
9 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
19 soulèvement de la Renaissance, à la montée de la conscience individuelle dans l’Europe du xvie siècle. Mais elle agit en sens in
20 en nous la ruine de l’individualisme. Là où nulle conscience nationale ne pouvait plus soutenir les hommes, cette ruine a laissé l
10 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
21 ’intéresse dans la littérature : les moyens et la conscience que l’on en prend61. » Une seule chose intéresse André Gide lorsqu’il
22 n premier roman62 : les moyens du romancier et la conscience qu’il en prend — plutôt que l’usage qu’il peut en faire, indéfiniment
23 re automatique : les moyens du subconscient et la conscience honteuse qu’ils en prennent ; (honteuse, car ce qu’ils nomment subver
24 ore la description sans fin, le procès même de la conscience  : se voir sentir ou penser, ou parler… (« Parler pour dire », sans dé
25 phe moderne : les moyens de la connaissance et la conscience qu’il en prend. Épistémologie et gnoséologie, historicisme, psycholog
26 rniste ou libéral : l’expérience religieuse et la conscience que l’on en prend ; la réalité des fins dernières et de la cause prem
27 e, l’irréalité des problèmes dont s’embarrasse la conscience distinguée, camouflage intérieur dont on voudrait penser qu’il ne tro
11 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
28 échappé d’un joug. Nietzsche. De même que toute conscience réelle du péché suppose une action de la grâce, la conscience d’une d
29 éelle du péché suppose une action de la grâce, la conscience d’une démission suppose la connaissance préalable, même obscure, de l
30 ssante à ressaisir les secrets de sa force, et la conscience de sa mission, les jeunes empires qui la défient sont prêts à enregis
31 faut reformer, une élite d’hommes porteurs de la conscience du but commun et de la volonté de le servir par leur pensée. Le plan
32 cris. Si nous parvenons aujourd’hui à prendre une conscience ferme des nécessités de l’esprit et de l’éthique qu’elles nous impose
33 i, je leur dois bien la franchise d’avouer que ma conscience n’est pas encore à l’aise. J’ai peut-être parlé de l’acte en humanist
34 udrait alors un accroissement correspondant de la conscience des fins dernières, communes à la technique, à la spéculation, et à l