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le trépas… » Alors paraît le doute, entraînant la
conscience
. « Je vois que mes malaises viennent de ne m’être pas figuré assez tô
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x, qui sont la marque même de la réalité dans une
conscience
occidentale. Supprimez l’un des termes, et la vie se détend, le tragi
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rien à faire. Mais un homme supérieur, qui a déjà
conscience
d’être quelque chose ici-bas, et qui par conséquent doit tous les jou
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ns : que ce sont toujours les élites qui ont pris
conscience
des valeurs nationales en voyageant, en comparant. Mais il est clair
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jamais. Cependant il est hors de doute qu’il eut
conscience
de cet aspect particulier de son destin qui qualifie précisément la v
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s cesse, avec une sorte d’humour inflexible, à la
conscience
la plus sobre de notre humaine condition. On dirait qu’il incite ses
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une espèce de « grève perlée » : c’est à force de
conscience
, de naturel, d’exactitude dans l’exercice de leurs tâches banales et
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e qui sourdement inquiète la raison et aggrave la
conscience
de l’angoisse, ce vide où l’homme demeure et ne peut demeurer. Si la
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ce sens obscur d’une culpabilité pourrait devenir
conscience
claire du péché, du vrai péché, qui est bien moins la faute morale qu
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ar celui précisément qui renonce à le mériter. La
conscience
claire du péché, c’est concrètement la repentance. Or celle-ci ne sau
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se de persécuter le prévenu n’aboutit pas à cette
conscience
claire du péché que peut seul nous donner le pardon, ni à cette certi
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chemin, et cela suffisait à lui faire prendre une
conscience
cruelle de « l’arrêt » ; mais il ne pouvait croire à la réalité de ce
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be au regard qui veut le vérifier d’avance. Cette
conscience
au sein de l’angoisse est un moment spirituel que l’on retrouve en to
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uleux ait pu évoluer ou plutôt osciller, en toute
conscience
, de Kierkegaard à Goethe ? Ces deux noms ne désignent-ils pas les pôl
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réel pour prendre au sérieux ses reflets dans la
conscience
du spectateur.) Ce qui ne manquera pas de faire crier au dogmatisme.
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c d’esquisser, tout au moins, le dialogue d’une «
conscience
moderne » douée d’exigence spirituelle, avec un partisan du « serf ar
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. C’est là la santé de la foi. Kierkegaard. La
Conscience
moderne. — Selon Luther, nous n’avons aucune liberté car, en réalité,
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u’il y ait grand profit à tirer de ces examens de
conscience
où l’on parvient toujours à découvrir de mesquins ressorts à n’import
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ntisme allemand ILe Rêve et la mystique La
conscience
claire est la première conquête spirituelle des hommes angoissés par
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es qui, en nous, étaient restées secrètes pour la
conscience
? Tieck pose très nettement la question : « Il nous faudrait savoir j
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découverte importante, écrit Ritter, celle d’une
conscience
passive de l’Involontaire. » Et sur cette base, la seconde génération
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et le distinct, ce qui a pris forme, ce que notre
conscience
a séparé du Tout. Et c’est cela qui constitue notre réalité de tous l
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trouvait prédisposé par l’habitude de l’examen de
conscience
en profondeur, tel que le pratiquaient autour de lui les disciples de
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onds du moi. Blessure si cruelle et intime que sa
conscience
en évite le souvenir (ou le refoule comme dira Freud), de telle maniè
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on sans lucidité, Moritz a su dépeindre l’état de
conscience
qui naît de cet obscur déchirement : « C’était comme si le poids de s
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a création. C’est par lui et à travers lui que la
conscience
peut percevoir la réalité extérieure ; comme lui donc, cette réalité
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mémorer, cette blessure qui est à l’origine de la
conscience
divisée. Comment alors sortir du cercle, comment guérir ? Comment réc
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f ». Le voilà délivré de la terrible charge de sa
conscience
et de ses doutes. La discipline collective joue le rôle d’une ascèse.
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ses doivent être recherchées au plus secret de la
conscience
allemande, dans le drame où se joue le sort de chaque personne. Oui,