1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
1 i a osé prétendre que je suis un empoisonneur des consciences  ! » Récit détaillé des calomnies que le curé répand sur son compte, d
2 encore vous dire que je suis un empoisonneur des consciences , vous saurez maintenant me défendre ! etc. » C’est fini. L’instituteu
3 ntellectuels professent depuis longtemps en toute conscience une doctrine analogue. Il est normal que les hommes sans culture se t
4 it que la « matérielle » est déficiente change sa conscience d’intellectuel, et l’oblige à se poser des questions toutes nouvelles
5 , plus aucun de ces subterfuges grâce auxquels la conscience peut se dissimuler, et qui l’empêchent d’atteindre rien de sérieux da
6 prit critique, méfiance intelligente des paysans, conscience de leur autonomie… Je ne bifferai pas les conclusions que j’avais tir
7 ossières menaces, l’éducation de ce petit coin de conscience humaine qui nous est accessible en Occident. Le romantisme s’évapore
8 me fend le cœur ! » Voilà la dernière trace de la conscience cosmique en nous, de la conscience de notre royauté nécessaire et rép
9 re trace de la conscience cosmique en nous, de la conscience de notre royauté nécessaire et réparatrice. Il est probable que le ti
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
10 t pas de ce que les hommes veulent être, ni de la conscience globale qu’ils ont de leur état (et c’est pourtant le principal, prat
11 t royaliste, un des instituteurs est objecteur de conscience , la plupart sont radicaux ou socialistes. Il vient aussi des communis
12 s ressembler à cette « chouette de Minerve » — la conscience  — dont Hegel dit magnifiquement qu’elle ne se met à voler qu’au crépu
13 ’au crépuscule. Et peut-être sommes-nous la seule conscience de cette bourgade léthargique, si vraiment la conscience naît de la m
14 nce de cette bourgade léthargique, si vraiment la conscience naît de la mort de son objet, ou tout au moins de quelque obscur dési
15 ble ! La lecture de Lawrence m’a fait prendre une conscience aiguë de cet état. Je retrouve toutes mes réactions dans son roman. E