1 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « La Suisse est née de la révolte de pâtres libertaires contre le despote autrichien »
1 hocéphales alamano-burgondes. 9. G. de Reynold, Conscience de la Suisse, 1939, p. 191-193. 10. Ce n’est guère que dans la secon
2 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — Les institutions et la vie politique
2 réelle, dont il ne prend d’ailleurs pas davantage conscience que de l’air qu’il respire. Dans ce jeu très complexe d’allégeances,
3 antonale et en somme anarchique, la Suisse a pris conscience d’elle-même en tant qu’unité fédérale. Et cela signifie, au concret,
3 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — Les paradoxes de la vie économique
4 vre. Au goût méticuleux de la belle ouvrage, à la conscience dans le travail et à la précision héréditaire de la main, les Suisses
4 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
5 plus de choses que nos instruments d’analyse des consciences actuelles n’en peuvent compter et indexer : il y a des forces et des
6 tiles excusait leurs grands dons aux yeux de leur conscience helvétique et de leur peuple. Nous n’avons pas en Suisse de poètes de
7 eux que la Suisse, en retour, doit une densité de conscience communautaire, mais aussi d’efficacité transformatrice dont on trouve
8 bien davantage que beaucoup d’entre nous n’en ont conscience ou ne voudraient l’admettre. D’où résulte qu’un Suisse romand — et to
9 la terre. » Le secret de la vie généreuse est la conscience de sa brève vanité. Dix-huit siècles de chrétienté ont prêché sur le
10 pays de Vaud, plutôt vulgaire à Genève) mais sa «  conscience malheureuse » du langage, qui l’empêche de finir ses phrases, et qui
11 helvétique le conflit de l’âme créatrice et de la conscience conformiste. « Je n’ai jamais été un poète suisse, ni un poète allema
12 itia Alexandre Vinet, théologien de la liberté de conscience et profond critique littéraire. Vinet me fait parfois songer à Kierke
13 Piaget a minutieusement décrit le passage de la conscience diffuse, en participation avec l’environnement, puis centrée sur sa p
14 art, la mystique allemande du sud travaillait les consciences avides d’une religion plus intérieure : c’est ainsi que la secte des
15 peuple suisse est acquis au respect effectif des consciences , il ne comprend plus les moyens de pression et de violence en matière
16 près, le péché propre des Suisses. C’est dans la conscience nationale que le jugement de Dieu qui pèse sur le monde nous devient
17 qu’on les examine une fois passés nos examens de conscience . « Quels problèmes ? », me demande l’Européen qui venait admirer notr