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lus secrètes, d’y voir comme une définition de la
conscience
occidentale… Amour et mort, amour mortel : si ce n’est pas toute la p
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par l’imagination, sans en prendre toutefois une
conscience
assez claire pour qu’éclate la contradiction. Ainsi se trouvent mises
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Que Dieu m’en garde ! » Je ne suis pas sûr que la
conscience
claire soit utile d’une manière générale, et en soi. Ni que les vérit
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de formes idéales, est simplement d’accroître la
conscience
, donc la mauvaise conscience des hommes… Qui sait où cela peut nous m
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que les auteurs du Roman avaient choisi en toute
conscience
pour la chevalerie « courtoise » contre le droit féodal. Mais nous av
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nt ceux qui la vivent ne sauraient prendre aucune
conscience
de sa fin, mais que ceux qui la veulent dépeindre dans sa merveilleus
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e de symboles, un langage hiéroglyphique, dont la
conscience
n’a pas la clé. Langage ambigu par essence, car il « trahit » au doub
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ut. En vérité, c’est qu’on visait ce but, mais la
conscience
n’a pas eu le temps d’intervenir et de gauchir le geste spontané. Et
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ossible ? C’est que nous aimons la brûlure, et la
conscience
de ce qui brûle en nous. Liaison profonde de la souffrance et du savo
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e de la souffrance et du savoir. Complicité de la
conscience
et de la mort ! (Hegel a pu fonder sur elle une explication générale
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». Or c’est le roman qu’on aime, c’est-à-dire la
conscience
, l’intensité, les variations et les retards de la passion, son cresce
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dont l’importance est appréciable — mais dont la
conscience
commune doit renier l’intime évidence. Que la sécheresse d’une descri
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upposer chez l’homme du xiie siècle une forme de
conscience
qui ne pouvait être la sienne. Si l’on essaie de se replacer dans l’a
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s des symboles qu’il emploie, ni d’en prendre une
conscience
distincte. Il est indemne de ce rationalisme qui nous permet, à nous
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manquer, tout ce qui était destiné à stimuler la
conscience
religieuse dégénère en profane banalité, en choquant matérialisme à p
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e auteur remarque un peu plus loin que « la naïve
conscience
religieuse de la multitude n’avait pas besoin de preuves intellectuel
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Et d’une manière plus générale, quelle espèce de
conscience
avons-nous des métaphores que nous utilisons dans nos écrits59 ? Il n
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refléter, mais en la surmontant, la division des
consciences
(elle-même productrice de mauvaise conscience) dans la grande masse d
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et, obscur, à double sens, dans lequel un état de
conscience
est exprimé par un terme érotique78 » — ou l’inverse aussi bien. À te
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ême mouvement qui fit remonter au demi-jour de la
conscience
et de l’expression lyrique de l’âme, le Principe Féminin de la shakti
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Languedoc, le contrecoup de cette hérésie dans la
conscience
occidentale et dans les coutumes féodales, tout cela vient sourdement
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ment, un amer dénuement, un appauvrissement de la
conscience
vidée de toute diversité, une obsession de l’imagination concentrée s
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i ne s’est accomplie qu’après le xiie siècle, la
conscience
moderne a cru voir une donnée première. Elle a cru pouvoir « explique
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anation de la mystique primitive. ⁂ Cependant, la
conscience
moderne montre une si grande répugnance à opérer ce renversement, qu’
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mpirique. Mais en fait, personne ne s’y tient. La
conscience
moderne, par exemple, victime des réflexes que lui a donnés la scienc
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Grande Peste, chef-d’œuvre inégalé de l’examen de
conscience
: Je vais pensant — et en pensant m’assaille une pitié de moi-même s
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a Mort accède pour la première fois au plan de la
conscience
lyrique. Napoléon à peine vaincu, voici l’envahissement de l’Europe p
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unitives qui de nouveau prend son départ dans la
conscience
occidentale. C’est l’éternelle hérésie passionnelle, la transgression
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tend, traduit exactement l’envahissement de notre
conscience
par le contenu totalement profané du mythe. Celui-ci cesse d’ailleurs
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r aux tribunaux de l’Inquisition, puis envahir la
conscience
européenne, même orthodoxe, et par une sorte d’ironie, donner sa rhét
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séduire le besoin d’idéal qu’avait laissé dans la
conscience
une connaissance mystique réprouvée, puis perdue. Telle fut la chance
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Le xixe siècle bourgeois vit se répandre dans la
conscience
profane l’« instinct de mort » longtemps refoulé dans l’inconscient o
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tte ou légitime obscurément, au plus secret de la
conscience
occidentale, le goût de la guerre. Cette liaison singulière d’une cer
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l’exaltation érotique du xiie siècle. « Dans la
conscience
du Moyen Âge, se forment pour ainsi dire l’une à côté de l’autre deux
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et tous ces livres, aggravant au contraire notre
conscience
du problème, contribuent à le rendre insoluble. Ils sont les signes d
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— Contraintes religieuses. — Dans la mesure où la
conscience
moderne comme telle sait encore distinguer le christianisme des contr
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ni, c’est l’éternité sans retour où s’évanouit la
conscience
douloureuse — pour le moderne, ce n’est plus que le retour sempiterne
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nts ont déjà modifié d’une manière perceptible la
conscience
de l’Occidental. Enfin, certains signes annoncent un phénomène plus p
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urément. Elles échappent encore, par nature, à la
conscience
individuelle. Toute solution que je serais tenté de proposer, fût-ell
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parvint à « ressaisir » le monde fini que dans la
conscience
de sa perte, infiniment féconde pour son génie ; il ne recouvra pas R
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qu’il n’est plus en l’âme de brûlure, ni même de
conscience
de l’amour, mais seulement la sobriété heureuse de l’agir. Dans l’ana