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occidentale. Réveiller, exprimer, informer cette
conscience
de notre unité dans la richesse de nos diversités, telle doit être, a
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de la culture, capable de « donner une voix à la
conscience
de l’Europe et des peuples qui lui sont associés ». Il ne s’agit null
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ne à tous nos États souverains de « développer la
conscience
nationale » par le moyen de l’école primaire aboutit à certaines défo
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s ces moyens de culture, et cette éducation d’une
conscience
commune de l’Europe ? La question doit être posée. Elle est d’ailleur
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de notre Conférence qu’elle fut le congrès de la
conscience
européenne. Une conscience malheureuse, il est vrai, tourmentée, peut
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e fut le congrès de la conscience européenne. Une
conscience
malheureuse, il est vrai, tourmentée, peut-être coupable — comme tout
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rai, tourmentée, peut-être coupable — comme toute
conscience
, en dernière analyse. C’est notre lot d’Européens, et c’est notre pas
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c’est notre passion profonde, que de préférer la
conscience
au bonheur. Vocation tragique et féconde, qui nous apparaît plus clai
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t de réveiller chez nos compatriotes européens la
conscience
de leurs forces et de leur vraie richesse, notre second objectif sera
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e réveiller chez les Européens les plus actifs la
conscience
de leur unité, de leur communauté de destin historique, et de leur mi
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pas encore assez vivace ou exigeant, c’est que la
conscience
commune des Européens n’est pas encore réveillée, malgré tous les écl
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tôt à provoquer un abaissement moyen du niveau de
conscience
. Avec une sorte de sadomasochisme, nous en tirons les conséquences ex
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forte pour vous. Mais craignez qu’un peu plus de
conscience
ou une panique ne la renforce. Vous êtes intéressés à notre guérison.
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l ne lui manque peut-être qu’une seule chose : la
conscience
des périls qu’elle encourt, que tous nos pays courent ensemble, — et
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ourt, que tous nos pays courent ensemble, — et la
conscience
aussi des ressources immenses qui sont là, dont elle peut disposer —
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ndant aussitôt responsable vis-à-vis de sa propre
conscience
et de la communauté. En d’autres termes, la liberté se réalise et s’a
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ose à l’union de l’Europe et à la formation d’une
conscience
commune — condition préalable de tout civisme européen — c’est le nat
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ctes et d’inventions, de discours et de prises de
conscience
, de décisions et d’accidents, mais leur valeur de « faits » dépend, p
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aduisibles ; et l’évanouissement progressif de la
conscience
du but commun, des fins dernières de l’entreprise, qui se perdent dan
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e nouveau d’hommes de pensée en qui s’incarne une
conscience
conjoncturelle de l’évolution de nos recherches, un sens constamment
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tant que tels par le fait même qu’ils auront pris
conscience
de ce qu’ils ne peuvent se contenter d’être seulement des spécialiste
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régionale mais aussi des premiers qui aient pris
conscience
de leur commune appartenance au grand ensemble culturel qu’est en réa