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e. C’est aussi qu’il est le premier à définir une
conscience
nouvelle de la culture créatrice — conscience dont je n’ai pas encore
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une conscience nouvelle de la culture créatrice —
conscience
dont je n’ai pas encore à critiquer la qualité ou la valeur, mais don
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sophique, cette espérance quasi religieuse, cette
conscience
d’aller dans le sens d’un grandiose Progrès de l’esprit, bref cet idé
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t du xixe siècle, cet idéal est installé dans la
conscience
européenne. Quels que soient les régimes ou les coutumes que l’on pro
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il libérera, s’il est besoin, de tout scrupule la
conscience
du capitaliste — auquel personne ne posera plus de question gênante —
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e formel : la vraie mesure réside d’abord dans la
conscience
permanente d’une finalité commune à toutes nos œuvres. En second li
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Dieu, et que ce Dieu est l’Éternel, la Loi est la
conscience
finale du peuple hébreu. Et parce qu’elle est la loi de Dieu, elle po
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lise de Rome, mais bien de son empire réel sur la
conscience
européenne, cette décadence me paraît se traduire, ou se trahir, par
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pproche même de la menace qui donne à Dante cette
conscience
aiguë de la mesure à sauvegarder. Déjà s’avance le très subtil faussa
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s. Tous les hommes de ce temps, s’ils ont quelque
conscience
, souffrent obscurément de leur séparation. Ils sont ensemble et ils s
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est ce conformisme enthousiaste qui tient lieu de
conscience
commune aux grandes masses européennes, quel que soit leur régime pol
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es fins communes à la pensée et à l’action. Et la
conscience
de ces fins est la vraie force animatrice d’une société. Les génies s
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sel. C’est au nom de ces fins dernières, et de la
conscience
aiguë qu’ils en possèdent, que les jeunes komsomols et brigadiers de
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t le tout de l’homme ? Le rappel permanent, et la
conscience
actuelle de ce but final, suffisent-ils à animer toutes les facultés
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lectuels bourgeois justement tourmentés dans leur
conscience
, et qui se rassurent en glorifiant l’URSS. Pour moi, je me bornerai à
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issant dans l’hitlérisme : la revendication d’une
conscience
nationale. Vers 1933, le défaut de conscience nationale se faisait se
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une conscience nationale. Vers 1933, le défaut de
conscience
nationale se faisait sentir aux Allemands plus fortement que le défau
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soulèvement de la Renaissance, à la montée de la
conscience
individuelle dans l’Europe du xvie siècle. Mais elle agit en sens in
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en nous la ruine de l’individualisme. Là où nulle
conscience
nationale ne pouvait plus soutenir les hommes, cette ruine a laissé l
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’intéresse dans la littérature : les moyens et la
conscience
que l’on en prend63. » Une seule chose intéresse André Gide lorsqu’il
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n premier roman64 : les moyens du romancier et la
conscience
qu’il en prend — plutôt que l’usage qu’il peut en faire, indéfiniment
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re automatique : les moyens du subconscient et la
conscience
honteuse qu’ils en prennent ; (honteuse, car ce qu’ils nomment subver
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ore la description sans fin, le procès même de la
conscience
: se voir sentir ou penser, ou parler… (« Parler pour dire », sans dé
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phe moderne : les moyens de la connaissance et la
conscience
qu’il en prend. Épistémologie et gnoséologie, historicisme, psycholog
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rniste ou libéral : l’expérience religieuse et la
conscience
que l’on en prend ; la réalité des fins dernières et de la cause prem
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e, l’irréalité des problèmes dont s’embarrasse la
conscience
distinguée, camouflage intérieur dont on voudrait penser qu’il ne tro
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échappé d’un joug. Nietzsche. De même que toute
conscience
réelle du péché suppose une action de la grâce, la conscience d’une d
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éelle du péché suppose une action de la grâce, la
conscience
d’une démission suppose la connaissance préalable, même obscure, de l
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ssante à ressaisir les secrets de sa force, et la
conscience
de sa mission, les jeunes empires qui la défient sont prêts à enregis
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faut reformer, une élite d’hommes porteurs de la
conscience
du but commun et de la volonté de le servir par leur pensée. Le plan
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cris. Si nous parvenons aujourd’hui à prendre une
conscience
ferme des nécessités de l’esprit et de l’éthique qu’elles nous impose
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i, je leur dois bien la franchise d’avouer que ma
conscience
n’est pas encore à l’aise. J’ai peut-être parlé de l’acte en humanist
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udrait alors un accroissement correspondant de la
conscience
des fins dernières, communes à la technique, à la spéculation, et à l