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nt, purifiés et lucides, quand nous aurons repris
conscience
de notre force véritable, celle qui ne vient pas de nous, de nos « pe
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r Mensch im Widerspruch), et Gonzague de Reynold (
Conscience
de la Suisse). 5. À partir de la fin du xiie siècle surtout. 6. Je
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nomie, de nécessité, de réalité irremplaçable, de
conscience
d’une mission à accomplir, et que nul autre n’a reçue. La Suisse exis
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remplacer, pour un petit pays comme le nôtre, la
conscience
de sa raison d’être, et le prestige qui s’y attache. On croit souvent
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pas que les Suisses l’aient déjà oublié. Mais la
conscience
qu’ils en gardent paraît souvent bien somnolente. Trop assurés dans u
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inie. Bref, tout nous pousse à un réveil de notre
conscience
fédérale. Tout nous met au défi d’agrandir cette conscience aux propo
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fédérale. Tout nous met au défi d’agrandir cette
conscience
aux proportions nouvelles des « mystiques » qui régissent l’Europe d’
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. Mais savons-nous l’utiliser ? Il y faudrait une
conscience
très forte de la réalité fédéraliste et de ce qu’elle implique à la f
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’apports mutuels, de synthèse vivante. Dès que la
conscience
fédéraliste vient à faiblir, quand par exemple on se met chez nous à
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de son rôle de garde neutre. Il s’agit que cette
conscience
reste vivace. Que l’armée soit proche du peuple, cela doit avoir pour
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e. Et je l’appellerais volontiers le budget de la
conscience
fédérale. Car le jour où il existera, l’on pourra dire que nos hommes
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confort et l’asepsie morale. Mais qu’il reprenne
conscience
de cette mission, et le grand air de l’Europe et du monde reviendra v
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cherche à envahir, mais c’est en premier lieu la
conscience
nationale. Souvenez-vous des tragédies autrichiennes et tchécoslovaqu
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re la proclamer, et si nous en gardons encore une
conscience
claire et forte. Elles nous mettent au défi de produire le pourquoi d
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Nos privilèges Si nous voulons prendre une
conscience
sérieuse de nos vraies raisons d’être et de persévérer, il nous faut
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tion européenne36. L’instinct contrecarré devient
conscience
; la coutume attaquée devient programme ; la pratique remise en quest
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en force originelle ce qu’elle pourrait gagner en
conscience
de ses fins. De même pour le fédéralisme européen. Un sentiment commu
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ommun d’un arrangement technique, orienté par une
conscience
vigilante des buts derniers de toute fédération. 12. Le troisième ens
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grandes cultures voisines ; etc. et cela en toute
conscience
et authenticité ; non seulement par le fait (naissance ou tradition)
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llectuel s’opposent sans cesse à cette reprise de
conscience
. D’où la nécessité d’une vigilante autocritique, si l’on ne veut pas
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lus importante de nos jours que l’intégrité de la
conscience
nationale ? Celle-là conserve-t-elle son sens quand celle-ci est déjà