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tains traits conformes à l’idéal. Mais il n’a pas
conscience
, encore une fois, de projeter sur les objets cet idéal. Il constate s
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. Et c’est ainsi que Chamisso introduisit dans la
conscience
moderne le mythe de l’homme qui a perdu son ombre, sous les traits pa
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à reculons ? Mais chez l’homme qui parvient à la
conscience
de sa mission spirituelle, le centre de la créativité paraît se dépla
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t non pas cette fusion rêvée. Alors paraissent la
conscience
, et le sérieux, et la réalité des vies au jour. Nous sommes deux. Il
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vidu qui cherche la gloire n’a plus souci ni même
conscience
du voisin qu’il pourrait aider (c’est le prochain), mais seulement du
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déjà ce ralentissement qui nous fait accéder à la
conscience
obscure d’un danger proche, ce crépuscule qui est peut-être une aube,
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faiblit, il ne couvre plus toute l’étendue de la
conscience
humaine… Car notre volonté n’est plus de conquérir, mais seulement d’