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i, en effet, ma liberté serait-elle jugée par une
conscience
étrangère ? » s’écrie saint Paul19. Cette liberté d’ailleurs n’est pa
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ode d’essor du totalitarisme, parfois amenée à la
conscience
par ce défi — et alors elle se dit personnaliste — parfois aussi pour
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ssage éphémère dans l’Illusion. Ainsi l’Histoire,
conscience
nouvelle du temps des hommes, est née de la même rupture des grands r
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t les écrits sont condamnés ou falsifiés. Dans la
conscience
populaire médiévale, comme aujourd’hui encore dans les masses paysann
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t seule le vrai sens de nos vies. Nul scrupule de
conscience
ou sursaut de belle âme ne saurait écarter cette conséquence, sans do
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on rapide d’une attitude nouvelle et d’un état de
conscience
profondément typique de l’Occident au xxe siècle, me semble incontes
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-ci marque un recul devant le risque du temps. La
conscience
de l’Histoire est née de l’acceptation d’un temps radicalement imprév
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alogie dont les savants, sans doute, ont perdu la
conscience
, mais que les théologiens ne peuvent manquer d’observer. Cette lumièr
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cultivés, atteints avec cent ans de retard par la
conscience
des « crimes sociaux » de leur classe, influencés par la lecture de l
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ru s’éloigner à mesure que l’Occident prenait une
conscience
plus exacte du sort des grandes masses asiatiques, à la fois sous-ali
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mède. S’il le croit cependant, c’est qu’il a pris
conscience
du caractère ambivalent de tout progrès. L’Occident poursuit, dans l’
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tions : il avait fallu au moins deux siècles à la
conscience
européenne pour digérer les découvertes des astronomes de la Renaissa
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ais seulement à identifier dans certains états de
conscience
. Les objectifs de la recherche occidentale apparaissent ainsi plus mo
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’elle vaut encore pour le monde. Elle prend alors
conscience
de ce qu’elle représentait et de ce qu’elle pourrait être encore. Ell
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r effort lui-même témoigne dès maintenant de leur
conscience
d’une vocation occidentale. Et leur lutte pour l’Europe qu’ils veulen
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résulté que l’Europe, la première, en a pris une
conscience
non point certes unanime, mais particulièrement aiguë chez les meille
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out à fait générales relevant de l’opinion, de la
conscience
ou de la morale, comme désarmer, se fédérer, régler les mœurs, modifi
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nt où tout cela se voit remis en question dans la
conscience
occidentale — la science-fiction en est le signe indubitable — au mom
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a confrontation de notre Aventure — prenant alors
conscience
d’elle-même — et de la Voie traditionnelle, soumise à la question de